«Esthéticienne, j’ai créé la Neuro-Esthétique®»

Je me souviens de cette réunion de cheffes d’entreprise. La présidente faisait le tour de table pour nous présenter. Quand vint mon tour, elle dit simplement : «Voici Florence Ansar. Si vous voulez vous faire épiler, allez chez elle». Cette phrase a tout changé et j’ai créé la Neuro-Esthétique®

J’étais sidérée. Moi qui étais spécialisée en soins corporels minceur et en anti-âge, voilà comment on résumait des années d’expertise, de travail, de formation, et d’accompagnements. Une phrase, lancée comme une évidence, venait effacer toute la profondeur de mon métier.

Dans cette salle, je n’ai pas seulement entendu une remarque maladroite, j’ai entendu l’écho d’un préjugé collectif. Cette idée persistante que l’esthétique se limite à la cire et au vernis, que notre métier n’a rien de sérieux. Ce jour-là, j’ai pris de plein fouet le poids des clichés qui collent à notre profession.

J’ai dû me battre pour devenir esthéticienne

Cette phrase a réveillé un autre souvenir. Elle m’a rappelé quand j’étais jeune, quand j’ai dit à mon père que je voulais devenir esthéticienne… Je peux encore voir son visage se fermer, le regard de désapprobation qui ne m’a jamais quittée.

Dans ma famille, la pensée et les métiers intellectuels avaient de la valeur, pas les métiers manuels. En une seconde, j’ai compris que mon choix ne serait pas honoré, que je devrais me battre deux fois plus pour faire reconnaître ma légitimité.

Il faut que changer l'image du métier d'ethéticienne

Alors, dans ce malaise, j’ai aussi ressenti une force nouvelle. La certitude qu’il était temps de changer le regard porté sur nous. Car derrière ces jugements répétés – qu’ils viennent d’une salle de réunion ou d’un salon familial – se cachait toujours la même croyance : l’esthétique est un “petit métier”, périphérique, sans profondeur. C’est contre cela que j’ai choisi de bâtir autre chose.

Ce déclic m’a conduite à plonger dans les neurosciences et la neurobiologie. J’ai voulu comprendre, en profondeur, ce que je percevais intuitivement depuis des années : la manière dont le corps et l’esprit sont liés.

Ce n’est pas le cerveau qui dirige mais bien le corps

Pendant des siècles, nous avons vécu sous l’ombre du “je pense donc je suis” de Descartes. Une vision qui plaçait la pensée au sommet et reléguait le corps à une simple machine. Or, les découvertes modernes disent tout l’inverse. Le corps influence directement notre cerveau, nos émotions, nos choix. Plus de 80 % des informations circulent du corps vers le cerveau et non l’inverse.

Cette donnée change tout. Elle confirme que chaque geste, chaque rituel, chaque ambiance sensorielle agit bien au-delà de la peau : cela influence l’homéostasie - cet équilibre vital qui permet au corps de rester stable malgré les changements. Quand le système nerveux se régule, quand la cliente se sent en sécurité, c’est toute son identité qui s’apaise et se réorganise.

Comprendre cela a été une révélation pour moi. Je n’étais pas en train de “faire des soins”. J’étais en train d’ouvrir des espaces de régulation profonde, capables de transformer la manière dont une femme se perçoit, se parle et se tient dans sa vie.

Une responsabilité nouvelle

C’est à partir de là que j’ai eu à cœur de créer une nouvelle façon de faire : un nouveau métier. Être une Neuro-Esthéticienne® et pratiquer la Neuro-Esthétique®.

Parce que mes clientes me disaient déjà : «Vous n’êtes pas qu’une esthéticienne… vous êtes bien plus que cela».

Il se passait quelque chose qui n’était pas sur le plan visible, elles le ressentaient. Elles étaient changées et elles étaient différentes, et ce n’était pas seulement dans le sens d’être encore plus belles. Elles retrouvaient confiance, dignité, pouvoir. Ce n’était plus seulement de l’esthétique ; c’était un changement d’identité.

Les quatre piliers de la Neuro-Esthétique®

Quand j’ai commencé à approcher des mots pour décrire ce que je faisais, j’en suis arrivée à la conclusion que je devais avoir une structure très claire. Car il ne s’agissait pas d’ajouter une technique de plus sur une carte déjà saturée. Il s’agissait de donner un cadre à une façon totalement nouvelle d’accompagner les femmes.

J’ai alors posé quatre piliers, comme les fondations d’une maison.

