Institut de beauté : pourquoi les réseaux sociaux sont le nouveau bouche-à-oreille ?

10 bonnes raisons de venir au Congrès International Esthétique & Spa

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La cosmétique biomimétique peut-elle être le futur de la cosmétique ? On vous dit tout.

Que penser de la cosmétique biomimétique ?  - Les Nouvelles Esthétiques  

Que penser de la cosmétique biomimétique ?

<p style="text-align: justify;">D&eacute;j&agrave; largement utilis&eacute; dans l&rsquo;industrie au sens large du terme, le biomim&eacute;tisme fait depuis quelques mois une belle avanc&eacute;e au sein de la cosm&eacute;tique en devenant un concept vendeur qui s&eacute;duit de plus en plus une client&egrave;le experte qui souhaite donner du sens &agrave; sa routine beaut&eacute;.<span style="letter-spacing: -0.1px;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;"><img src="https://cdn.nouvelles-esthetiques.com/storage/media/2Biomimetique784.webp" alt="" /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">S&rsquo;inspirer des mod&egrave;les biologiques, des processus, des propri&eacute;t&eacute;s du vivant pour proposer&nbsp;<b>des solutions cosm&eacute;tiques</b>&nbsp;non seulement&nbsp;<b>efficaces</b>&nbsp;mais aussi&nbsp;<b>durables</b>. En effet, gr&acirc;ce au biomim&eacute;tisme et &agrave; la chimie verte, il est d&eacute;sormais possible, en laboratoire, de copier les mol&eacute;cules &agrave; l&rsquo;infini, &eacute;vitant ainsi l&rsquo;&eacute;puisement des ressources naturelles.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Les marques sont de plus en plus nombreuses &agrave; int&eacute;grer dans&nbsp;<a href="https://www.nouvelles-esthetiques.com/articles/bio/en-bio-il-n-y-a-pas-que-la-formule-qui-compte">leurs formules</a>&nbsp;des actifs biomim&eacute;tiques &agrave; l&rsquo;efficacit&eacute; prouv&eacute;e. Certaines d&rsquo;entre elles &ndash; comme nous allons le voir - n&rsquo;h&eacute;sitent d&rsquo;ailleurs pas &agrave; faire du biomim&eacute;tisme le fondement m&ecirc;me de leur concept.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Zoom sur une tendance qui s&eacute;duit de plus en plus&hellip;</span></p>
<h2><b>Le biomim&eacute;tisme dans l&rsquo;industrie</b></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Pour bien comprendre ce qu&rsquo;est le biomim&eacute;tisme en cosm&eacute;tique, int&eacute;ressons-nous tout d&rsquo;abord &agrave; la place de choix qu&rsquo;il occupe aujourd&rsquo;hui dans l&rsquo;industrie.&nbsp;</span><span style="letter-spacing: -0.1px;"><strong>Le terme biomim&eacute;tisme a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; par Janine Benyus au d&eacute;but des ann&eacute;es 1990 et provient de deux mots grecs&nbsp;: &laquo;bio&raquo;, qui signifie vie, et &laquo;mimesis&raquo;, qui signifie imiter ou reproduire</strong>.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Plusieurs inventions, et non des moindres, sont le fruit du biomim&eacute;tisme.</span></p>

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<p><span style="letter-spacing: -0.1px;">Les cartes ont &eacute;t&eacute; redistribu&eacute;es. <strong>La crise sanitaire que nous avons r&eacute;cemment v&eacute;cue a contraint de nombreux secteurs &agrave; repenser leur offre pour coller aux nouvelles attentes des consommateurs.</strong> Ces derniers n&rsquo;ont depuis plus les m&ecirc;mes besoins, ne formulent plus les m&ecirc;mes demandes. La naturalit&eacute; et le respect de l&rsquo;environnement sont au c&oelig;ur des attentes. Et il n&rsquo;est pas question que cela leur co&ucirc;te plus cher ! Avoir acc&egrave;s &agrave; des produits de qualit&eacute;, sains, et respectueux de l&rsquo;environnement doit devenir la norme et non plus un argument de vente pour les marques. Ce qui peut expliquer le succ&egrave;s fulgurant de <a href="https://www.aroma-zone.com/">la marque Aroma Zone</a>, dont plus de 60 % des mati&egrave;res premi&egrave;res sont biologiques, &eacute;lue deux ann&eacute;es de suite &laquo;Enseigne Pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e des Fran&ccedil;ais&raquo; dans la cat&eacute;gorie Enseigne engag&eacute;e. &laquo;Malgr&eacute; la pression sur le pouvoir d&rsquo;achat, <strong>27 % des foyers d&eacute;clarent arbitrer en premier lieu selon les enjeux RSE</strong> et c&rsquo;est pour cela que nous continuerons &agrave; mettre notre engagement RSE au c&oelig;ur de nos d&eacute;marches&raquo; d&eacute;clarait la marque dans un post LinkedIn.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Baser une campagne publicitaire pour un produit de beaut&eacute; sur le simple fait que celui-ci est bio est d&rsquo;un autre temps. Les consommateurs attendent plus : du naturel, de la sensorialit&eacute; et de l&rsquo;efficacit&eacute;. Un v&eacute;ritable d&eacute;fi &agrave; relever pour certaines marques de cosm&eacute;tiques.</span></p>
<h2 style="text-align: left;"><b>Des marques qui veulent innover pour leurs consommateurs</b></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">C&rsquo;est la r&eacute;alit&eacute; du march&eacute;. <strong>Pour rester dans la course, il faut innover.</strong> Raison qui, selon C&eacute;line Couteau, docteure en pharmacie, sp&eacute;cialiste en cosm&eacute;tologie, co-cr&eacute;atrice du blog Regard sur les cosm&eacute;tiques, suffit aux marques pour chercher &agrave; innover continuellement. Il convient &eacute;galement de noter que l&rsquo;influence qu&rsquo;exercent les r&eacute;seaux sociaux sur l&rsquo;opinion publique contribue &agrave; faire d&eacute;filer les tendances en mati&egrave;re de beaut&eacute;. Pas une semaine ne passe sans voir &eacute;merger <a href="https://www.nouvelles-esthetiques.com/articles/actifs/des-actifs-tendances" title="Les actifs tendances en 2024 en cosm&eacute;tique">un nouvel actif tendance</a>, une nouvelle m&eacute;thode d&rsquo;application de maquillage, une nouvelle marque&hellip; <strong>Suivre le rythme des trends sur les r&eacute;seaux est une question de survie pour les marques si elles ne veulent pas se faire doubler.</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Avoir acc&egrave;s &agrave; des cosm&eacute;tiques v&eacute;g&eacute;taux compte pour de nombreux consommateurs, comme le souligne C&eacute;line Couteau. Chose &agrave; laquelle on ne pensait pas auparavant. &laquo;Cela concerne &agrave; la fois les personnes qui ont une philosophie de vie v&eacute;gane, mais &eacute;galement celles qui d&rsquo;un point de vue religieux ne veulent pas utiliser certaines mati&egrave;res premi&egrave;res issues du porc ou d&rsquo;animaux n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; abattus d&rsquo;une certaine mani&egrave;re. Il y a donc un public pour ce type de cosm&eacute;tiques&raquo; explique-t-elle. Des cosm&eacute;tiques finalement assez universels, ce qui semble &ecirc;tre une bonne chose.</span></p>
<h2 style="text-align: left;"><b>Collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal : de quoi s&rsquo;agit-il ?</b></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;"><strong>Dans le but de proposer aux consommateurs des cosm&eacute;tiques qui r&eacute;pondent &agrave; leur demande, des marques d&eacute;veloppent des produits contenant des actifs v&eacute;g&eacute;taux.</strong> En ce moment, c&rsquo;est le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal qui a la c&ocirc;te. Mais qu&rsquo;est-ce que c&rsquo;est ? Il convient de rappeler dans un premier temps que le collag&egrave;ne est d&rsquo;origine animale. &laquo;Le terme &laquo;collag&egrave;ne&raquo; est un mot d&eacute;riv&eacute; du grec &laquo;kolla&raquo; qui signifie &laquo;producteur de colle&raquo;. Une mol&eacute;cule qui joue le r&ocirc;le de &laquo;ciment&raquo; extracellulaire et donne, entre autres, du gonflant &agrave; la peau&raquo; explique C&eacute;line Couteau. Normalement, le collag&egrave;ne incorpor&eacute; aux cosm&eacute;tiques est d&rsquo;origine animale. Il est obtenu &agrave; partir des poulets, des porcs, des bovins ou des organismes marins.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal est quant &agrave; lui obtenu de diff&eacute;rentes fa&ccedil;ons selon le laboratoire qui le fabrique. Chaque marque poss&egrave;de son propre collag&egrave;ne &agrave; partir de v&eacute;g&eacute;taux. Il n&rsquo;est donc pas toujours &eacute;vident de savoir quel ingr&eacute;dient entrant dans la composition du cosm&eacute;tique fait figure de collag&egrave;ne.</span></p>
<blockquote>
<p><strong><span style="vertical-align: 2.0px; letter-spacing: -0.3px;">Chaque laboratoire propose sa propre d&eacute;finition du collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal</span></strong><span style="vertical-align: 2.0px; letter-spacing: -0.3px;"><br /></span></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">&laquo;Le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal est obtenu &agrave; la suite de manipulations g&eacute;n&eacute;tiques, il s&rsquo;agit donc d&rsquo;un collag&egrave;ne OGM (organisme g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;). Par biotechnologie, on demande &agrave; la cellule de fabriquer du collag&egrave;ne. La qualit&eacute; n&rsquo;est &agrave; mon sens pas la m&ecirc;me que celle du <a href="https://www.nouvelles-esthetiques.com/articles/actifs/le-collagene-la-nouvelle-pepite-anti-aging" title="Le collag&egrave;ne en cosm&eacute;tique">collag&egrave;ne</a> animal&raquo; explique G&eacute;rard Redziniak, sp&eacute;cialiste en recherche biologie cutan&eacute;e, dermatologie, cosm&eacute;tologie et compl&eacute;ments alimentaires.</span></p>
<h2 style="text-align: left;"><b>Une probl&eacute;matique li&eacute;e &agrave; la d&eacute;nomination</b></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">G&eacute;rard Redziniak et C&eacute;line Couteau sont formels : le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal n&rsquo;existe pas puisqu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une mol&eacute;cule pr&eacute;sente exclusivement chez l&rsquo;animal. Et puis, <strong>le &laquo;collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal qui est cr&eacute;&eacute; en laboratoire ne reproduit qu&rsquo;une s&eacute;quence de la mol&eacute;cule du collag&egrave;ne compl&egrave;te&raquo;</strong> pr&eacute;cise C&eacute;line Couteau. Raison de plus de ne pas qualifier de collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal une mol&eacute;cule diff&eacute;rente somme toute du collag&egrave;ne animal. &laquo;On a le m&ecirc;me probl&egrave;me avec le lait ou la viande v&eacute;g&eacute;tale, cela n&rsquo;existe pas. Il faut que les marques soient &laquo;carr&eacute;es&raquo; en indiquant qu&rsquo;elles utilisent un extrait de telle plante pour obtenir une action similaire au collag&egrave;ne. S&rsquo;il s&rsquo;agit par exemple de glycoprot&eacute;ines, il faut dire que l&rsquo;on a utilis&eacute; des glycoprot&eacute;ines de tel ou tel v&eacute;g&eacute;tal. Et de m&ecirc;me si on utilise des acides amin&eacute;s ou encore des peptides&raquo; ajoute-t-elle. &laquo;On devrait peut-&ecirc;tre appeler la mol&eacute;cule Collag&egrave;ne-Like comme nous l&rsquo;avons vu avec le r&eacute;tinol&raquo; d&eacute;clare G&eacute;rard Redziniak.</span></p>
<h2 style="text-align: left;"><b>Le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal est-il efficace ?</b></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.3px;"><b>De l&rsquo;effet tenseur aux propri&eacute;t&eacute;s hydratantes du collag&egrave;ne conventionnel</b></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Le collag&egrave;ne est utilis&eacute; depuis longtemps dans le domaine cosm&eacute;tique. &laquo;Le collag&egrave;ne est un polym&egrave;re, il agit donc comme une sorte de pansement mol&eacute;culaire &agrave; la surface de la peau. Il poss&egrave;de des propri&eacute;t&eacute;s hydratantes et est connu pour son effet tenseur&raquo; explique G&eacute;rard Redziniak. Cet effet est toutefois visuel. Car <strong>comme l&rsquo;acide hyaluronique, le collag&egrave;ne est une grosse mol&eacute;cule qui ne p&eacute;n&egrave;tre pas dans la peau</strong>. &laquo;En revanche, les hydrolysats de collag&egrave;ne, qui permettent de p&eacute;n&eacute;trer dans la peau, sont utilis&eacute;s par l&rsquo;industrie pour agir en profondeur. On peut alors avoir une action int&eacute;ressante sur la souplesse cutan&eacute;e&raquo; d&eacute;taille l&rsquo;experte en formulation C&eacute;line Couteau.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;"><img src="https://cdn.nouvelles-esthetiques.com/storage/media/LNE787/Collagene/collagene-vegetal-actifs-cosmetiques-beaute-estheticienne-institut-beaute-787-3.webp" alt="" /></span></p>
<h3 style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.3px;"><b>Collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal : une efficacit&eacute; remise en question</b></span></h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Si on conna&icirc;t bien les effets du collag&egrave;ne animal sur la peau, il serait plus difficile de confirmer l&rsquo;action de son cousin v&eacute;g&eacute;tal. Car chaque laboratoire propose sa propre d&eacute;finition du collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal. &laquo;Certaines marques citent un nom de mol&eacute;cule chimique, d&rsquo;autres en revanche n&rsquo;indiquent presque rien et on ne sait finalement pas ce qui se cache derri&egrave;re le terme collag&egrave;ne&raquo; explique C&eacute;line Couteau. G&eacute;rard Redziniak rejoint l&rsquo;avis de C&eacute;line Couteau et se dit <strong>sceptique quant &agrave; l&rsquo;efficacit&eacute; du collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal sur les signes de l&rsquo;&acirc;ge</strong>. &laquo;Le collag&egrave;ne a une structure tri-peptidique ; le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal n&rsquo;a pas cette structure. Et puis, il n&rsquo;y a &agrave; ce jour pas assez d&rsquo;&eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es comparant les r&eacute;sultats du collag&egrave;ne conventionnel et du collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal&raquo; d&eacute;clare l&rsquo;expert en cosm&eacute;tologie.</span></p>
<blockquote>
<p><strong><span style="vertical-align: 2.0px; letter-spacing: -0.3px;">On devrait peut-&ecirc;tre appeler la mol&eacute;cule Collag&egrave;ne-Line comme nous l&rsquo;avons vu avec le r&eacute;tinol</span></strong><span style="vertical-align: 2.0px; letter-spacing: -0.3px;"><br /></span></p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Ce denier sugg&egrave;re la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;alisation d&rsquo;&eacute;tudes comparatives entre les deux mol&eacute;cules pour affirmer l&rsquo;efficacit&eacute; du collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal. &laquo;Cela co&ucirc;te n&eacute;anmoins beaucoup d&rsquo;argent. Il faudrait aller vers des &eacute;tudes assez compl&egrave;tes allant d&rsquo;&eacute;tudes in vitro en passant par des &eacute;tudes ex-vivo sur <a href="https://www.nouvelles-esthetiques.com/articles/metier/ne-passez-pas-a-cote-de-cette-clientele-anti-age-les-jeunes-femmes-1823" title="Les jeunes demandent des soins anti-&acirc;ge en institut">peau jeune</a> et peau &acirc;g&eacute;e. Ensuite, il faudrait r&eacute;aliser des tests cliniques o&ugrave; l&rsquo;on prend des panels de personnes jeunes et &acirc;g&eacute;es pour constater par des mesures biophysiques l&rsquo;efficacit&eacute; de ce collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal&raquo; d&eacute;taille G&eacute;rard Redziniak.</span></p>
<h2 style="text-align: left;"><b>Typology et le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal</b></h2>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Nous avons ainsi pu &eacute;changer avec Elisa Louveau, cheffe de projet recherche &amp; d&eacute;veloppement <a href="https://www.typology.com/">chez Typology</a>.</span></p>
<h3 style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.3px;"><b>Pouvez-vous pr&eacute;senter votre collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal ? De quoi est-il issu ?</b></span></h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Notre actif est un fragment biomim&eacute;tique de collag&egrave;ne humain de type I. Il est produit &agrave; partir de plantes non OGM cultiv&eacute;es en laboratoire gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;agriculture verticale. On peut leur en faire produire par un processus de bio-ing&eacute;nierie appel&eacute; &laquo;Syst&egrave;me d&rsquo;expression transitoire&raquo;, non OGM. <strong>En transf&eacute;rant un g&egrave;ne d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t dans une plante, elle peut alors synth&eacute;tiser la prot&eacute;ine cod&eacute;e par le g&egrave;ne</strong> (transcription-traduction-modifications post-traductionnelles). Nous obtenons une mol&eacute;cule qui imite la structure du collag&egrave;ne humain, avec les m&ecirc;mes propri&eacute;t&eacute;s fonctionnelles, sans recours &agrave; des sources animales.</span></p>
<h3 style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.3px;"><b>Quelle est son action sur la peau ? Comment la justifiez-vous ?</b></span></h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;"><strong>Les tests in vitro et in vivo du fabricant d&eacute;montrent qu&rsquo;il soutient la production naturelle de collag&egrave;ne et stimule ses effets dans la peau, contribuant &agrave; raffermir le derme et l&rsquo;&eacute;piderme</strong>, tout en retardant le vieillissement cellulaire. Nos tests in vivo sur nos produits ont d&eacute;montr&eacute; qu&rsquo;apr&egrave;s 28 jours d&rsquo;utilisation de notre s&eacute;rum A34, 78 % des pan&eacute;listes estiment que leur peau est plus ferme et 82 % la trouvent plus rebondie.</span></p>
<h3 style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.3px;"><b>Pourquoi avoir d&eacute;velopp&eacute; votre propre collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal et ne pas avoir mis&eacute; sur le collag&egrave;ne animal ?</b></span></h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Nous utilisons un actif que nous appelons &laquo;collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal&raquo;, que vous pouvez retrouver notamment dans ces deux produits :</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">- &laquo;A34 - S&eacute;rum Rides et Perte de Fermet&eacute; Collag&egrave;ne V&eacute;g&eacute;tal 1 % + Vitamine C 10 %&raquo;,</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">- &laquo;A50 - Cr&egrave;me Visage Rides et Ridules SPF 30 Collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal 1 % + Acide Hyaluronique&raquo;.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">Nous n&rsquo;avons pas recours au collag&egrave;ne d&rsquo;origine animale, car tous nos produits sont vegans, et cette option ne correspond pas aux valeurs &eacute;thiques de notre marque. Ainsi, notre actif n&rsquo;implique ni exploitation animale, ni p&ecirc;che intensive. Par ailleurs, nous n&rsquo;avons pas d&eacute;velopp&eacute; cet actif nous-m&ecirc;mes, nous avons opt&eacute; pour l&rsquo;actif d&rsquo;un fabricant hautement exp&eacute;riment&eacute; dans cette technologie.</span></p>
<h3 style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.3px;"><b>Qu&rsquo;avez-vous &agrave; r&eacute;pondre aux experts en formulation cosm&eacute;tique qui d&eacute;clarent que le collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal n&rsquo;existe pas ?</b></span></h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="letter-spacing: -0.1px;">En effet, le collag&egrave;ne est une prot&eacute;ine animale. Naturellement, les plantes ne produisent pas de collag&egrave;ne. Cependant, on peut leur en faire produire gr&acirc;ce au processus de bio-ing&eacute;nierie d&eacute;crit pr&eacute;c&eacute;demment. Cette technologie utilise les plantes comme des mini-usines &agrave; collag&egrave;ne, on obtient alors ce qu&rsquo;on peut appeler vulgairement du &laquo;collag&egrave;ne v&eacute;g&eacute;tal&raquo;, la mol&eacute;cule &eacute;tant identique &agrave; un fragment de collag&egrave;ne humain de type I.&nbsp;</span></p>
<hr />
<p style="text-align: justify;"><img src="https://cdn.nouvelles-esthetiques.com/storage/media/LNE787/Collagene/celine-couteau-collagene-vegetal.webp" alt="" style="text-align: start;" /><span style="text-align: start;">&nbsp;</span></p>
<h4>C&eacute;line Couteau, docteure en pharmacie,&nbsp;<span style="letter-spacing: -0.1px; text-align: justify;">sp&eacute;cialiste en cosm&eacute;tologie, co-cr&eacute;atrice du blog Regard sur les cosm&eacute;tiques.</span></h4>
<h4><img src="https://cdn.nouvelles-esthetiques.com/storage/media/LNE787/Collagene/gerard-redziniak-collagene-vegetal.webp" alt="" style="font-weight: 400;" /></h4>
<h4>G&eacute;rard Redziniak,&nbsp;<span style="letter-spacing: -0.1px; text-align: justify;">sp&eacute;cialiste en recherche biologie cutan&eacute;e, dermatologie, cosm&eacute;tologie et compl&eacute;ments alimentaires.</span></h4>

