Les Français continuent d’investir dans la beauté : une bonne nouvelle pour les esthéticiennes

80 % des répondants déclarent avoir maintenu ou augmenté leurs dépenses beauté au cours des six derniers mois. D’ailleurs, entre les mois d’avril et mai 2025, les ventes de produits de beauté en France ont augmenté de 15 % par rapport à la même période en 2024.

Les principaux enseignements du rapport Criteo

La fidélité : une histoire ancienne ?

Alors que seulement 27 % déclarent être fidèles à leur marque de beauté préférée, les consommateurs Français sont plutôt ouverts à la découverte de nouveaux produits : 54 % d’entre eux ont consommé des produits d’une marque de soin qu’ils n’avaient jamais testée au cours des 12 derniers mois – une tendance en augmentation comparé à 2024 (52 %). Ce chiffre atteint 55 % pour les parfums et 58 % pour les produits pour le bain et le corps.

Un parcours d’achat plus long et plus réfléchi

En France, l’étude souligne que les consommateurs beauté sont extrêmement stratégiques : 71 % des consommateurs interrogés comparent les prix sur plusieurs sites, et un Français sur deux consulte les avis en ligne lorsqu’il est en magasin. La phase de recherche devient centrale, mesurable, et omniprésente.

L’omnicanalité s’impose comme la norme en France

Pour les Français, l’expérience d’achat se construit entre l’univers digital et physique, puisque 52 % des consommateurs effectuent une recherche en ligne avant d’acheter en boutique. 50 % des Français réalisent systématiquement leurs achats en magasin. En 2025, l’omnicanal n’est plus une tendance mais bien un standard qui structure toute la chaîne de valeur pour la recherche des meilleures affaires en matière de beauté.

Les valeurs : des disparités générationnelles

Les critères écologiques et éthiques restent importants dans les décisions d’achat, en particulier pour les consommateurs européens. Toutefois leur expression varie selon les profils : les Millennials valorisent la composition des produits, notamment les ingrédients naturels, alors que la Gen Z accorde plus d’importance aux recommandations des créateurs de contenu.