Parcours d'esthéticienne : Jennifer Ekherian, gagnante du concours de l'Esthéticienne de Demain 2019
Pourquoi esthéticienne ?
J'avais pour habitude de fréquenter les instituts de beauté. À la fin de mes études générales, cette voie m’a semblé une évidence. La journée portes ouvertes d’un CFA n’a fait que confirmer mon souhait. J’ai passé CAP, BP, BTS en alternance, je souhaitais devenir formatrice en esthétique.
Les études d'esthétique
En CAP, j’étais dans un institut indépendant, il y avait un côté très familial, j’étais très autonome. J’ai appris les bases du métier de l’esthétique et j’ai pu commencer à découvrir le relationnel avec la clientèle, le savoir être.
En BP, je travaillais dans une franchise, j’ai pu voir le côté très structuré, dicté et hiérarchisé des franchises. J’ai appris à gérer de nombreux rendez-vous, la grande affluence des fêtes des grands magasins (j’étais en centre commercial) et j’ai surtout pu découvrir ma passion pour la «transmettre» puisque c’est en BP que ma responsable m’a confié mes premières formations.
Je commençais à former mes collègues, les arrivantes et j’ai adoré ça !
En BTS, j’ai eu la chance de travailler au siège de Guinot Mary Cohr en tant qu’assistante coordination des formatrices France, j’étais également formatrice.
Je me suis vraiment épanouie professionnellement parce que j’ai pu former et faire de la coordination, du développement marketing, de la logistique...
La reprise d'un institut
J’avais été contactée pour être formatrice dans une nouvelle école en Tunisie. Je suis restée six mois et finalement, ça n’a pas abouti. De retour en France, un peu par hasard, j’ai visité un institut à vendre près de chez moi et là, je me suis complètement imaginée tout casser, tout refaire, je me suis complètement projetée !
Ça a été un vrai coup de cœur et, pourtant, il y avait un travail énorme, le challenge m’a plu.
La naissance de l'institut Grenadine
C’était un institut qui fonctionnait plus que moyennement, ça ressemblait davantage à une création. Après une étude du bilan, de son emplacement, des retours que j’ai eus de cet institut et du nombre de clientes dans le fichier clients, j’ai fait une proposition de rachat.
L’institut avait une surface de 70 m2 avec six cabines, j’en ai conservé trois, les autres se sont transformées en bureau, salle de repos ainsi qu’un poste pour les ongles. Ces gros travaux ont été réalisés en deux semaines presque jour et nuit grâce à mon père qui était du métier.
J’ai tout de suite embauché une esthéticienne à temps plein, elle avait déjà travaillé, je n’avais pas besoin de la former, de lui apprendre le métier. On n’est jamais certain que ça va fonctionner. En revanche, on peut y croire et tout faire pour que ça fonctionne. Ça a été mon cas, j’y ai cru dès le début et je n’ai jamais rien lâché.