Des experts de la cosmétologie révèle si le collagène végétal existe ou pas.

Collagène végétal : mythe ou révolution ?  - Les Nouvelles Esthétiques  

Collagène végétal : mythe ou révolution ?

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Découvrez pourquoi l'inclusion de la cosmétique fraîche en institut de beauté peut être intéressante.

Pourquoi inclure la cosmétique fraîche en institut de beauté  - Les Nouvelles Esthétiques  

La cosmétique fraîche en institut de beauté

Pourquoi inclure la cosmétique fraîche en institut de beauté

L UTILITE DES PRODUITS COSMETIQUES 1

<h2>Les produits de soin et de beaut&eacute;, des produits essentiels pour l'estime de soi et le rapport aux autres</h2>
<p>Cette &eacute;tude confirme la dimension essentielle des produits d&rsquo;hygi&egrave;ne dans le quotidien des personnes interrog&eacute;es pour r&eacute;pondre &agrave; des besoins vitaux et pure-ment fonctionnels.</p>
<p>- 83 % des r&eacute;pondant.e.s indiquent que les produits de soin et de beaut&eacute; ont un effet positif sur l&rsquo;estime de soi. Parmi ces produits, le parfum (78 %) et les produits pour les cheveux (70 %) ressortent en priorit&eacute;.</p>
<p>-&nbsp;En plus de la recherche de bien-&ecirc;tre, un meilleur acc&egrave;s &agrave; ces produits aurait &eacute;galement de nombreux autres b&eacute;n&eacute;fices, notamment sur le plan interpersonnel,&nbsp;en am&eacute;liorant la relation des personnes d&eacute;munies &agrave; leur entourage et leur famille, et au monde ext&eacute;rieur en g&eacute;n&eacute;ral.</p>
<p>- L&rsquo;&eacute;tude confirme &eacute;galement l&rsquo;importance de la transmission des pratiques en mati&egrave;re d&rsquo;hygi&egrave;ne et de soin &agrave; ses enfants. 90 % des r&eacute;pondent.es d&eacute;clarent d&eacute;j&agrave; le faire, et 99 % d&rsquo;entre eux/elles estiment que c&rsquo;est important.</p>
<p>- L&rsquo;&eacute;tude met &eacute;galement en exergue le r&ocirc;le essentiel des ateliers de socio-esth&eacute;tique organis&eacute;s par les associations pour l&rsquo;appropriation de bonnes pratiques de soin. Ces ateliers sont des moments de d&eacute;tente, de relaxation pour 79 % des r&eacute;pondant.es, et de convivialit&eacute; pour 64 % d&rsquo;entre eux/elles. Ces parenth&egrave;ses donnent le sentiment d&rsquo;&ecirc;tre en dehors de la pr&eacute;carit&eacute; et permettent d&rsquo;enclencher un parcours de conqu&ecirc;te de l&rsquo;estime de soi et de reconstruction n&eacute;cessaire pour renouer avec l&rsquo;insertion sociale et professionnelle.</p>
<h2>Renforcer la collaboration entre les entreprises du secteur cosm&eacute;tique et les associations de dons pour lutter contre la pr&eacute;carit&eacute; avec efficacit&eacute;</h2>
<p>L&rsquo;&eacute;tude montre le r&ocirc;le essentiel des associations dans la transmission des pratiques relatives &agrave; la beaut&eacute; et la n&eacute;cessit&eacute; de poursuivre une collaboration &eacute;troite avec les entreprises cosm&eacute;tiques donatrices, qui, au-del&agrave; de garantir un acc&egrave;s &agrave; leurs produits par des dons, peuvent aussi apporter leurs comp&eacute;tences et leur savoir-faire, et les mettre au service des personnes fragilis&eacute;es.</p>
<p>En conclusion, l&rsquo;&eacute;tude souligne la n&eacute;cessit&eacute; pour les entre-prises d&rsquo;inscrire leurs dispositifs de dons aux associations dans une d&eacute;marche de partenariat engag&eacute; et durable. Il s&rsquo;agit de &laquo;mieux donner&raquo; aux associations, pour permettre aux personnes fragilis&eacute;es qu&rsquo;elles accompagnent de retrouver une routine quotidienne de soins adapt&eacute;s au plus pr&egrave;s de leurs besoins, avec des gammes &eacute;largies et un choix diversifi&eacute; de produits &agrave; disposition. C&rsquo;est gr&acirc;ce &agrave; ces efforts que les produits de soin et de beaut&eacute; joueront pleinement leur r&ocirc;le &eacute;mancipateur pour les plus d&eacute;munis.</p>
<p>&laquo;Cette &eacute;tude vient corroborer le constat que nous faisons au quotidien &agrave; travers les 1 600 associations de lutte contre la pr&eacute;carit&eacute; qui sont accompagn&eacute;es par l&rsquo;Agence du Don en Nature : les produits de soin et de beaut&eacute; jouent un r&ocirc;le essentiel dans le parcours de r&eacute;insertion des publics aux parcours fragiles. La conqu&ecirc;te de notre individualit&eacute; est une condition pr&eacute;alable &agrave; notre &eacute;panouissement dans les diff&eacute;rentes sph&egrave;res de la soci&eacute;t&eacute; et notre capacit&eacute; &agrave; construire des bases solides et sereines pour le futur. Faciliter l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; ces produits et contribuer &agrave; la transmission des bonnes pratiques dans leur utilisation est un levier formidable sur lequel les entreprises cosm&eacute;tiques se mobilisent depuis de nombreuses ann&eacute;es &agrave; nos c&ocirc;t&eacute;s et elles doivent plus que jamais continuer &agrave; le faire, en appui de l&rsquo;action remarquable des associations de solidarit&eacute; qui &oelig;uvrent aupr&egrave;s des plus d&eacute;munis&raquo; indique Romain Canler, Directeur g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Agence du Don en Nature.</p>
<p>&laquo;Cette &eacute;tude d&eacute;montre et objective l&rsquo;utilit&eacute;, sociale et soci&eacute;tale, des produits cosm&eacute;tiques. Loin d&rsquo;&ecirc;tre futiles, des produits comme les parfums, les cr&egrave;mes de soins ou le maquillage se r&eacute;v&egrave;lent d&eacute;terminants pour l&rsquo;estime de soi, la confiance, l&rsquo;insertion sociale des personnes en situation de pr&eacute;carit&eacute;. Les entreprises cosm&eacute;tiques sont engag&eacute;es depuis longtemps dans l&rsquo;accompagnement des personnes fragilis&eacute;es. Les dons&nbsp;du secteur de l&rsquo;hygi&egrave;ne-beaut&eacute; repr&eacute;sentent 40 % des dons non-alimentaires en France, ce qui en fait le premier secteur donateur. Nous continuerons &agrave; mobiliser l&rsquo;ensemble des entre-prises pour offrir des produits cosm&eacute;tiques qui r&eacute;pondent au plus pr&egrave;s des besoins des b&eacute;n&eacute;ficiaires (des gammes &eacute;largies, un renouvellement r&eacute;gulier, un choix diversifi&eacute;) et pour multi-plier les initiatives d&rsquo;accompagnement, notamment les ateliers socio-esth&eacute;tiques&raquo; souligne Emmanuel Guichard, D&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la FEBEA.&nbsp;&nbsp;</p>

