«L’électrolyse représente les deux tiers de l’activité de mon institut de beauté»

Séverine Ardon a créé ses instituts de beauté Dermopeel, situés à Chambray-lès-Tours et Mont-près-Chambord (région Centre), en 2021 et 2023. L’esthéticienne, qui travaille seule, répartit son temps de travail entre ses deux instituts.

Au départ, le concept de son premier centre était orienté vers la proposition de maquillage permanent, en parallèle de son métier de commerciale. C’est la survenue du Covid qui a incité Séverine à en faire son activité principale. Proposer autre chose que seulement du maquillage permanent était essentiel. 

«À ce moment, j’ai fait le choix d’orienter mon concept sur trois axes : des soins techniques visage, des prestations minceur et de maquillage permanent» explique-t-elle.

L’électrolyse : une technologie qui a tout changé

C’est à l’occasion d’une formation en maquillage permanent que l’esthéticienne découvre l’électrolyse. 

«Lors de cette formation, on nous a expliqué l’intérêt de proposer l’épilation à l’électrolyse sur le visage, en plus du maquillage permanent. Une façon intéressante de proposer des prestations complémentaires, se rappelle l’esthéticienne. Je me suis laissée convaincre en me disant qu’au-delà de cette complémentarité, je parviendrai bien à avoir quelques clientes par-ci par-là intéressées par la prestation.»

Séverine intègre l’électrolyse en 2021, quelques mois après l’ouverture de son premier institut, et tout change. Le succès pour l’électrolyse est tel que l’esthéticienne a arrêté de proposer les prestations minceur pour se concentrer uniquement sur l’électrolyse, les soins visage et le maquillage permanent. 

«La prise en charge en électrolyse est chronophage puisque chaque nouvelle cliente est suivie pendant plus d’une année en moyenne, explique-t-elle. Et puis, je prenais un réel plaisir à pratiquer cette prestation.»

L’esthéticienne est ainsi équipée de plusieurs technologies : le Jet Peel, la radiofréquence, la lumière pulsée et les Leds.

Une nouvelle prestation qui amène de nouvelles marques

L’intégration de l’électrolyse dans son institut a poussé Séverine a changé ses marques partenaires. 

«De nombreuses clientes souffrent de problèmes hormonaux. On sait que les perturbateurs endocriniens ont un impact sur le système hormonal. J’ai donc choisi des marques qui en sont dépourvues telle que SkinIdent Dr. Baumann» explique-t-elle.

Une clientèle en souffrance

Comme nous l’explique Séverine, l’intégration de cette nouvelle prestation à sa carte de soins a attiré de nombreuses jeunes femmes, âgées en moyenne de 25-30 ans, souffrant d’importants problèmes hormonaux, dont les conséquences directes ou les traitements peuvent provoquer une pilosité anormale. 

«Je fais référence ici au SOPK, aux dérèglements hormonaux liés à la pose d’un stérilet…» précise-t-elle.

Par ailleurs, l’esthéticienne confie recevoir des femmes transgenres dans son institut pour des prestations d’électrolyse. Les hommes constituent également une petite part des demandeurs de cette prestation.