Rachel Appéré, de l’esthétique traditionnelle au Meilleur Soin Signature

À seulement onze ans, Rachel Appéré savait déjà ce qu’elle voulait faire. Avec ténacité, elle poursuit son rêve de devenir esthéticienne malgré les réticences de ses parents. Elle entre à l’École Thalgo de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) pour passer son CAP et son BP Esthétique. Puis elle obtient ses premiers postes en instituts de beauté.

Ses expériences professionnelles sont formatrices, mais pas dans le sens attendu : «Mes patronnes ne m’ont rien transmis. Elles attendaient énormément, pour des salaires dérisoires, sans jamais partager leur savoir». Ce qui pousse Rachel à se former seule pour enrichir ses connaissances : lectures d’articles et de livres de cosmétologie, de biologie, d’anatomie, auto-apprentissage constant. «Avec le recul, c’était bénéfique : j’ai développé ma curiosité, mon autonomie, et j’ai appris à créer mes propres protocoles plutôt que de simplement les reproduire» souligne-t-elle.

L’ouverture de l'institut Corps Pour’L

En 2010, à seulement vingt-quatre ans, Rachel franchit le pas et ouvre son propre institut : Corps Pour’L. «Mon moteur était simple : laissez-moi travailler comme je veux.» Elle débute dans un local de 70 m² en location, avant de s’installer, il y a quatre ans, dans un espace de 100 m² dont elle est propriétaire.

L’institut s’étend sur deux niveaux :

Une équipe bien formée et valorisée

Rachel dirige une équipe avec deux collaboratrices fidèles, une alternante, et une femme de ménage. «Mon principe est simple : je refuse d’exploiter mes salariées comme j’ai pu l’être. Je traite les autres comme j’aimerais qu’on me traite.»

Ses collaboratrices sont formées par elle au «toucher subtil», cette capacité à adapter chaque geste au vécu et à l’énergie de la cliente. «Je les forme d’abord à ralentir et à écouter vraiment, avec les mains et le cœur. Le toucher subtil n’est pas une technique, c’est une présence : se centrer, respirer, se rendre disponible énergétiquement, explique Rachel. Ensuite, percevoir ce qui vibre sous les mains : tensions, résistances, zones de calme ou de confiance. On apprend à adapter rythme, pression et posture selon le corps de la cliente, même silencieusement. Chaque geste devient une réponse, une danse entre ce que l’on perçoit et ce que l’on offre. Je transmets une lecture intuitive du corps et des émotions : on ne masse pas une peau, on entre en relation avec une histoire. Le vécu de la cliente guide toujours le soin, et cette écoute sensible signe notre approche.»

D’un institut traditionnel à un sanctuaire vibratoire

À ses débuts, Corpspour’L proposait des prestations classiques : soins visage, soins corps, épilations. Mais rapidement, l’esthéticienne s’ennuie. «C’était trop répétitif. J’avais besoin de donner un sens plus profond à mon métier.» Elle commence alors à développer une écoute active, une connexion avec ses clientes. Progressivement, l’institut se transforme. Chaque soin devient un espace d’ouverture, où elle accède naturellement aux annales akashiques (Mémoires de l’Univers, de tout ce qui vit), capte les mémoires profondes et accompagne des libérations énergétiques. «Aujourd’hui, c’est un sanctuaire de relaxation, de méditation et de reconnexion à soi

Une expérience client augmentée

L’expérience client proposée dans le cadre des prestations bien-être commence par un questionnaire conçu par Rachel. «Pas question de demander seulement le type de peau. J’interroge sur des événements récents de vie, des émotions, des ressentis. Cela me permet de comprendre l’état mental de chaque cliente. Ces questions permettent à la cliente d’entrer dans un processus de relaxation» détaille notre interlocutrice.

Un soin signature singulier

Véritable aboutissement de l’évolution de son concept, le soin signature de Rachel dure 1h45 et coûte 215 euros. Récompensé en 2024 avec le Trophée du Meilleur Soin Signature Institut, il ne repose sur aucun protocole figé, et évolue donc avec Rachel au fil du temps. «Ce soin n’a pas été construit intellectuellement. Il s’est imposé naturellement. Mes mains lisent le corps, les émotions, les blocages. Chaque geste part d’une intention claire et sincère : offrir ce dont la cliente a besoin à cet instant» explique-t-elle.

Le soin commence par une mise en condition : ancrage, mantras, ouverture énergétique, bol chantant pour élever le taux vibratoire. 

Rachel se connecte alors profondément, sans intention prédéfinie : «Je reçois les informations qui descendent».

Puis vient le massage, mêlé à des gestes énergétiques. Rachel peut aussi réaliser une lecture d’âme en questionnant la cliente sur la vie de son âme. Elle dispose d’une capacité à ressentir les énergies, voir les âmes des personnes : «On me montre la vie de l’âme, ses blessures, ses nœuds karmiques, ses blocages. Je travaille alors à les apaiser, tout en donnant à la cliente un massage physique».

Des «jouets» vibratoires au service du soin

Rachel est amenée à utiliser plusieurs «jouets» vibratoires afin d’enrichir l’expérience client mais aussi l’efficacité du soin. Des outils qu’elle utilise en fonction de la cliente et de l’instant :

Une dimension spirituelle assumée

Longtemps, Rachel a gardé pour elle sa connexion intuitive. Mais certaines expériences l’ont poussée à l’assumer. Elle raconte ainsi comment, lors du décès de sa grand-mère, elle a vécu une expérience de communication vibratoire à distance : «J’étais en méditation, et je me suis retrouvée dans sa chambre d’hôpital, à lui dire qu’elle pouvait partir. Elle a expiré son dernier souffle. Le lendemain, ma mère m’a annoncé son décès».

Aujourd’hui, elle n’a plus peur d’être jugée : «Mes clientes sentent ce qui se passe. Quand on vit le soin, on comprend».

Des clientes ravies de leur expérience

Quelles que soient les intentions des clientes lorsqu’elles reçoivent un soin au sein de l’Institut Corps Pour’L, elles ressortent toutes bouleversées par cette expérience. Chaque soin est unique, évolutif, et continue d’agir plusieurs jours après la séance. «Les clientes repartent légères, libérées, parfois comme “stone” dans le bon sens du terme» dit-elle.

Des récompenses qui témoignent de la qualité des prestations

L’engagement de Rachel envers le bien-être de sa clientèle a, à de nombreuses reprises, été honoré :

Une vision engagée du métier d'esthéticienne 

Rachel défend une esthétique qui dépasse les simples prestations. «L’épilation, c’est nécessaire, mais c’est lassant. Nous avons tellement plus à offrir» dit-elle. Elle refuse certaines tendances comme l’épilation définitive au laser. «Trop de confusion, trop de marketing, trop de machines différentes. La cliente est perdue. Moi je préfère rester alignée à mes valeurs, offrir une parole claire et sincère.»

Ses projets pour le futur de son institut ?

Rachel fourmille de projets : développer des retraites vibratoires et spirituelles, explorer l’alimentation vibratoire, continuer à créer de nouveaux soins intuitifs. Elle hésite encore à transmettre son approche à d’autres esthéticiennes : «Pour l’instant, je préfère former mon équipe proche, pour qu’elle vibre sur la même fréquence».

Conseils aux esthéticiennes qui souhaiteraient créer un soin signature

Aux professionnelles qui rêvent de créer un soin signature, Rachel donne plusieurs clés :


Pour aller plus loin

Découvrez la vidéo de la démonstration de Rachel Apéré au Congrès sur notre chaîne YouTube.