La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) et l’Agence du Don en Nature (ADN) ont présenté les résultats d’une étude inédite sur l’utilité sociale des produits d’hygiène, de soin et de beauté auprès de personnes en situation de précarité.

L'utilité des produits cosmétiques pour les personnes en situation de précarité  - Magazine  

L'utilité des produits cosmétiques pour les personnes en situation de précarité

INNOVATION COSMETIQUE LA PLURALITE 1

Innovation cosmétique : la pluralité des enjeux R & D :  -   Les Nouvelles Esthétiques

Innovation cosmétique : la pluralité des enjeux R & D  - Magazine  

Innovation cosmétique : la pluralité des enjeux R & D

<p>Concevoir un produit implique de r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; toutes les &eacute;tapes de son cycle de vie (fabrication ou extraction des mati&egrave;res premi&egrave;res, production, transport, utilisation et fin de vie) et &agrave; toutes les parties prenantes impact&eacute;es par le produit.</p>
<h2>L'impact environnemental d'un cosm&eacute;tique</h2>
<h3>L&rsquo;empreinte carbone</h3>
<p>L&rsquo;empreinte carbone est la quantit&eacute; de gaz &agrave; effet de serre (C02), &eacute;mise tout au long de la vie du cosm&eacute;tique. Ces &eacute;missions de CO2 contribuent au r&eacute;chauffement et au d&eacute;r&egrave;glement climatique. Il est, par cons&eacute;quent, essentiel de les r&eacute;duire.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Quels leviers pour la R &amp; D ?</span></p>
<p>On peut, par exemple, travailler sur la r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;mission de C02 li&eacute;e au packaging, mais aussi sur la naturalit&eacute; des formules, visant &agrave; substituer les mati&egrave;res premi&egrave;res d&rsquo;origine p&eacute;trochimique, issues des &eacute;nergies fossiles, par leurs &eacute;quivalents naturels et renouvelables, d&egrave;s lors que les conditions de culture ou de collecte respectent la biodiversit&eacute;.</p>

GROSSESSE 1

<h2>Opinionway donne la parole aux femmes sur une p&eacute;riode forte dans la vie : la grossesse</h2>
<p>Dans le cadre d&rsquo;un sondage in&eacute;dit pour Ozalys, Opinionway a souhait&eacute; d&eacute;crypter les attentes des Fran&ccedil;aises en mati&egrave;re de cosm&eacute;tiques.</p>
<p>4 enseignements forts :</p>
<p>La grossesse est une p&eacute;riode durant laquelle les femmes font tr&egrave;s attention &agrave; leurs cosm&eacute;tiques et sont &agrave; l&rsquo;&eacute;coute des conseils des professionnels de sant&eacute; Selon l&rsquo;&eacute;tude Opinionway, lors d&rsquo;une grossesse, une femme sur deux d&eacute;clare qu&rsquo;elle regardera minutieusement la liste des ingr&eacute;dients des produits cosm&eacute;tiques (51 %).</p>
<p>La p&eacute;riode de grossesse exacerbe la vigilance des femmes vis-&agrave;-vis des produits cosm&eacute;tiques : pr&egrave;s de trois femmes sur quatre ne font confiance qu&rsquo;&agrave; une s&eacute;lection de produits durant cette p&eacute;riode (73 %) et deux tiers auront le r&eacute;flexe de se tourner vers les produits qu&rsquo;elles connaissent bien (64 %).</p>
<p>Un quart se dit pr&ecirc;te &agrave; utiliser une application pour choisir ses produits cosm&eacute;tiques (25 %). Huit Fran&ccedil;aises sur dix font confiance &agrave; des professionnels pour leurs achats de cosm&eacute;tique (81 %) alors qu&rsquo;elles ne sont que deux sur dix &agrave; suivre l&rsquo;avis des m&eacute;dias ou des influenceuses (20 %).</p>
<p>Cependant, les plus jeunes sont plus susceptibles de suivre les recommandations des m&eacute;dias et/ou des influenceuses : 38 % des moins de 35 ans, +18 points par rapport &agrave; la moyenne. 41 % des moins de 35 ans ont &eacute;galement tendance &agrave; utiliser davantage les applications mobiles pour choisir leurs produits (+16 points par rapport &agrave; la moyenne).</p>
<h3>Les cosm&eacute;tiques &laquo;made in France&raquo; et le logo &laquo;femme enceinte&raquo; : deux attentes claires des Fran&ccedil;aises pendant la grossesse</h3>
<p>Plus de 8 femmes sur 10 d&eacute;clarent pr&eacute;f&eacute;rer les produits fabriqu&eacute;s en France, en ligne, avec le d&eacute;sir des Fran&ccedil;ais de privil&eacute;gier le made in France suite &agrave; la crise sanitaire.</p>
<p>Pendant la grossesse :</p>
<p>- 80 % des Fran&ccedil;aises se tournent vers les produits d&rsquo;origine naturelle,</p>
<p>- 66 % consid&egrave;rent les produits bio meilleurs pour la sant&eacute;.</p>
<p>Au-del&agrave; des produits aux caract&eacute;ristiques naturelles et bio, les femmes sont attentives &agrave; la nocivit&eacute; du produit pour la grossesse : pour plus de deux femmes sur trois, le logo &laquo;femme enceinte&raquo; est rassurant (69 %) et la pr&eacute;sence d&rsquo;un logo &laquo;interdit aux femmes enceintes&raquo; leur ferait renoncer &agrave; leur achat (67 %, dont 40 % tout &agrave; fait).</p>
<p>Les futures mamans sont particuli&egrave;rement attentives : 85 % des femmes ayant le projet d&rsquo;avoir un enfant sont rassur&eacute;es par la pr&eacute;sence d&rsquo;un logo &laquo;femme enceinte&raquo; (+16 points par rapport &agrave; la moyenne) et 78 % d&rsquo;entre elles n&rsquo;ach&egrave;teraient pas de produit ayant le logo &laquo;interdit aux femmes enceintes&raquo; (+11 points par rapport &agrave; la moyenne).</p>
<h3>Les femmes trouvent difficile de d&eacute;crypter la composition de leurs produits</h3>
<p>Si les femmes s&rsquo;int&eacute;ressent &agrave; la qualit&eacute; des produits qu&rsquo;elles consomment :</p>
<p>- une large majorit&eacute; trouve tout de m&ecirc;me difficile de d&eacute;crypter la liste des ingr&eacute;dients : 82 % (dont 33 % de oui, tout &agrave; fait),</p>
<p>- et plus d&rsquo;une sur deux d&eacute;clare ne pas avoir la capacit&eacute; de distinguer les bons des mauvais ingr&eacute;dients (54 %).</p>
<p>Conscientes des risques pour la peau en cas d&rsquo;exposition au soleil pendant la grossesse, elles se montrent particuli&egrave;rement attentives &agrave; la composition des soins solaires et cosm&eacute;tiques durant cette p&eacute;riode (71 %).</p>
<p>Une minorit&eacute; mais 16 % quand m&ecirc;me, iraient jusqu&rsquo;&agrave; fabriquer elles-m&ecirc;mes leurs produits cosm&eacute;tiques pendant la grossesse pour &ecirc;tre certaines de leur composition. La proportion augmente aupr&egrave;s des femmes de moins de 35 ans, signe d&rsquo;une sensibilisation plus importante de cette g&eacute;n&eacute;ration au do it yourself.</p>
<p class="p1" style="margin: 0px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: Helvetica; color: #0f0200;"></p>

Ozalys met en avant les perceptions des femmes de leur consommation de cosmétiques pendant la grossesse, leurs besoins et éventuelles craintes.

Cosmétiques et grossesse : quelles sont les attentes des Françaises ?  - Magazine  

Cosmétiques et grossesse : quelles sont les attentes des Françaises ?

DES INGREDIENTS HORS DU COMMUN 1

Les produits intègrent de plus en plus des actifs très spéciaux, surprenants mais très efficaces. Certains viennent de l’alimentation, d’autres de la relaxation et d’autres enfin sont végétaux et exclusifs. Qu’en est-il exactement ?

