De l’esthétique à l’aromathérapie : le parcours de Rachel Dipinto, vers une beauté plus naturelle

Le développement de problèmes cutanés

Au cours de sa troisième et dernière année d’études, Rachel Dipinto constate qu’elle développe de l’eczéma. «J’étais très souvent au contact d’huiles pour effectuer les épilations, les gommages… Je ne pouvais presque plus toucher les produits. Mes bras et mes mains étaient très inflammés. Je m’étais retrouvée à travailler avec des bandages. Cela s’était même étendu jusqu’au visage !» détaille notre interlocutrice. Elle se rend donc chez un dermatologue qui lui annonce que cela provient des produits, et notamment des émanations. Cela était également dû au stress : l’esthéticienne effectuait de très longues journées. Rachel Dipinto se voit prescrire un traitement à base de cortisone pour apaiser son eczéma. «J’étais embêtée de prendre ce type de traitement. Mais dès que je le stoppais, l’eczéma revenait» déclare-t-elle.

Une fois son diplôme obtenu, elle travaille encore une à deux années en institut mais elle prend la décision d’arrêter. La charge de travail étant trop importante, Rachel Dipinto subissait un grand stress et son eczéma ne faisait que s’aggraver.

La découverte de l’herboristerie

Grande consommatrice de produits de parapharmacie pour les peaux sensibles, l’esthéticienne a l’idée de postuler au sein d’une chaîne belge. Elle est embauchée et commence à travailler en tant que conseillère de vente à Bruxelles, dans un grand point de vente, en 2012. «Je suis arrivée dans un univers incroyable qui me passionne. C’est à cette époque que j’ai découvert les huiles essentielles, végétales et les compléments alimentaires à base de plantes. J’apprenais de manière autodidacte en m’informant sur Internet et en consultant des ouvrages. Mais j’avais des difficultés à conseiller les clientes sans avoir suivi de formation, explique Rachel Dipinto. C’est à ce moment que j’ai cherché une formation en cours du soir d’herboristerie.»

L’apprentissage en cours du soir

L’experte en huiles essentielles en devenir se retrouve à étudier en cours du soir l’herboristerie, au sein de la même école que précédemment. Elle apprend toutes les possibilités d’utilisation des plantes : tisane, poudre, gélule, décoction… Elle étudie la gemmothérapie, l’utilisation des extraits de bourgeons. L’aromathérapie, l’hydrolathérapie font également partie des études en herboristerie. «Une multitude de médecines alternatives s’ouvrent à moi. Je découvre l’usage des matières brutes sur soi» déclare-t-elle. Car, grâce à cette formation, Rachel Dipinto apprend à soigner son eczéma de façon naturelle. Et petit à petit, l’esthéticienne revient à ses premiers amours : le soin des autres. 

Rachel Dipinto.

«Je réalisais à nouveau des soins sur mes amies et ma famille, avec des produits que je trouvais en parapharmacie. J’utilisais des huiles végétales, des hydrolats, des argiles… J’ai constaté que les mélanges que je réalisais fonctionnaient !» explique Rachel Dipinto.