Esthéticienne : comment vous différencier grâce à votre soin kobido ?


Le kobido est un soin phare en institut. Ce massage facial ancestral, venu tout droit du pays du Soleil Levant, s’est imposé en quelques années comme un incontournable des établissements spécialisés en anti-âge et soins de la peau.

Comme tout soin qui rencontre le succès, de nombreuses esthéticiennes et spécialistes du massage facial se sont formées pour le proposer en institut. Difficile donc de se démarquer au milieu d’une offre pléthorique, où se mêlent le meilleur et… le pire.

Heureusement, plusieurs actions peuvent être mises en place pour offrir un kobido unique et fidéliser votre clientèle.

Le kobido : un massage facial unique en institut

Le kobido s’étant fortement démocratisé, cela a inévitablement poussé certains à proposer des formations peu fidèles au massage ancestral, créé par le maître Shogo Mochizuki. Rester fidèle au kobido tel qu’il a été conçu s’avère essentiel.

Le kobido est un massage facial ancestral japonais qui combine soins esthétiques et bien-être global. Il repose sur un ensemble codifié de 48 techniques, utilisables seules ou de manière combinée et modulables dans leur application selon le type de peau, la morphologie et les besoins de la cliente. Comme l’explique Marine Clermont, kinésithérapeute et formatrice en kobido : «Le kobido agit sur la jeunesse du visage, la santé et la qualité des tissus (peau et muscles) tout en procurant un véritable bien-être. C’est la richesse technique et la possibilité d’adapter chaque geste qui le rendent unique».

Ce qui différencie le kobido des autres protocoles de massage visage en institut

Si le kobido partage avec d’autres massages du visage un objectif de détente et de beauté, c’est sa richesse technique et sa capacité d’adaptation à chaque cliente qui le distinguent véritablement.

Ce qui le différencie d’une prestation classique repose sur trois piliers, d’après Marine :

Il s’agit d’une approche qui transforme une séance en véritable expérience. Tout dépend de la qualité de la formation reçue et de l’investissement personnel de la praticienne.

Un soin qui doit s’adapter à la demande des clientes en institut

L’offre de soins s’est considérablement diversifiée ces dernières années : massages manuels, techniques traditionnelles, soins avec outils (gua sha, ventouses), soins high-tech (radiofréquence, Led, micro-courants)… Les clientes ont désormais l’embarras du choix, parfois au point de se sentir perdues. «Ce qu’elles recherchent avant tout, c’est une information claire et une orientation personnalisée vers le soin le plus adapté à leurs besoins. Elles veulent aussi de l’authenticité. Dans ce contexte, le kobido occupe une place privilégiée : il s’agit d’un soin dont l’efficacité est réelle, 100 % naturel, prodigué avec la main, qui reconnecte la cliente à ses sensations et lui propose un chemin simple à emprunter pour le maintien, dans le temps, de la santé et de la beauté du visage.»

Chaque technique du kobido se décline selon trois paramètres : vitesse, pression et lubrification.

En choisissant les gestes appropriés et en modulant ces éléments, toute praticienne doit être en mesure d’ajuster le soin en fonction du type de peau, de la morphologie du visage ou encore de l’état émotionnel et de la fatigue de la cliente. «Par exemple, sur des peaux fines, fragiles et sensibles, si mon objectif est de tonifier les tissus, j’appliquerai les techniques appropriées comme les effleurages mains recourbées, et les pressions glissées de manière légère, pas trop rapide et sur une peau bien lubrifiée. Ceci, de manière à ne pas trop l’étirer, pour ne pas dépasser les capacités d’élasticité de celle-ci. Cela pourrait provoquer un relâchement, soit l’effet inverse de ce que l’on recherche.»