Des ingrédients hors du commun  - Magazine  

Des ingrédients hors du commun

<h2>La bave d'escargot, l'ingr&eacute;dient &laquo;miracle&raquo;</h2>
<p>Pr&eacute;cisons tout d&rsquo;abord que concernant les actifs issus des animaux, la l&eacute;gislation en Europe impose des limitations tr&egrave;s strictes, ce qui est diff&eacute;rent en Asie ou aux USA. Tr&egrave;s connu et appr&eacute;ci&eacute; en Chine, la bave d&rsquo;escargot est un actif si efficace qu&rsquo;il est int&eacute;gr&eacute; dans des formules dermatologiques comme cicatrisant et anti-inflammatoire. Il traite le psoriasis, l&rsquo;ecz&eacute;ma, ou les br&ucirc;lures. Ce qu&rsquo;on nomme bave est en fait le mucus que l&rsquo;animal s&eacute;cr&egrave;te afin de glisser, d&rsquo;adh&eacute;rer aux parois les plus verticales et comme trace de reconnaissance parmi les gast&eacute;ropodes. Or, c&rsquo;est ce mucus qui fait l&rsquo;objet de recherches et d&rsquo;&eacute;tudes scientifiques et qui se r&eacute;v&egrave;le &ecirc;tre un actif exceptionnel car, au-del&agrave; de contenir presque 99 % d&rsquo;eau, il est riche en sodium (entre 0,6 et 1,7 g/L), potassium (entre 0,2 et 0,8 g/L) et magn&eacute;sium (entre 0,4 et 1,5 g/L).</p>
<p>Et en mati&egrave;res organiques : l&rsquo;allanto&iuml;ne, un actif apaisant utilis&eacute; dans tout type de cosm&eacute;tiques pour peaux sensibles ou sujettes aux irritations (50 mg/L de mucus (Helix aspersa), l&rsquo;acide glycolique, un alpha-hydroxy acide, tr&egrave;s souvent utilis&eacute; dans les produits anti-&acirc;ge et les produits &eacute;claircissants (3,3 g/L).</p>

QUAND LES MARQUES DE COSMETIQUES VONT PLUS LOIN 1

<p>Malgr&eacute; l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; du 5 janvier 2005 (modifiant l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; du 6 f&eacute;vrier 2001) interdisant l&rsquo;utilisation de 500 substances class&eacute;es dangereuses pour l&rsquo;environnement et suspect&eacute;es d&rsquo;engendrer des maladies ou des probl&egrave;mes de fertilit&eacute;, de nombreuses &eacute;tudes montrent la toxicit&eacute; de composants contenus dans certains cosm&eacute;tiques conventionnels (entendez l&agrave; non bio). Le manque de tra&ccedil;abilit&eacute; sur l&rsquo;origine de ces ingr&eacute;dients controvers&eacute;s, le cocktail chimique excessif et le manque de connaissances sur le long terme de l&rsquo;absorption par la peau de ces substances engendrent une prise de conscience chez le consommateur de produits cosm&eacute;tiques. Il est en attente de qualit&eacute;, de naturel, de transparence, de respect de la biodiversit&eacute; et d&rsquo;&eacute;quit&eacute;. Les chiffres sont clairs : les achats de cosm&eacute;tiques bio et naturels qui repr&eacute;sentaient moins de 15 % en 2013, puis 43 % en 2017 sont sup&eacute;rieurs &agrave; 60 % en 2020 !</p>
<h2>La d&eacute;couverte d'une vie plus &laquo;slow&raquo;</h2>
<p>La crise du Covid-19 aura au moins permis de faire reculer le Jour du D&eacute;passement en 2020 et de montrer au monde qu&rsquo;un mode de vie plus &lsquo;&rsquo;slow&rsquo;&rsquo;, qu&rsquo;une consommation moindre, et qu&rsquo;un arr&ecirc;t de certaines industries extr&ecirc;mement d&eacute;vastatrices ont inexorablement engendr&eacute; des bienfaits sur la qualit&eacute; de l&rsquo;air, nos ressources en eau et l&rsquo;empreinte carbone, entre autres. Surfant sur cette &eacute;nergie positive, l&rsquo;envie de faire leur part et une augmentation de la demande des consomm&rsquo;acteurs, certaines marques de cosm&eacute;tiques ne veulent plus se contenter de faire QUE du bio.</p>
<h2>Les engagements de marques pr&eacute;curseurs</h2>
<p>Dans l&rsquo;objectif de cr&eacute;er un march&eacute; de la cosm&eacute;tique plus raisonnable, les marques innovent et mettent en place divers proc&eacute;d&eacute;s tr&egrave;s int&eacute;ressants. Sans vous spoiler l&rsquo;article, j&rsquo;avoue ne pas avoir trouv&eacute; LA marque qui rassemble l&rsquo;ensemble de ces belles id&eacute;es mais elles sont de plus en plus nombreuses &agrave; rassembler de beaux concepts.</p>
<h3>Un format plus &eacute;conomique</h3>
<p>Les cosm&eacute;tiques solides ont cette capacit&eacute; &agrave; &ecirc;tre plus &eacute;conomiques : un produit bio solide de 40 gr, comme un shampoing ou un d&eacute;odorant, peut suffire &agrave; une personne pendant plus de deux mois. Le produit sera bien rentabilis&eacute; car il n&rsquo;y a pas de perte de r&eacute;sidu au fond de la bo&icirc;te ou sur les parois. Ils sont aussi tr&egrave;s souvent rechargeables, ce qui &eacute;vite d&rsquo;acheter une nouvelle bo&icirc;te. Bo&icirc;te qui finira au mieux au recyclage, ce qui n&rsquo;est pas une solution en soi, mais il faudrait un autre article pour d&eacute;crier le recyclage&hellip;</p>
<h3>Les plantes de saison et locales</h3>
<p>La culture de certains actifs naturels co&ucirc;te cher et peut donner lieu &agrave; du gaspillage comme celle de l&rsquo;avocat. Cultiver des champs entiers d&rsquo;avocats pour en extraire l&rsquo;huile va consommer &eacute;norm&eacute;ment d&rsquo;eau. Avocats qui seront tr&egrave;s probablement cultiv&eacute;s en Am&eacute;rique du Sud, l&rsquo;empreinte carbone de la culture et du transport risquent donc de fortement assombrir l&rsquo;engagement &eacute;coresponsable de la d&eacute;marche. C&rsquo;est pour cela que de plus en plus de marques cultivent elles-m&ecirc;mes ou cr&eacute;ent des partenariats avec des cultivateurs proches de chez elles utilisant les plantes de saison. L&rsquo;empreinte carbone pour le transport est diminu&eacute;e. Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;&eacute;nergie utilis&eacute;e pour chauffer des serres lorsque les plantes ne sont pas de saison. La permaculture est de mise !</p>
<h3>Les pots consign&eacute;s</h3>
<p>Plusieurs marques cherchent &agrave; arr&ecirc;ter l&rsquo;utilisation du plastique pour leurs cosm&eacute;tiques (car ils ne se recyclent jamais &agrave; 100 %). Si votre cliente rapporte son contenant en verre dans votre institut, r&eacute;cup&egrave;re sa consigne souvent sous forme d&rsquo;avoir et repart avec un nouveau cosm&eacute;tique, alors le b&eacute;n&eacute;fice est d&eacute;cupl&eacute; : votre cliente fait une petite &eacute;conomie sur le prix d&rsquo;achat, vous &ecirc;tes s&ucirc;re qu&rsquo;elle reviendra chez vous acheter un nouveau produit et pourquoi pas profiter de vos prestations. Vous pourrez retourner les pots vides &agrave; la marque afin qu&rsquo;elle les nettoie et les r&eacute;utilise sans avoir &agrave; utiliser l&rsquo;&eacute;nergie n&eacute;cessaire pour recycler un contenant.</p>
<h3>L&rsquo;emballage autour des cosm&eacute;tiques</h3>
<p>On prend parfois quelques habitudes et, avec le temps, on se demande pourquoi nous l&rsquo;avons trouv&eacute; bien un jour. Je parle des emballages de cosm&eacute;tiques, du packaging. Pour la marque, c&rsquo;&eacute;tait un moyen d&rsquo;avoir plus de place pour mettre son logo, sa communication, ses couleurs, les recommandations et la liste des ingr&eacute;dients. Pour les esth&eacute;ticiennes, c&rsquo;est un moyen de faire un lin&eacute;aire avec m&eacute;ticulosit&eacute; et parfois de r&eacute;viser les informations not&eacute;es dessus. Pour les clientes, c&rsquo;&eacute;tait une utilisation qui durait quelques instants, avant d&rsquo;arriver &agrave; la poubelle. La solution ? Mettre un QR code avec la liste INCI et les indications d&rsquo;utilisation, ou tout simplement &eacute;crire ces informations sur le pot directement. Et voil&agrave; comment on fait des &eacute;conomies de carton, de mat&eacute;riel de calage, d&rsquo;encre, de place, de poids et de d&eacute;chets dans les poubelles.</p>
<h3>L&rsquo;emballage lors de la livraison</h3>
<p>Papier bulle, polystyr&egrave;ne&hellip; Quel est le meilleur moyen de caler sa commande ? Oui, le polystyr&egrave;ne est un d&eacute;riv&eacute; du p&eacute;trole. Non, il ne faut pas le mettre au recyclage poubelle jaune mais dans une d&eacute;ch&egrave;terie. Oui, il finit souvent dans la nature car il s&rsquo;envole facilement lors des phases de transport ou de changement de contenant. La meilleure solution : faire avec ce que vous pensiez jeter : un bout de carton que l&rsquo;on peut d&eacute;chirer ou froisser ou rendre en frisure, un rouleau de papier autocollant termin&eacute;, des impressions qui ont &eacute;t&eacute; faites par erreur ou qui ne sont plus utiles, un emballage re&ccedil;u&hellip; Les solutions sont tellement nombreuses ! Un petit tour dans l&rsquo;institut, dans la poubelle de recyclage et le tour est jou&eacute; ! C&rsquo;est &eacute;conomique pour la marque qui r&eacute;utilise ce dont elle dispose d&eacute;j&agrave;, cela &eacute;vite le transport des mat&eacute;riaux de calage neufs et leur production de facto, et vous pouvez les garder ou les offrir &agrave; un autre commer&ccedil;ant pour un nouvel envoi de produits &agrave; des clientes. Tout le monde y gagne. Il n&rsquo;y a qu&rsquo;&agrave; appeler votre marque et lui en glisser deux mots.</p>
<h3>Les dons &agrave; des associations</h3>
<p>Quand une marque d&eacute;bute et qu&rsquo;elle a d&eacute;j&agrave; pris des engagements envers une association, on dit chapeau ! La plus connue est probablement 1 % pour la Plan&egrave;te (onepercentfortheplanet) dont la mission est d&rsquo;augmenter la philanthropie environnementale et d&rsquo;aider financi&egrave;rement les actions sur le terrain gr&acirc;ce au 1 % de b&eacute;n&eacute;fices des soci&eacute;t&eacute;s adh&eacute;rentes. Il y a des milliers de causes &agrave; soutenir et, &agrave; travers cette action, le consommateur se sent fier de son acte d&rsquo;achat. Il est donc important pour les revendeurs, les esth&eacute;ticiennes, d&rsquo;appuyer sur ce point afin de valoriser votre cliente. Le consommateur devient consomm&rsquo;acteur par son simple choix d&rsquo;achat.</p>
<h3>La politique soci&eacute;tale</h3>
<p>Dans une autre cat&eacute;gorie que les &eacute;conomies de production et le repartage des b&eacute;n&eacute;fices cit&eacute;s ci-dessus, parlons de la place de l&rsquo;humain dans ces soci&eacute;t&eacute;s de cosm&eacute;tiques novatrices. Souvent petites et familiales, certaines soci&eacute;t&eacute;s s&rsquo;engagent dans la prise en compte des travailleurs. Parfois en reconversion professionnelle, en retour &agrave; l&rsquo;emploi ou en situation de handicap, elles mettent en place une politique RSE pour &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;&eacute;coute des salari&eacute;s et de leur bien-&ecirc;tre au travail. Acc&egrave;s aux formations, heures de travail adapt&eacute;es, &eacute;quipement de qualit&eacute; et appropri&eacute; sont au coeur de leur politique soci&eacute;tale.</p>
<h2>Conclusion</h2>
<p>Voici un aper&ccedil;u de belles &eacute;volutions de ces cr&eacute;ateurs de cosm&eacute;tiques bio qui ne se contentent pas de s&rsquo;engager, qu&rsquo;un peu, pour un monde meilleur. Nous savons que le marketing &lsquo;&rsquo;bio&rsquo;&rsquo; est en vogue et fonctionne. Poussons tous maintenant un peu plus loin nos engagements et nos promesses. Prendre soin de nous et des futures g&eacute;n&eacute;rations doit &ecirc;tre une remise en cause plus globale. On s&rsquo;en fait souvent tout un monde, alors qu&rsquo;en fait, tout est possible si on le veut vraiment !</p>

Quand les marques de cosmétiques vont plus loin que le bio :  -   Les Nouvelles Esthétiques

Quand les marques de cosmétiques vont plus loin que le bio  - Magazine  

Quand les marques de cosmétiques vont plus loin que le bio

<p>Malgr&eacute; l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; du 5 janvier 2005 (modifiant l&rsquo;Arr&ecirc;t&eacute; du 6 f&eacute;vrier 2001) interdisant l&rsquo;utilisation de 500 substances class&eacute;es dangereuses pour l&rsquo;environnement et suspect&eacute;es d&rsquo;engendrer des maladies ou des probl&egrave;mes de fertilit&eacute;, de nombreuses &eacute;tudes montrent la toxicit&eacute; de composants contenus dans certains cosm&eacute;tiques conventionnels (entendez l&agrave; non bio). Le manque de tra&ccedil;abilit&eacute; sur l&rsquo;origine de ces ingr&eacute;dients controvers&eacute;s, le cocktail chimique excessif et le manque de connaissances sur le long terme de l&rsquo;absorption par la peau de ces substances engendrent une prise de conscience chez le consommateur de produits cosm&eacute;tiques. Il est en attente de qualit&eacute;, de naturel, de transparence, de respect de la biodiversit&eacute; et d&rsquo;&eacute;quit&eacute;. Les chiffres sont clairs : les achats de cosm&eacute;tiques bio et naturels qui repr&eacute;sentaient moins de 15 % en 2013, puis 43 % en 2017 sont sup&eacute;rieurs &agrave; 60 % en 2020 !</p>
<h2>La d&eacute;couverte d'une vie plus &laquo;slow&raquo;</h2>
<p>La crise du Covid-19 aura au moins permis de faire reculer le Jour du D&eacute;passement en 2020 et de montrer au monde qu&rsquo;un mode de vie plus &lsquo;&rsquo;slow&rsquo;&rsquo;, qu&rsquo;une consommation moindre, et qu&rsquo;un arr&ecirc;t de certaines industries extr&ecirc;mement d&eacute;vastatrices ont inexorablement engendr&eacute; des bienfaits sur la qualit&eacute; de l&rsquo;air, nos ressources en eau et l&rsquo;empreinte carbone, entre autres.</p>

