DIJO : la marque qui fait passer la santé intestinale au cœur du bien-être
Avec une approche scientifique, un discours décomplexé et des cures made in France, Lisa Souloy et Anouk Le Terrier veulent remettre le ventre au centre du bien-être et lever les tabous qui l’entourent.
Dijo est née d’une amitié de longue date et d’une prise de conscience commune. Ses co-fondatrices, Lisa Souloy et Anouk Le Terrier, se connaissent depuis l’enfance. Leur parcours personnel respectif les a conduites, presque simultanément, à s’intéresser de près à la santé intestinale.
Du vécu personnel à la découverte des probiotiques
À 27 ans, Anouk se voit diagnostiquer une thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune de la thyroïde qui s’accompagne de lourds symptômes – fatigue intense, perte de poids – au point de l’obliger à mettre sa carrière entre parenthèses. Son médecin lui prescrit un traitement nécessitant un microbiote intestinal équilibré. C’est en découvrant les probiotiques qu’elle parvient à mieux vivre avec sa pathologie : «Elle a réussi à beaucoup mieux supporter la maladie» confie Lisa.
Au même moment, Lisa prépare un marathon. Pour préserver son organisme soumis à rude épreuve, elle se tourne elle aussi vers les probiotiques. Cette expérience partagée soulève alors de nombreuses questions : Pourquoi connaît-on si mal le rôle du ventre dans notre santé ? Pourquoi attendre d’être malade pour s’y intéresser, alors qu’une approche préventive existe ?
De l’expérience au projet entrepreneurial
De cette réflexion commune naît Dijo, avec une ambition claire : lever les tabous autour de la santé intestinale et proposer un geste de bien-être simple et accessible à tous. «Le microbiote intestinal est impacté au quotidien et, pourtant, cela reste un sujet tabou. Peu de gens osent parler de leur transit ou de leurs ballonnements : on dit plus facilement “j’ai mal à la tête” que “j’ai mal au ventre”. En discutant avec notre communauté, nous avons réalisé que tout le monde était concerné par ces petits tracas du quotidien, mais que la plupart les considéraient comme “normaux”. Or, ils ne le sont pas. Dès que nous avons commencé à aborder le sujet sur les réseaux sociaux, l’enthousiasme a été immédiat. Depuis six ans, à chaque échange, nous constatons que chacun est concerné d’une manière ou d’une autre» souligne notre interlocutrice.
Objectif : créer la meilleure cure de probiotiques
Au fil de leurs recherches, les deux entrepreneuses apprennent le fonctionnement et les spécificités des différents microbiotes de l’organisme. Un sujet qui les passionne. «On s’est rendu compte que le microbiote, ce n’est pas juste digestif, c’est un organe à part entière, avec des fonctions essentielles pour la santé. Il influence l’immunité, l’humeur, l’énergie, la peau. On a pensé qu’il était important d’amener les gens vers une prise de probiotiques quotidienne.»
Premier défi : trouver une usine de biochimie
Le projet est ambitieux. Car pour lancer la marque, il est nécessaire de trouver une usine de biochimie - lieu de culture des probiotiques - capable de développer une cure avec un maximum de concentration et de diversité de souches, pour garantir plus d’efficacité. Cela s’est avéré difficile. «Les probiotiques sont des micro-organismes vivants. Ce qui nécessite un processus de production rigoureux. On s’est rendu compte que certaines industries utilisent des aérosols pour sécher les bactéries, ce qui est délétère pour l’efficacité. Or, nous souhaitions avoir recours à un process de lyophilisation à basse température.»
Pour développer leur cure de probiotiques, les deux amies se sont entourées de pharmaciens, d’ingénieurs, et de naturopathes. «On a vraiment travaillé avec de très nombreuses personnes différentes pour comprendre cet univers et prendre les bonnes décisions, afin de créer la meilleure cure de probiotiques possible» précise Lisa.
2019 : le lancement de Dijo
Une fois leurs partenaires trouvés, Lisa et Anouk se lancent dans une première campagne Ulule (plateforme de financement participatif permettant de soutenir un projet en échange de contreparties) pour financer leur cure de probiotiques. L’objectif est modeste : atteindre le minimum de commande de 100 cures. Pari réussi. Les ventes s’enchaînent et, à chaque fois, les deux fondatrices réinvestissent intégralement dans une nouvelle production, plus importante que la précédente.
En mars 2019, la campagne est lancée. Trois mois plus tard, le site Internet voit le jour et les premières ventes directes débutent. «À l’époque, on faisait absolument tout nous-mêmes : le site, les colis dans notre salon, les photos, les vidéos» se souvient Lisa.
Ce modèle artisanal et 100 % autofinancé leur a permis d’être rentables dès le départ. «On n’a jamais levé de fonds, et encore aujourd’hui, on reste totalement indépendantes. Pour nous, c’est une grande fierté : on voulait une entreprise durable, pas forcément énorme, mais libre» confie notre interlocutrice.
La première cure de probiotiques proposée par Dijo est encore le best-seller de la marque, six ans après son lancement.
Une cure de qualité
Les compléments proposés par Dijo se prennent sous forme de cures de 2 à 3 mois dans un premier temps. Une personne en bonne santé peut ensuite faire une cure tous les 4 mois. La marque recommande de faire une cure à chaque changement de saison.
