Cinq bonnes raisons de se former au maquillage permanent
Le secteur est en pleine expansion
Il y a encore quelques années, le maquillage permanent concernait une cible bien précise : les femmes à la recherche d’une correction esthétique ou d’un maquillage visible 24 heures sur 24.
C’est la raison pour laquelle cette technique, jugée peu rentable faute d’une clientèle suffisamment large, intéressait peu les instituts.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé, à commencer par le profil des clientes qui font de plus en plus appel à la dermopigmentation pour obtenir un embellissement par petites touches discrètes et sur-mesure.
Ce genre de prestation, parfaitement dans les cordes des esthéticiennes, peut devenir une vraie valeur ajoutée pour un institut, comme l’explique Elena, esthéticienne, qui s’est lancée il y a un an dans le maquillage permanent : «Je me suis intéressée au domaine de la dermopigmentation suite à une visite du Congrès des Nouvelles Esthétiques où j’ai pu assister à des démonstrations.
C’est là que j’ai compris que cette technique pouvait concerner beaucoup de femmes et pas seulement celles qui veulent camoufler un problème esthétique».
Dans la mesure où la prestation est plus légère sur le plan technique et donc moins longue à réaliser, elle peut être proposée à un prix plus abordable, ce qui élargit d’autant la base de clientèle potentiellement intéressée.
Pour un institut indépendant, c’est une bonne manière de se démarquer et de faire progresser son chiffre d’affaires dans un univers très concurrentiel.
Les techniques se diversifient
À côté des traditionnels appareils de dermographie, comprenant une pièce à main équipée d’aiguilles stériles à usage unique, sont apparus d’autres équipements adaptés à de nouvelles techniques comme le micro-blading qui consiste à insérer des pigments dans le derme de manière moins profonde que pour le maquillage permanent, avec donc un résultat moins durable dans le temps.
Cette technique, réservée à la zone des sourcils, permet de dessiner des poils ultra-fins ou encore de réaliser un effet d’ombrage semblable à l’effet du crayon à sourcil (le micro-shading).
Ces différentes possibilités, associées à des collections de pigments d’excellente qualité et sélectionnées pour leur innocuité, offrent une réelle facilité d’utilisation pour une esthéticienne et une sécurité maximum pour la clientèle.
L’idéal étant d’associer les deux méthodes afin de proposer un panel complet de prestations.
Les demandes évoluent
La dermopigmentation n’est plus seulement réservée à la correction d’un problème esthétique (cicatrices, repigmentation d’une zone) ou encore à paraître maquillée même au saut du lit.
La diversification des techniques et des pigments, qui s’adaptent à toutes les carnations, permet d’intervenir de façon quasi imperceptible pour retoucher en toute discrétion la forme des lèvres, relever l’angle externe d’un oeil un peu tombant par exemple.
Et de plus en plus de clientes ont compris le parti qu’elles pouvaient tirer de cette prestation comme le confirme
Ana, qui a ouvert une cabine de dermopigmentation dans son institut il y a deux ans. «J’ai encore des demandes pour faire un contour complet de la bouche ou un trait d’eye-liner mais cela concerne des femmes qui ont une approche sophistiquée du maquillage et elles sont tout de même moins nombreuses qu’avant.
Les demandes portent plus sur un renforcement des sourcils car la tendance est aux lignes plus naturelles mais aussi plus affirmées. Les clientes les plus jeunes viennent également pour donner du volume à leur bouche sans passer par la case injection ou créer un grain de beauté.»
C'est un excellent outil de fidélisation
Le principal problème pour un institut de beauté est de soutenir son activité tout au long de l’année, alors que différentes prestations comme les épilations et les cures d’amincissement font l’objet d’une fréquentation très saisonnière, avec un pic avant l’été.
Ajouter la dermopigmentation à votre carte de soins permet non seulement d’attirer une nouvelle clientèle mais également de créer un flux en toute saison, puisque vous pouvez pratiquer la dermopigmentation douze mois sur douze.
Un vrai bénéfice en termes d’organisation, sans oublier son impact sur votre chiffre d’affaires pendant les mois dits «creux».
Les formations de qualité se multiplient
Il y a encore quelques années, il était difficile de se former à la dermopigmentation, à moins de trouver un professionnel qui acceptait de transmettre son savoir-faire.
Aujourd’hui, les marques distributrices de matériel destiné au maquillage permanent et certaines écoles ont bien compris tout l’intérêt de former les professionnelles de l’esthétique et ont intégré des cycles de formation complets d’une durée moyenne de trois à cinq jours.
Tout le monde y trouve son compte : les marques peuvent compter sur de véritables ambassadrices qui diffusent un savoir-faire de qualité, alors que les esthéticiennes disposent de toutes les connaissances nécessaires pour conseiller leurs clientes et intervenir sans modifier l’expression de leur visage.