COSMETIQUE EMOTIVE 1

<p>&Agrave; l&rsquo;&egrave;re post-Covid, les professionnels de la beaut&eacute; et du bien-&ecirc;tre constatent un r&eacute;el changement des centres d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des clientes. C&rsquo;est pourquoi, toute l&rsquo;industrie de l&rsquo;esth&eacute;tique recherche de nouvelles perspectives et approches en termes de soins, de revenus &eacute;volutifs, de croissance et de fid&eacute;lisation clients.</p>
<h2>La tendance bio, mais pas que...</h2>
<p>Depuis 2020, le taux de croissance et l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour les cosm&eacute;tiques biologiques et naturels ont mont&eacute; en fl&egrave;che : +32 % par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes ! Plus que jamais, les consommateurs privil&eacute;gient les marques respectueuses de l&rsquo;environnement et transparentes quant aux ingr&eacute;dients qu&rsquo;elles utilisent. Mais ce n&rsquo;est pas tout ! Les clientes montrent &eacute;galement leur nouvel int&eacute;r&ecirc;t pour le bien-&ecirc;tre mental. Le lien entre l&rsquo;esprit, le corps et la peau n&rsquo;est pas nouveau, c&rsquo;est une perspective de niche connue auparavant dans le monde professionnel du bien-&ecirc;tre, mais cette tendance s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re d&eacute;sormais aupr&egrave;s des clientes particuli&egrave;res. En effet, la promesse d&rsquo;une offre multisensorielle qui ne cible pas seulement l&rsquo;action esth&eacute;tique mais qui oriente les clientes vers l&rsquo;estime de soi, la bienveillance, l&rsquo;anti-stress et l&rsquo;acceptation du changement, est un concept qui offre un positionnement unique pour les instituts qui cherchent &agrave; se diff&eacute;rencier et attirer la curiosit&eacute; et la fid&eacute;lit&eacute; des clientes.</p>
<h2>Le r&ocirc;le des &eacute;motions</h2>
<p>C&rsquo;est dans le syst&egrave;me limbique que la notion d&rsquo;&eacute;motions prend vie : en r&eacute;ponse &agrave; certains stimuli, le cerveau envoie des signaux - sous la forme d&rsquo;&eacute;motions, pour inciter les personnes &agrave; r&eacute;agir. Toutes les &eacute;motions, que ce soit la joie, la col&egrave;re, la paix ou l&rsquo;excitation, sont des exp&eacute;riences psycho-physiologiques qui peuvent provoquer des r&eacute;actions physiques (acc&eacute;l&eacute;ration du rythme cardiaque, chair de poule, transpiration, sensation d&rsquo;oppression dans la gorge), susciter certains souvenirs (d&rsquo;un &ecirc;tre cher ou du temps pass&eacute;), ou inciter les personnes &agrave; r&eacute;agir mentalement, physiquement ou &eacute;motionnellement (manifestation d&rsquo;&eacute;motions).</p>
<h2>La connexion Esprit-Peau-Corps</h2>
<p>Lorsque vos clientes ressentent des &eacute;motions n&eacute;gatives et qu&rsquo;elles ne les expriment pas, celles-ci se manifestent dans leur corps et &agrave; travers leur peau, impactant leur sant&eacute; et leur bien-&ecirc;tre en g&eacute;n&eacute;ral. Les &eacute;motions et les r&eacute;ponses de leur corps sont intrins&egrave;quement li&eacute;es : des &eacute;motions refoul&eacute;es, contenues, inexprim&eacute;es ou mal dig&eacute;r&eacute;es peuvent cr&eacute;er un &eacute;tat de stress pr&eacute;judiciable &agrave; certaines parties de leur corps et de leur peau, et donc &agrave; leur bien-&ecirc;tre et &agrave; leur beaut&eacute;.</p>
<h3>Lorsqu&rsquo;une &eacute;motion est refoul&eacute;e&hellip;</h3>
<p>Deux &eacute;tudes r&eacute;centes, ainsi que le domaine ancien de la massoth&eacute;rapie, ont montr&eacute; la relation que les &eacute;motions ont sur la condition physique - montrant que les &eacute;motions n&eacute;gatives n&rsquo;ont pas seulement un effet cognitif, mais que l&rsquo;expression non verbale de certaines &eacute;motions peuvent prendre place dans le corps sous forme de tensions, de blocages ou de courbatures. La tendance des &eacute;motions &agrave; affecter la peau refl&egrave;te le m&ecirc;me concept : la peau est souvent connue comme le &ldquo;r&eacute;cipient de notre psych&eacute;&rdquo;, form&eacute;e &agrave; partir de ce que nous ressentons. Notre peau et l&rsquo;image que nous avons de nousm&ecirc;mes sont inextricablement li&eacute;es, d&rsquo;o&ugrave; son importance dans la manifestation de nos &eacute;motions.</p>
<p>D&rsquo;un point de vue physiologique, la peau est un organe li&eacute; aux activit&eacute;s &eacute;motionnelles : rougeurs, &eacute;ruptions cutan&eacute;es, p&acirc;leur, transpiration, d&eacute;mangeaisons : autant de r&eacute;actions qui peuvent &ecirc;tre des cons&eacute;quences d&rsquo;activation somatique, de stress et d&rsquo;anxi&eacute;t&eacute;. La relation entre la d&eacute;tresse psychologique, ou les &eacute;motions n&eacute;gatives, et la peau a toujours &eacute;t&eacute; un sujet de grand int&eacute;r&ecirc;t pour les chercheurs et les cliniciens. L&rsquo;&eacute;piderme humain a une r&eacute;action imm&eacute;diate au stress mental, &agrave; tel point que plusieurs auteurs ont &eacute;t&eacute; prolifiques pour d&eacute;montrer la &laquo;connexion cerveau-peau&raquo; (Paus, Theoharides, &amp; Arck, 2006 ; Arck et al., 2010).</p>
<h2>Comment d&eacute;velopper cette connexion Esprit-Peau-Corps ?</h2>
<blockquote>
<p>Les esth&eacute;ticiennes peuvent adopter des approches holistiques multisensorielles combinant des produits biologiques et efficaces avec des techniques de soins ciblant les &eacute;motions de leurs clientes.</p>
</blockquote>
<p>En effet, &agrave; travers des intentions pr&eacute;cises (le soin doit &ecirc;tre guid&eacute; par la volont&eacute; d&rsquo;impacter la peau et le corps &agrave; travers une &eacute;motion positive), des techniques &eacute;nerg&eacute;tiques ou de soin, et les parfums et ar&ocirc;mes des produits utilis&eacute;s, l&rsquo;approche &eacute;motionnelle du soin vous permet de puiser &agrave; la source les probl&egrave;mes cutan&eacute;s et physiques de vos clientes pour r&eacute;soudre leurs tensions superficielles tout en les guidant vers un &eacute;tat d&rsquo;esprit harmonis&eacute; et positif. &Agrave; la fin du soin, elles repartent avec &agrave; la fois les bienfaits d&rsquo;un soin professionnel, et les bienfaits d&rsquo;un voyage &eacute;motionnel vers la positivit&eacute;.</p>
<h3>En pratique, comment travailler sur les &eacute;motions ?</h3>
<p>La Cosm&eacute;tique &Eacute;motive est une approche holistique compl&egrave;te qui propose plusieurs niveaux d&rsquo;action pour lib&eacute;rer les &eacute;motions tout en procurant un soin de qualit&eacute;. &Agrave; travers nos sens, les produits et les techniques utilis&eacute;s, la Cosm&eacute;tique &Eacute;motive offre &agrave; vos clientes une exp&eacute;rience de bien-&ecirc;tre unique et authentiquement diff&eacute;rente d&rsquo;un soin traditionnel. Voici quelques m&eacute;thodes multisensorielles pour guider vos clientes dans un voyage int&eacute;rieur :</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">L&rsquo;aromath&eacute;rapie</span></p>
<p>V&eacute;ritable tr&eacute;sor de la nature, le monde v&eacute;g&eacute;tal vous offre une source quasi infinie de principes actifs telles les huiles essentielles. Obtenues &agrave; partir de plantes distill&eacute;es &agrave; la vapeur, l&rsquo;aromath&eacute;rapie utilise ces concentr&eacute;s aromatiques pour leurs propri&eacute;t&eacute;s physiologiques, &eacute;nerg&eacute;tiques et psycho-&eacute;motionnelles prouv&eacute;es scientifiquement.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">L&rsquo;olfactoth&eacute;rapie</span></p>
<p>L&rsquo;olfactoth&eacute;rapie est li&eacute;e &agrave; l&rsquo;odorat. C&rsquo;est une m&eacute;thode de soins qui utilise les odeurs pour apporter du bien-&ecirc;tre &agrave; vos clientes. En effet, leur sens olfactif &eacute;tant connect&eacute; &agrave; leur syst&egrave;me limbique, &agrave; leur inconscient, il affecte directement leurs &eacute;motions, leurs souvenirs, leurs ressentis et leur humeur. Lorsqu&rsquo;elles respirent une odeur, leur cerveau l&rsquo;analyse sans que vos clientes en aient conscience et provoque des r&eacute;actions positives ou n&eacute;gatives.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">La chromoth&eacute;rapie</span></p>
<p>Appel&eacute;e aussi &laquo;th&eacute;rapie par la couleur&raquo;, la chromoth&eacute;rapie utilise les couleurs et la lumi&egrave;re pour harmoniser &eacute;motionnellement et physiquement vos clientes. En fonction de leur vibration, de leur longueur d&rsquo;onde, les couleurs agissent diff&eacute;remment sur elles et influencent leur corps et leur esprit. Elles provoquent en elles des &eacute;motions, r&eacute;sonnent au coeur de leurs cellules et &eacute;quilibrent l&rsquo;&eacute;nergie l&agrave; o&ugrave; le corps en manque. Qu&rsquo;elles soient capt&eacute;es par la peau ou simplement vues, les couleurs r&eacute;&eacute;quilibrent vos clientes et les aident &agrave; retrouver leur bien-&ecirc;tre &eacute;motionnel et physique.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Le toucher</span></p>
<p>Parce que la peau est le plus grand organe du corps humain et qu&rsquo;elle contient de multiples r&eacute;cepteurs sensoriels, le toucher est l&rsquo;un des piliers de l&rsquo;&eacute;motion. &Agrave; travers le massage et votre profonde compr&eacute;hension de la physiologie, vous, esth&eacute;ticienne, transmettez une intention positive &agrave; vos clientes, vous leur offrez une solution &agrave; leur d&eacute;s&eacute;quilibre &eacute;motionnel ou physique. C&rsquo;est ce moment d&rsquo;&eacute;change et de confiance, ce &laquo;peau &agrave; peau&raquo;, qui favorise les &eacute;motions positives et ainsi la sensation de bien&ecirc;tre. En associant votre sens du toucher &agrave; des techniques &eacute;nerg&eacute;tiques, vous lib&eacute;rez les &eacute;motions bloqu&eacute;es de vos clientes et soulagez ainsi leurs tensions corporelles, physiques et &eacute;motionnelles tels que le stress, les troubles du sommeil, les douleurs chroniques et les probl&egrave;mes de digestion.</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Les cosm&eacute;tiques biologiques</span></p>
<p>Les v&eacute;g&eacute;taux sont une source d&rsquo;actifs puissants pour communiquer avec le cerveau. De nombreuses mol&eacute;cules extraites des plantes ressemblent au syst&egrave;me de communication utilis&eacute; par le corps et peuvent donc, elles aussi, lancer un signal. Les cosm&eacute;tiques biologiques sont donc particuli&egrave;rement adapt&eacute;s pour une approche &eacute;motionnelle de l&rsquo;esth&eacute;tique. Utiliser des cosm&eacute;tiques formul&eacute;s &agrave; partir de mati&egrave;res premi&egrave;res d&rsquo;origine naturelle, certifi&eacute;es bio, permet de garantir &agrave; vos clientes le respect de leur corps et de leur bien-&ecirc;tre. Le bio n&rsquo;est pas seulement un label, c&rsquo;est aussi un gage de qualit&eacute;.</p>
<p>*</p>
<p>La Cosm&eacute;tique &Eacute;motive est une nouvelle facette &agrave; explorer pour les instituts. Avec la demande toujours plus croissante de produits et de techniques naturels et biologiques, cette approche est un atout pour une exp&eacute;rience client unique et une diff&eacute;renciation par rapport &agrave; vos concurrentes. C&rsquo;est &eacute;galement une nouvelle perspective pour les esth&eacute;ticiennes puisqu&rsquo;elle vous invite &agrave; adopter de nouveaux types d&rsquo;offres et &agrave; les int&eacute;grer &agrave; votre pratique et &agrave; votre carte de soins dans un domaine en pleine expansion.</p>

Chaque jour, vos clientes font appel à votre expertise beauté et bien-être. En associant votre savoir-faire et votre expérience à des produits de qualité, vous offrez des effets visibles à vos clientes. Mais est-ce suffisant ?