Une multitude de souches pour répondre à tous les besoins
La qualité d’une cure de probiotiques dépend avant tout de la diversité des souches, comme l’explique Lisa : «Le premier, c’est la diversité des souches. Notre microbiote comprend plus de 200 espèces différentes de bactéries, qui diffèrent d’un individu à un autre. Et ces bonnes bactéries ont toutes un rôle essentiel et, surtout, elles sont en interaction les unes avec les autres. Donc si une espèce disparaît, c’est tout l’écosystème qui est déséquilibré».
Chaque individu possède un microbiote unique, ce qui rend complexe l’identification de la souche bactérienne idéale pour chacun. Dijo a donc choisi de se concentrer sur des souches universelles, présentes chez tous les êtres humains. «Nous avons sélectionné huit espèces différentes – contre cinq en moyenne sur le marché – afin de proposer une formule diversifiée, capable d’agir de manière globale sur l’équilibre du microbiote» précise Lisa.
Des produits hautement concentrés
Notre organisme héberge des centaines de milliards de bactéries, et pour que les probiotiques aient un effet réel, il faut qu’ils soient présents en quantité suffisante. Une partie disparaît naturellement lors de la digestion, d’où l’importance d’une gélule fortement concentrée. «Nos cures contiennent plus de 28 milliards de bactéries, soit deux fois plus que la moyenne sur le marché» explique Lisa.
Des produits frais
La fraîcheur joue un rôle déterminant : consommer la cure dans les six mois suivant sa production garantit que les bactéries restent vivantes et actives, maximisant ainsi les bienfaits pour l’organisme.
Des produits made in France
Les probiotiques sont des organismes vivants, ce qui justifie leur fragilité. Par conséquent, limiter le transport entre la production et le moment où le client achète le produit garantit une meilleure efficacité. «On voulait vraiment un circuit court. Et pour nous, c’était important d’avoir une production locale pour contrôler ce qui se passe et garantir la qualité.»
Un discours marketing qui a fait la différence
De nombreuses marques ont su s’imposer sur le marché des compléments alimentaires, ce qui en fait un marché très concurrentiel. Dijo a su frapper fort en se positionnant sur le segment de la santé intestinale, où il y a moins d’offre que sur le segment des cheveux ou de la peau. Bien que des probiotiques soient déjà proposés en pharmacie, Dijo s’est imposée grâce à son discours orienté vers la prévention. «On voulait que les gens prennent les produits tous les jours et qu’ils comprennent que ça pouvait vraiment leur changer la vie.»
Sensibiliser à la santé du ventre
Pour Lisa et Anouk, éduquer le grand public à une hygiène de vie saine est essentiel. Un complément alimentaire, aussi performant soit-il, n’a d’effet réel que lorsqu’il s’accompagne d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain.
Dijo va plus loin en sensibilisant à la santé du ventre, souvent considéré comme une «boîte noire». «Sur notre site, notre compte Instagram ou notre newsletter, nous expliquons ce qui se passe dans le ventre après chaque repas, et pourquoi il est si important de l’écouter» détaille Lisa. Pour aller plus loin, la marque propose un diagnostic en ligne : une vingtaine de questions permettent aux utilisateurs d’obtenir un vrai bilan personnalisé de leur ventre, un outil très apprécié des clients.
Une gamme complète en soutien à la santé du ventre
Aujourd’hui, Dijo propose une vingtaine de références, alors qu’à ses débuts, la marque ne parlait que de probiotiques. L’élargissement de la gamme s’est fait progressivement, toujours avec un objectif clair : préserver et soutenir la santé du ventre dans sa globalité.
«Le ventre, c’est un véritable écosystème, explique Lisa. Il y a de nombreux paramètres qui entrent en jeu, et l’un des plus importants est l’état de la paroi intestinale. C’est elle qui filtre les bons nutriments pour les redistribuer à l’organisme, tout en bloquant les agents pathogènes. Si la paroi est trop perméable, certaines substances pénètrent alors qu’elles ne devraient pas, et d’autres ne sont pas assimilées correctement. Dans ce cas, une cure de probiotiques seule n’aura pas d’effet.»
Pour pallier ce problème, Dijo a lancé des produits spécifiques comme la glutamine, un acide aminé qui aide à réparer la paroi intestinale. «Nous avons ainsi construit toute une gamme centrée sur la santé intestinale, en prenant soin de l’écosystème dans sa globalité : le foie, l’équilibre acido-basique, l’état de la paroi intestinale… C’est vraiment le cœur de notre métier» conclut Lisa.
Les deux entrepreneuses ont récemment lancé des gammes plus généralistes agissant sur le stress, par exemple. Car l’anxiété a un impact prépondérant sur l’équilibre du microbiote.
Les produits Dijo sont principalement commercialisés sur leur site Internet et sont également vendus chez Oh My Cream et Les Galeries Lafayette.
Un programme de formation dédié aux professionnels du bien-être
Outre son offre première adressée au grand public, Dijo a développé son propre parcours de formation dédié aux professionnels de la santé et du bien-être. Un programme gratuit, qui permet d’accéder à un contenu pointu comprenant des webinars, des articles, avec une approche scientifique. Ces professionnels peuvent ensuite offrir à leurs clients un code de réduction pour acheter les produits et percevoir une commission.
Ce programme permet d’enrichir vos connaissances sur la santé du ventre, ce qui est nécessaire en tant qu’esthéticienne. Car de nombreuses problématiques cutanées sont liées à des dérèglements internes, bien souvent au niveau du ventre.