- Le premier, c’est celui des neurosciences et de la vente inspirationnelle. Parce qu’on ne peut plus ignorer ce que la science a mis en lumière : le corps influence directement nos émotions, nos choix, notre perception de nous-mêmes. Comprendre le fonctionnement du cerveau et du système nerveux, c’est offrir aux clientes un accompagnement qui respecte leur état intérieur. Et dans la vente aussi : il ne s’agit plus de pousser ou de manipuler, mais d’inspirer, de créer de l’adhésion alignée.

Le coaching identitaire. J’ai trop vu de femmes se perdre derrière un rôle, une fonction, un corps qui change. Les aider à clarifier qui elles sont, ce qu’elles veulent incarner, c’est leur donner bien plus qu’un soin : c’est leur rendre une identité.

- La posture entrepreneuriale. Pendant trop longtemps, nous avons travaillé dans l’ombre, avec des offres décousues et des tarifs parfois subis. La Neuro-Esthétique® demande au contraire de poser un cadre clair, d’assumer sa valeur, de prendre sa place comme une experte, une entrepreneuse légitime.

L’excellence en esthétique. Parce que le beau reste essentiel. Non pas le beau superficiel, mais le beau comme langage silencieux qui apaise le système nerveux, qui élève l’esprit, qui inscrit la transformation dans le corps.

Ces quatre piliers ne sont pas théoriques : ils se vivent. Ensemble, ils donnent naissance à un métier total, exigeant, profondément humain. Un métier qui n’est plus une succession de gestes, mais une discipline à part entière : la Neuro-Esthétique®.

Esthéticienne : de la survie à la légitimité

Pendant des années, j’ai vu les esthéticiennes s’épuiser. Elles enchaînaient les rendez-vous sans fin, multipliaient les techniques comme on empile des béquilles, fixaient leurs prix au plus bas pour “tenir le coup”, et espéraient que la quantité compense la reconnaissance qu’elles n’avaient pas. Elles travaillaient dur, trop dur, et au fond d’elles, elles se sentaient invisibles, réduites à des exécutantes.

Moi aussi, j’ai connu cet épuisement. Pas parce que je baissais mes tarifs – je n’ai jamais bradé mon travail – mais parce que je donnais sans compter, dans un rythme effréné qui m’a poussée à mes limites. Et malgré toute cette énergie dépensée, je ressentais la même blessure : celle d’un métier qui n’était pas reconnu à sa juste valeur.

La Neuro-Esthétique® a été le point de bascule. Elle a changé la matrice.

Elle m’a permis d’assumer pleinement ma valeur, de sortir de la survie pour entrer dans la légitimité. Là où je voyais autour de moi des prestations décousues, j’ai appris à construire des parcours cohérents. Là où certaines se sentaient obligées de se justifier, j’ai appris à poser un cadre clair et assumé. Là où beaucoup subissaient leur métier, j’ai choisi de l’incarner avec autorité bienveillante.

Survie VS légitimité

La survie, c’est courir derrière une reconnaissance qui ne vient jamais.

La légitimité, c’est occuper l’espace qui nous revient, avec clarté et assurance.

C’est là toute la promesse de la Neuro-Esthétique® : transformer non seulement la vie des clientes, mais aussi celle des professionnelles qui la pratiquent.

Une réponse aux défis de notre époque

Loin des promesses superficielles d’une peau plus ferme ou d’une silhouette corrigée, la Neuro-Esthétique® ouvre un chemin vers une vie plus apaisée, une présence à soi plus profonde et une image de soi réconciliée. Elle permet à chaque femme de redevenir sujet de son histoire, de se regarder avec bienveillance et de reprendre sa place dans le monde, non pas en se conformant à des standards, mais en assumant pleinement sa singularité.

Un métier pionnier pour les esthéticiennes

La Neuro-Esthétique® n’est pas une mode passagère, ni un simple relooking du métier d’esthéticienne. Elle incarne un métier nouveau, à part entière. C’est une discipline qui réconcilie ce que l’on a trop longtemps séparé : le corps et l’esprit. Et de cette union naît une nouvelle génération de professionnelles : les Neuro-Esthéticiennes®.

Elles n’ont plus à se cacher derrière des gestes techniques minimisés, ni à accepter d’être réduites à l’image dérisoire de “l’arracheuse de poils”. Elles assument leur rôle avec clarté et autorité bienveillante, conscientes que leur métier ne se limite pas à “faire beau”, mais qu’il transforme profondément la vie des femmes qu’elles accompagnent.

Nous sommes à un tournant. Celles qui choisissent d’embrasser la Neuro-Esthétique® deviennent des pionnières. Elles ne suivent pas le mouvement, elles l’inventent. Elles ouvrent une voie inédite, qui redonne à l’esthétique ses lettres de noblesse et sa pleine légitimité.

Nous ne sommes plus les invisibles des coulisses.

Nous sommes les pionnières d’un changement profond : la Neuro-Esthétique®.