Focus sur la cosmétique émotive  - Magazine  

Focus sur la cosmétique émotive

COSMETIQUES SUSPECTS 1

<h2>Les composantes &agrave; vis&eacute;e cosm&eacute;tique</h2>
<p>Si les produits de beaut&eacute; ont fait autant de progr&egrave;s en termes d&rsquo;agr&eacute;ment, c&rsquo;est en grande partie gr&acirc;ce &agrave; ces composants qui apportent douceur, l&eacute;g&egrave;ret&eacute;, glissant, en un mot une v&eacute;ritable dimension de plaisir ! On leur trouve d&eacute;sormais quelques d&eacute;fauts, faut-il pour autant s&rsquo;en passer ?</p>
<h3>Les silicones</h3>
<p>Des cr&egrave;mes aux soins capillaires en passant par le maquillage, ils sont quasiment partout ! Constitu&eacute;s de silicium, ils se pr&eacute;sentent sous forme d&rsquo;huiles ou de gels plus ou moins denses et on les rep&egrave;re ais&eacute;ment dans les formules gr&acirc;ce &agrave; leurs noms se terminant par &laquo;iloxane&raquo; ou &laquo;icone&raquo; (par exemple cyclotetraxyloxane ou dim&eacute;thicone). On sait d&eacute;sormais qu&rsquo;ils sont peu biod&eacute;gradables et qu&rsquo;ils peuvent laisser des r&eacute;sidus sur la peau et les cheveux sans toutefois &ecirc;tre aussi occlusifs qu&rsquo;on le dit parfois. Ils ne soignent pas, leur effet est uniquement superficiel mais ils sont a priori sans danger pour la sant&eacute;, &agrave; l&rsquo;exception de certains d&rsquo;entre eux, r&eacute;cemment identifi&eacute;s comme perturbateurs endocriniens : le Cyclotetrasiloxane D4, le Cyclopentasiloxane D5, le Cyclohexasiloxane D6.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> pour b&eacute;n&eacute;ficier des avantages des silicones sans en avoir les inconv&eacute;nients, la bonne strat&eacute;gie consiste &agrave; alterner les produits &laquo;avec&raquo; et &laquo;sans&raquo;. Cela permet d&rsquo;&eacute;viter l&rsquo;accumulation d&rsquo;&eacute;ventuels r&eacute;sidus.</p>
<h3>Les PEG</h3>
<p>Il s&rsquo;agit d&rsquo;un acronyme qui regroupe la famille des poly&eacute;thyl&egrave;nes glycols. Utilis&eacute;s pour dissoudre, &eacute;mulsifier ou faire mousser, ils sont appr&eacute;ci&eacute;s pour leur effet humectant sur la peau et leur capacit&eacute; &agrave; favoriser la p&eacute;n&eacute;tration des principes actifs &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de celleci. Un avantage cosm&eacute;tique certain mais &agrave; double tranchant car la peau, plus perm&eacute;able, pourrait alors laisser passer des ingr&eacute;dients aux propri&eacute;t&eacute;s irritantes, allergisantes ou carr&eacute;ment toxiques. Leur faible concentration dans les produits permet toutefois de limiter largement ce risque et d&rsquo;assurer une bonne tol&eacute;rance. Ce qu&rsquo;on peut surtout reprocher aux PEG, c&rsquo;est d&rsquo;&ecirc;tre fabriqu&eacute;s &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un proc&eacute;d&eacute; polluant, raison pour laquelle il est totalement banni des cosm&eacute;tiques bio.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> les peaux fines et fragiles n&rsquo;ont pas int&eacute;r&ecirc;t &agrave; utiliser des produits avec PEG car leur barri&egrave;re protectrice est d&eacute;j&agrave; naturellement poreuse. Par mesure de pr&eacute;caution. Il faut &eacute;galement &eacute;viter de les conseiller aux futures mamans.</p>
<h3>Les sulfates</h3>
<p>Ils regroupent l&rsquo;ensemble des tensioactifs qui forment la mousse dans le gel douche et le shampooing, et dont l&rsquo;action d&eacute;tergente permet de dissoudre corps gras et impuret&eacute;s. Ce sont les marques elles-m&ecirc;mes qui ont jet&eacute; le doute sur ces ingr&eacute;dients en affichant sur leurs produits la mention &laquo;sans sulfates&raquo;. Que leur reproche-t-on ? &Agrave; haute dose, d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;capants, voire irritants, car ils &eacute;liminent le film hydrolipidique protecteur. En r&eacute;alit&eacute;, tout est question de dosage. Inutile d&rsquo;en mettre 30 % dans un gel de douche pour nettoyer correctement l&rsquo;&eacute;piderme ! L&rsquo;effet d&eacute;tergent du SLS (Sodium Lauryl Sulfate) et de l&rsquo;ALS (Ammonium Lauryl Sulfate) que l&rsquo;on retrouve le plus fr&eacute;quemment dans les produits nettoyants, peut &ecirc;tre facilement compens&eacute; par une diminution de leur concentration et l&rsquo;ajout d&rsquo;agents apaisants ou surgraissants. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs le cas dans les cosm&eacute;tiques bio qui ont le droit de les utiliser dans leur formule compte tenu de leur origine v&eacute;g&eacute;tale.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> contrairement &agrave; certaines id&eacute;es, la mousse n&rsquo;a aucun pouvoir nettoyant, c&rsquo;est juste le petit plus plaisir ! L&rsquo;alternative aux sulfates existe avec une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de formules non moussantes mais tout aussi efficaces pour nettoyer parfaitement le corps et le cuir chevelu.</p>
<h2>Les huiles min&eacute;rales</h2>
<p>Au d&eacute;but du XX&egrave;me si&egrave;cle, la cosm&eacute;tique moderne a largement remplac&eacute; les huiles d&rsquo;origine naturelle par ces huiles min&eacute;rales d&eacute;riv&eacute;es des hydrocarbures, en clair du p&eacute;trole. D&rsquo;abord consid&eacute;r&eacute;e comme un progr&egrave;s &eacute;cologique (plus besoin de r&eacute;cup&eacute;rer le blanc de baleine pour fabriquer le rouge &agrave; l&egrave;vres, par exemple), cette substitution pose question. Connues sous le nom de petrolatum, paraffine, ceresin, isododecane en fonction de leur consistance plus ou moins fluide, elles sont quasiment dans tous les cosm&eacute;tiques actuels, sauf dans les gammes bio, et peuvent m&ecirc;me repr&eacute;senter l&rsquo;ingr&eacute;dient majoritaire, notamment dans les baumes pour les peaux ultra-s&egrave;ches et squameuses, les baumes et rouges &agrave; l&egrave;vres et les formules anti-d&eacute;ss&egrave;chement pour les cheveux. Tr&egrave;s stables et peu ch&egrave;res, non allergisantes car totalement inertes sur la peau, les huiles min&eacute;rales ont les d&eacute;fauts de leurs qualit&eacute;s : elles restent en surface et ont juste un effet occlusif sans aucun apport de vitamines ou d&rsquo;acides gras essentiels, contrairement aux huiles v&eacute;g&eacute;tales, &eacute;videmment plus ch&egrave;res. La critique porte &eacute;galement sur leur proc&eacute;d&eacute; de fabrication tr&egrave;s polluant. Compte tenu de leur pr&eacute;sence massive dans les cosm&eacute;tiques, la bonne attitude consiste l&agrave; encore &agrave; rechercher l&rsquo;&eacute;quilibre : elles sont utiles sur les peaux ultra-s&egrave;ches, sans doute moins dans un baume &agrave; l&egrave;vres qui sera certainement plus protecteur et plus r&eacute;parateur s&rsquo;il contient des huiles v&eacute;g&eacute;tales.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> sensibilisez vos clientes &agrave; l&rsquo;aspect occlusif des huiles min&eacute;rales. Si leur peau a tendance &agrave; faire des com&eacute;dons ou des petits boutons, l&rsquo;utilisation syst&eacute;matique de produits de maquillage contenant des huiles min&eacute;rales risque d&rsquo;aggraver ces probl&egrave;mes cutan&eacute;s.</p>
<h2>Les huiles est&eacute;rifi&eacute;es et hydrog&eacute;n&eacute;es</h2>
<p>Dans les deux cas, il s&rsquo;agit d&rsquo;huiles qui proviennent du monde v&eacute;g&eacute;tal mais elles ont subi des proc&eacute;d&eacute;s de transformation afin de rendre leur consistance plus facile &agrave; travailler en cosm&eacute;tique. En quoi cela impacte leurs propri&eacute;t&eacute;s ? Voici quelques explications.</p>
<h3>Les huiles hydrog&eacute;n&eacute;es</h3>
<p>On les rep&egrave;re sous l&rsquo;appellation Hydrogenated, Dihydrogenated, Bis-Dihydrogenated, squalane. Elles ont mauvaise presse dans le secteur alimentaire car accus&eacute;es d&rsquo;apporter dans l&rsquo;organisme des acides gras trans qui bouchent les art&egrave;res et favorisent le processus inflammatoire. Au niveau de la peau, en revanche, ces effets nocifs sont beaucoup moins &eacute;vidents, compte tenu des faibles quantit&eacute;s appliqu&eacute;es ! Ces huiles rendues solides par hydrog&eacute;nisation assurent une meilleure stabilit&eacute; aux &eacute;mulsions et sont moins sensibles &agrave; l&rsquo;oxydation, tout en donnant aux cr&egrave;mes une texture plus ferme et plus agr&eacute;able &agrave; appliquer. Un b&eacute;n&eacute;fice sensoriel qui s&rsquo;op&egrave;re toutefois au d&eacute;triment des vitamines et acides gras pr&eacute;sents dans l&rsquo;huile v&eacute;g&eacute;tale d&rsquo;origine, mais qui disparaissent malheureusement lors de l&rsquo;hydrog&eacute;nisation.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> pour am&eacute;liorer la sensorialit&eacute; d&rsquo;un produit, mieux vaut privil&eacute;gier les huiles est&eacute;rifi&eacute;es qui elles, ne contiennent pas d&rsquo;acides gras trans.</p>
<h3>Les huiles est&eacute;rifi&eacute;es</h3>
<p>On les reconna&icirc;t dans la liste INCI sous le nom de Caprylic, Capric Triglyceride, Dicaprylyl Ether, Isopropyl Palmitate&hellip;. Ces huiles sont des d&eacute;riv&eacute;s de corps gras naturels obtenus en combinant les mol&eacute;cules d&rsquo;huile avec des alcools gras, naturels ou synth&eacute;tiques. Elles ont ainsi donn&eacute; naissance &agrave; la g&eacute;n&eacute;ration des huiles dites &laquo;s&egrave;ches&raquo;, au toucher soyeux et non gras, tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; en cosm&eacute;tique. Le principal probl&egrave;me, c&rsquo;est qu&rsquo;elles perdent dans l&rsquo;op&eacute;ration une bonne partie de leurs nutriments. On peut toutefois compenser ce d&eacute;ficit par l&rsquo;apport d&rsquo;autres actifs et il n&rsquo;existe par ailleurs aucune autre restriction &agrave; les utiliser.</p>
<p>Le conseil cosm&eacute;to : pour v&eacute;rifier la qualit&eacute; d&rsquo;un produit qui vante les bienfaits des huiles naturelles, v&eacute;rifiez la place des huiles est&eacute;rifi&eacute;es dans la formule. Si elles se situent en fin de liste, elles sont juste l&agrave; pour all&eacute;ger la texture et la rendre plus agr&eacute;able &agrave; appliquer. Tout en haut, en revanche, elles font partie des composants majeurs et l&rsquo;efficacit&eacute; cosm&eacute;tique s&rsquo;en trouve forc&eacute;ment amoindrie.</p>
<h2>Le vernis, un cas d'&eacute;cole</h2>
<p>Du formald&eacute;hyde au phtalate en passant par le tolu&egrave;ne, pratiquement tous les composants des vernis &agrave; ongles sont sur la liste noire pour leur action irritante, allergisante ou carr&eacute;ment toxique. Et m&ecirc;me si certaines marques ont fait beaucoup d&rsquo;efforts pour &eacute;liminer les ingr&eacute;dients les plus &agrave; risque, ces produits sont loin d&rsquo;&ecirc;tre inoffensifs. Les plus expos&eacute;es sont les manucures et proth&eacute;sistes qui les manipulent &agrave; longueur de journ&eacute;e et pour qui l&rsquo;utilisation d&rsquo;un masque protecteur est de mise.</p>

Ingrédients cosmétiques : suspects ou pas ? (2) :  -   Les Nouvelles Esthétiques

Ingrédients cosmétiques : suspects ou pas ? (2)  - Magazine  

Ingrédients cosmétiques : suspects ou pas ? (2)

COSMETIQUES SUSPECTS 2

<p>Allergisants, irritants, polluants&hellip; La liste des ingr&eacute;dients cosm&eacute;tiques controvers&eacute;s s&rsquo;est consid&eacute;rablement allong&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es, au risque de provoquer chez certaines clientes une v&eacute;ritable &laquo;cosm&eacute;tophobie&raquo; ! Si la vigilance dans ce domaine est une excellente chose, d&rsquo;ailleurs prise tr&egrave;s au s&eacute;rieux par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne qui met r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; jour la liste des ingr&eacute;dients &agrave; surveiller, il ne faut pas pour autant tout rejeter. Parmi les composants qui ont acquis une mauvaise r&eacute;putation, certains ont une v&eacute;ritable utilit&eacute; cosm&eacute;tique et lorsqu&rsquo;ils sont employ&eacute;s &agrave; un dosage adapt&eacute;, n&rsquo;ont pas d&rsquo;impact sur la sant&eacute;.</p>
<h2>La liste INCI</h2>
<p>Pour remplir pleinement votre r&ocirc;le de conseil aupr&egrave;s de votre client&egrave;le, la premi&egrave;re chose &agrave; faire est de bien d&eacute;coder la liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients) pr&eacute;sente sur le flacon ou l&rsquo;emballage. Obligatoire depuis 1999, elle d&eacute;crit les diff&eacute;rents composants de la formule. Les cinq premiers actifs de la liste sont ceux qui conf&egrave;rent au produit ses sp&eacute;cificit&eacute;s, hydratantes, anti-&acirc;ge, nettoyantes&hellip; Ils sont class&eacute;s par ordre de concentration. En dessous de 1 %, en revanche, les ingr&eacute;dients peuvent appara&icirc;tre dans n&rsquo;importe quel ordre. Reste &agrave; d&eacute;crypter les appellations qui sont parfois obscures pour qui n&rsquo;est pas chimiste et savoir dans quelle cat&eacute;gorie se classent les diff&eacute;rents ingr&eacute;dients. Ceux qui sont aujourd&rsquo;hui scrut&eacute;s &agrave; la loupe et qui peuvent potentiellement poser un probl&egrave;me sont principalement de la famille des conservateurs et des filtres UV, les huiles min&eacute;rales mais &eacute;galement certains agents qui contribuent &agrave; l&rsquo;agr&eacute;ment et &agrave; la cosm&eacute;ticit&eacute; des produits.</p>
<h2>Les conservateurs</h2>
<p>Fabriqu&eacute;s en milieu st&eacute;rile, les cosm&eacute;tiques sont ensuite utilis&eacute;s dans des conditions nettement plus &laquo;risqu&eacute;es&raquo; entre chaleur, humidit&eacute;, les ouvertures multiples du pot ou du flacon et le contact avec les doigts. Impossible donc, de se passer d&rsquo;agents conservateurs qui assurent la stabilit&eacute; des formules tout en les emp&ecirc;chant de devenir de v&eacute;ritables &laquo;bouillons de culture&raquo; ! En revanche, certains n&rsquo;ont pas bonne presse, voici pourquoi :</p>
<h3>Les parab&egrave;nes (para oxybenzoates)</h3>
<p>Pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;tat naturel dans certains fruits et l&eacute;gumes, ces mol&eacute;cules obtenues par synth&egrave;se chimique sont largement utilis&eacute;es en cosm&eacute;tique pour leurs propri&eacute;t&eacute;s antibact&eacute;riennes et antifongiques. &Agrave; l&rsquo;heure actuelle, ils font partie des conservateurs les plus connus et les mieux tol&eacute;r&eacute;s. On leur reproche toutefois leur possible effet allergisant mais aussi et surtout de faire potentiellement partie des &laquo;perturbateurs endocriniens&raquo;, des agents susceptibles de modifier l&rsquo;action des hormones et, &agrave; long terme, de perturber le fonctionnement de l&rsquo;organisme. Aucune &eacute;tude &agrave; ce jour n&rsquo;a mis clairement en &eacute;vidence cette action nocive sur la sant&eacute; humaine, raison pour laquelle ils sont toujours autoris&eacute;s. En revanche, ils ne doivent appara&icirc;tre dans une formule qu&rsquo;&agrave; des concentrations tr&egrave;s basses, entre 0,4 et 0,8 %.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> les experts ont tendance &agrave; diviser les parabens en deux cat&eacute;gories : les parabens &agrave; cha&icirc;ne longue, que l&rsquo;on conna&icirc;t sous la d&eacute;nomination de butylparaben et propylparaben qu&rsquo;il vaut mieux &eacute;viter car c&rsquo;est sur eux que p&egrave;se la suspicion d&rsquo;&ecirc;tre des perturbateurs endocriniens. En revanche, vous pouvez rassurer vos clientes en ce qui concerne les parabens &agrave; cha&icirc;ne courte, que l&rsquo;on retrouve sous le nom d&rsquo;&eacute;thylparaben et m&eacute;thylparaben. Ils sont d&eacute;pourvus de toxicit&eacute; et on peut m&ecirc;me les retrouver dans les produits naturels.</p>
<h2>La MIT</h2>
<p>Acronyme du nom chimique de m&eacute;thylisothiazolinone, cette substance est devenue la b&ecirc;te noire des dermatologues car tr&egrave;s allergisante. Un probl&egrave;me d&rsquo;autant plus aigu que jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, elle pouvait se retrouver dans de nombreux produits, des lingettes aux laits corporels en passant par les gels de douche. Bonne nouvelle, elle vient d&rsquo;&ecirc;tre interdite dans tous les produits qui ne se rincent pas mais reste toutefois tol&eacute;r&eacute;e dans les savons liquides, les gels de douche et les shampooings car, dans ce cas, le contact avec la peau ou le cuir chevelu est tr&egrave;s court.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> pour pr&eacute;venir toute allergie de contact, mieux vaut limiter l&rsquo;usage des produits contenant de la MIT, ce qui est de plus en plus facile aujourd&rsquo;hui, car elle est nettement moins utilis&eacute;e dans les cosm&eacute;tiques.</p>
<h3>Le ph&eacute;noxy&eacute;thanol</h3>
<p>Ce conservateur d&rsquo;origine synth&eacute;tique, que l&rsquo;on peut &eacute;galement rep&eacute;rer sur les &eacute;tiquettes sous le nom de ph&eacute;noxytol ou l&rsquo;acronyme EGPhE, emp&ecirc;che la prolif&eacute;ration des micro-organismes dans les formules cosm&eacute;tiques. Du c&ocirc;t&eacute; des avantages, il faut noter sa tr&egrave;s grande efficacit&eacute; pour un prix de fabrication modique, raison pour laquelle il est encore utilis&eacute; dans pr&egrave;s de 30 % des cosm&eacute;tiques actuels. Du c&ocirc;t&eacute; des inconv&eacute;nients, sa fabrication par &eacute;thoxylation (r&eacute;action chimique faisant intervenir l&rsquo;oxyde d&rsquo;&eacute;thyl&egrave;ne potentiellement toxique) est extr&ecirc;mement polluante. On le soup&ccedil;onne &eacute;galement d&rsquo;&ecirc;tre irritant, possiblement toxique pour le foie ou encore d&rsquo;&ecirc;tre un perturbateur endocrinien. Aucune &eacute;tude r&eacute;cente n&rsquo;a pu valider ces soup&ccedil;ons de toxicit&eacute; mais, par pr&eacute;caution, l&rsquo;utilisation du ph&eacute;noxy&eacute;thanol est d&eacute;sormais limit&eacute;e &agrave; 1 % dans les produits pour adultes.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> le ph&eacute;noxy&eacute;thanol &eacute;tant pr&eacute;sent dans de nombreuses formules &agrave; usage quotidien (cr&egrave;me, gel, s&eacute;rum&hellip;), on peut rapidement cumuler les doses. S&rsquo;il est compliqu&eacute; de l&rsquo;&eacute;viter totalement, conseillez &agrave; vos clientes de choisir autant que possible ceux qui n&rsquo;en renferment pas. Et de bannir les produits pour b&eacute;b&eacute; qui pourraient en contenir.</p>
<h2>Les filtres UV</h2>
<p>Certains filtres anti UVA et UVB sont d&eacute;sormais remis en cause car soup&ccedil;onn&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre des perturbateurs endocriniens et d&rsquo;&ecirc;tre potentiellement allergisants. Pour une majorit&eacute; de sp&eacute;cialistes, il est sans aucun doute plus risqu&eacute; de s&rsquo;exposer sans protection que d&rsquo;appliquer une cr&egrave;me solaire quelques semaines par an car cela reste la meilleure pr&eacute;vention contre les coups de soleil, le vieillissement acc&eacute;l&eacute;r&eacute; et les cancers cutan&eacute;s. La difficult&eacute; viendrait plut&ocirc;t du fait que ces filtres se retrouvent d&eacute;sormais dans beaucoup de produits que l&rsquo;on utilise tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, soins de jour, maquillage pour le teint ou les l&egrave;vres avec &agrave; la cl&eacute; un possible effet cumulatif. Mais attention, tous les filtres ne sont pas &agrave; mettre sur le m&ecirc;me plan.</p>
<h3>Les filtres chimiques</h3>
<p>Ils absorbent les rayons UV &agrave; la place de la peau avant de dissiper l&rsquo;&eacute;nergie emmagasin&eacute;e sous forme de radiations inoffensives. La r&eacute;glementation europ&eacute;enne autorise une liste de 25 filtres chimiques mais certaines &eacute;tudes r&eacute;centes semblent d&eacute;montrer que certains d&rsquo;entre eux seraient des perturbateurs endocriniens. C&rsquo;est le cas notamment de l&rsquo;octocryl&egrave;ne, de l&rsquo;homosalate et du benzoph&eacute;none.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> si on ne peut pas se passer de protection solaire, il est en revanche possible de limiter l&rsquo;application de filtres 365 jours par an en choisissant par exemple des produits de maquillage qui en sont d&eacute;nu&eacute;s ou qui renferment uniquement des filtres physiques.</p>
<h3>Les filtres physiques</h3>
<p>Le dioxyde de titane et l&rsquo;oxyde de zinc restent &agrave; la surface de la peau pour former une barri&egrave;re r&eacute;fl&eacute;chissante et n&rsquo;interf&egrave;rent en aucune mani&egrave;re avec l&rsquo;organisme. Ils ont donc tout bon et pour cette raison sont les seuls autoris&eacute;s en cosm&eacute;tique bio. On peut &eacute;galement les retrouver dans de nombreux produits de maquillage &agrave; vis&eacute;e opacifiantes (fond de teint, poudre, anti-cernes, fards, etc...). Un petit b&eacute;mol toutefois : la taille de leurs particules. Afin d&rsquo;&eacute;viter les traces blanches peu esth&eacute;tiques, certains laboratoires les int&egrave;grent dans leurs solaires sous forme de nanoparticules (une taille 1000 fois inf&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;originale). Ces nanoparticules sont aujourd&rsquo;hui sur la sellette car elles sont soup&ccedil;onn&eacute;es de franchir la barri&egrave;re cutan&eacute;e et donc de p&eacute;n&eacute;trer dans l&rsquo;organisme. Qu&rsquo;en est-il vraiment ? En cas d&rsquo;inhalation, les nanoparticules pr&eacute;sentent effectivement un risque pour l&rsquo;appareil respiratoire. C&rsquo;est pourquoi elles sont interdites dans les sprays et les produits volatiles comme la poudre libre. En application cutan&eacute;e, en revanche, il semble bien qu&rsquo;elles se fixent au niveau des couches superficielles de la peau.</p>
<p><strong>Le conseil cosm&eacute;to :</strong> les filtres physiques restent une valeur s&ucirc;re, surtout si votre cliente a une peau fragile et facilement irrit&eacute;e. Il est en outre assez facile d&rsquo;&eacute;viter les nanoparticules car les fabricants ont l&rsquo;obligation de les signaler dans la liste des composants avec le sigle NANO.</p>

Ingrédients cosmétiques : suspects ou pas ? (1) :  -   Les Nouvelles Esthétiques

Ingrédients cosmétiques : suspects ou pas ? (1)  - Magazine  

Ingrédients cosmétiques : suspects ou pas ? (1)

<p>Allergisants, irritants, polluants&hellip; La liste des ingr&eacute;dients cosm&eacute;tiques controvers&eacute;s s&rsquo;est consid&eacute;rablement allong&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es, au risque de provoquer chez certaines clientes une v&eacute;ritable &laquo;cosm&eacute;tophobie&raquo; ! Si la vigilance dans ce domaine est une excellente chose, d&rsquo;ailleurs prise tr&egrave;s au s&eacute;rieux par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne qui met r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; jour la liste des ingr&eacute;dients &agrave; surveiller, il ne faut pas pour autant tout rejeter. Parmi les composants qui ont acquis une mauvaise r&eacute;putation, certains ont une v&eacute;ritable utilit&eacute; cosm&eacute;tique et lorsqu&rsquo;ils sont employ&eacute;s &agrave; un dosage adapt&eacute;, n&rsquo;ont pas d&rsquo;impact sur la sant&eacute;.</p>
<h2>La liste INCI</h2>
<p>Pour remplir pleinement votre r&ocirc;le de conseil aupr&egrave;s de votre client&egrave;le, la premi&egrave;re chose &agrave; faire est de bien d&eacute;coder la liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients) pr&eacute;sente sur le flacon ou l&rsquo;emballage. Obligatoire depuis 1999, elle d&eacute;crit les diff&eacute;rents composants de la formule. Les cinq premiers actifs de la liste sont ceux qui conf&egrave;rent au produit ses sp&eacute;cificit&eacute;s, hydratantes, anti-&acirc;ge, nettoyantes&hellip; Ils sont class&eacute;s par ordre de concentration. En dessous de 1 %, en revanche, les ingr&eacute;dients peuvent appara&icirc;tre dans n&rsquo;importe quel ordre. Reste &agrave; d&eacute;crypter les appellations qui sont parfois obscures pour qui n&rsquo;est pas chimiste et savoir dans quelle cat&eacute;gorie se classent les diff&eacute;rents ingr&eacute;dients. Ceux qui sont aujourd&rsquo;hui scrut&eacute;s &agrave; la loupe et qui peuvent potentiellement poser un probl&egrave;me sont principalement de la famille des conservateurs et des filtres UV, les huiles min&eacute;rales mais &eacute;galement certains agents qui contribuent &agrave; l&rsquo;agr&eacute;ment et &agrave; la cosm&eacute;ticit&eacute; des produits.</p>

COSMETIQUES UTILES OU FUTILES 1

COSMETIQUES UTILES OU FUTILES 2

<p>Secteur phare de l&rsquo;&eacute;conomie fran&ccedil;aise, la beaut&eacute; n&rsquo;est pas seulement une industrie du para&icirc;tre, mais du bien-&ecirc;tre. Les professions de la beaut&eacute; sont bien loin d&rsquo;&ecirc;tre futiles, elles sont utiles. Comment s&rsquo;engager dans ce service du prendre soin ? Comment mettre en place une beaut&eacute; holistique ? Comment faire cela tout en pr&eacute;servant l&rsquo;environnement ? Cette conf&eacute;rence avait pour but de d&eacute;construire l&rsquo;image de superficialit&eacute; dont peut p&acirc;tir &agrave; tort le secteur de la beaut&eacute;.</p>
<h2>Le secteur de la beaut&eacute; en France aujourd'hui</h2>
<p>La France est le leader mondial du secteur de la beaut&eacute;. En 2018, ce secteur a g&eacute;n&eacute;r&eacute; 24 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires. Les produits de beaut&eacute; se sont av&eacute;r&eacute;s &ecirc;tre utiles au plus fort de la crise sanitaire li&eacute;e au Covid. Les entreprises ont su fournir les Fran&ccedil;ais en produits d&rsquo;hygi&egrave;ne, notamment en gel hydroalcoolique. Malgr&eacute; l&rsquo;impact n&eacute;gatif que le secteur a subi en raison de la crise sanitaire, le secteur a su rebondir en 2021 avec le retour des consommateurs en boutique, le retour de l&rsquo;envie de prendre soin de soi et le retour &agrave; l&rsquo;export. Tous, hommes et femmes, ont envie de la beaut&eacute; fran&ccedil;aise qui rayonne &agrave; travers le monde.</p>
<h2>Les grands enjeux du secteur des cosm&eacute;tiques</h2>
<h3>Prendre soin de soi</h3>
<p>L&rsquo;essentialit&eacute; des produits cosm&eacute;tiques poss&egrave;de trois composantes. La premi&egrave;re est de prendre soin de soi en se connectant au bien-&ecirc;tre et en se reconnectant &agrave; soi.</p>
<h3>Prendre soin de soi</h3>
<p>L&rsquo;essentialit&eacute; des produits cosm&eacute;tiques poss&egrave;de trois composantes. La premi&egrave;re est de prendre soin de soi en se connectant au bien-&ecirc;tre et en se reconnectant &agrave; soi.</p>
<h2>Les tendances de consommation</h2>
<h3>Un souhait de soutenabilit&eacute;</h3>
<p>Aujourd&rsquo;hui, les Fran&ccedil;ais repensent compl&egrave;tement leur mode de consommation. En premier lieu, cela est motiv&eacute; par le souhait d&rsquo;une soutenabilit&eacute; environnementale. La conscience &eacute;cologique des Fran&ccedil;ais est de plus en plus importante et articul&eacute;e &agrave; la question de la sant&eacute;. Par ailleurs, les Fran&ccedil;ais ont pour souhait une soutenabilit&eacute; sociale. Enfin, il y a une rehi&eacute;rarchisation des priorit&eacute;s. Cela a &eacute;t&eacute; observ&eacute; au travers de plusieurs &eacute;tudes, ce n&rsquo;est pas parce que l&rsquo;on consomme plus que nous sommes plus heureux et vice versa.</p>
<h3>Un mode de consommation antagoniste</h3>
<p>Encore une fois, l&rsquo;inflation a aussi un impact important sur les comportements d&rsquo;achat. Cela creuse les clivages. Les populations plut&ocirc;t favoris&eacute;es, bien que cela ne soit pas logique sur le plan &eacute;conomique, continuent d&rsquo;&eacute;pargner. Elles ont les moyens mais veulent consommer moins. Et puis, il y a les populations qui, au contraire, voudraient consommer mais qui ne le peuvent plus.</p>
<h2>Un nouveau mod&egrave;le de consommation</h2>
<h3>Consommer mieux</h3>
<p>Le mod&egrave;le de consommation que l&rsquo;on a connu n&rsquo;est plus viable. Notre mod&egrave;le de d&eacute;veloppement est remis en question. Ce dernier a &eacute;t&eacute; vertueux pendant de nombreuses ann&eacute;es. Cela nous a fait sortir de la p&eacute;nurie et nous a fait acc&eacute;der au confort. Aujourd&rsquo;hui, le &laquo;produire plus et consommer plus&raquo; doit &ecirc;tre chang&eacute;. Plus de 8 Fran&ccedil;ais sur 10 l&rsquo;affirment et 40 % le souhaitent de fa&ccedil;on radicale. Il s&rsquo;agit de consommer autre chose et diff&eacute;remment. Une consommation qui ne prend plus de risque pour l&rsquo;int&eacute;grit&eacute; physique est souhait&eacute;e.</p>
<p>En r&eacute;sum&eacute;, une consommation responsable vis-&agrave;-vis de l&rsquo;environnement, des autres et utile, est l&rsquo;avenir du mode de consommation des Fran&ccedil;ais. Donner du sens &agrave; ce que l&rsquo;on consomme est devenu essentiel. En cosm&eacute;tique, on entend beaucoup parler de la clean beauty, des cosm&eacute;tiques bio, des cosm&eacute;tiques solides, etc. La cosm&eacute;tique a toujours exist&eacute; &agrave; travers le temps, elle a &eacute;volu&eacute; au travers des cultures et des civilisations. Aujourd&rsquo;hui, elle prend une forme presque &laquo;industrielle&raquo;. L&rsquo;utilit&eacute; de la cosm&eacute;tique se r&eacute;invente. La grande question que l&rsquo;on doit se poser est la suivante : comment contribuer au d&eacute;veloppement de l&rsquo;individu ?</p>
<h3>Les cosm&eacute;tiques sont politiques</h3>
<p>Par exemple, sur Tik Tok, un des r&eacute;seaux sociaux pr&eacute;f&eacute;r&eacute;s des jeunes, le #selfcare, repr&eacute;sente 25 milliards de vues. Le tennis, c&rsquo;est 8 milliards en plein Rolland Garos ! Les jeunes challengent l&rsquo;industrie. Le maquillage a longtemps &eacute;t&eacute; utilis&eacute; par les femmes sous le regard des hommes. Les jeunes challengent beaucoup ces normes sociales autour des questions du genre. Ils se r&eacute;approprient la cosm&eacute;tique pour exprimer qui ils sont. L&rsquo;importance de l&rsquo;inclusion est aussi mise en exergue. Aux &Eacute;tats-Unis, le mouvement &laquo;natural hair&raquo;, &laquo;cheveux naturels&raquo;, a accompagn&eacute; le mouvement Black Lives Matter.</p>
<blockquote>
<p>La beaut&eacute; est presque devenue politique, ce qui nous montre l&rsquo;utilit&eacute; des cosm&eacute;tiques.</p>
</blockquote>
<h3>La tendance au Do It Yourself</h3>
<p>15 % des Fran&ccedil;ais fabriquent occasionnellement euxm&ecirc;mes des produits cosm&eacute;tiques. Leur principale motivation est que cela leur permet de savoir ce que contiennent leurs produits. Cela r&eacute;pond &eacute;galement &agrave; leur besoin de personnalisation.</p>
<h2>La beaut&eacute; est th&eacute;rapeutique</h2>
<p>Des oeuvres d&rsquo;art sont expos&eacute;es dans les h&ocirc;pitaux, on demande aux malades de choisir dans une artoth&egrave;que des oeuvres qu&rsquo;ils aiment particuli&egrave;rement car nous savons que la contemplation de ces oeuvres va &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;fique pour leur convalescence. Il y a une notion d&rsquo;universalit&eacute; de la beaut&eacute;, cela signifie que l&rsquo;on peut tous &ecirc;tre touch&eacute;s par la m&ecirc;me chose bien que tous les go&ucirc;ts soient dans la nature. Lorsque l&rsquo;on est touch&eacute; par la beaut&eacute;, cela nous fait s&eacute;cr&eacute;ter des hormones, de la s&eacute;rotonine, hormone du plaisir, qui nous aide &agrave; aller mieux sur le plan psychologique et physique. Quelque chose qui nous aide &agrave; aller mieux et qui peut &ecirc;tre une &eacute;motion partag&eacute;e contribue au mieux vivre ensemble. La beaut&eacute; est utile car elle permet de nous sentir mieux lorsque nous faisons face &agrave; des situations difficiles comme lors des confinements dus au Covid ou bien la guerre en Ukraine aujourd&rsquo;hui.</p>
<h2>L'utilit&eacute; des cosm&eacute;tiques, au-del&agrave; des soins</h2>
<p>Le poids des apparences, &ecirc;tre bien coiff&eacute;, bien maquill&eacute;, g&eacute;n&egrave;re des qualit&eacute;s per&ccedil;ues, donne de l&rsquo;estime de soi. C&rsquo;est la cl&eacute; d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;emploi, au-del&agrave; des questions de s&eacute;duction. Comme &eacute;voqu&eacute; plus haut, l&rsquo;industrie cosm&eacute;tique est utile car elle g&eacute;n&egrave;re de l&rsquo;emploi, pr&egrave;s de 250 000 rien qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France. Aujourd&rsquo;hui, les jeunes g&eacute;n&eacute;rations ont soif d&rsquo;entrepreneuriat. Beaucoup de nouvelles marques voient le jour, les indies. Le secteur de la cosm&eacute;tique endosse bien un r&ocirc;le non n&eacute;gligeable, essentiel &agrave; mettre en valeur au quotidien dans les professions d&rsquo;esth&eacute;tique.</p>

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