Contour de l’œil : tout ce que les esthéticiennes doivent savoir

Les paupières sont des voiles cutanéo-musculo-fibreux assurant la protection de la face antérieure de l’œil. Elles possèdent un bord ciliaire mobile libre délimitant la fente palpébrale. Leur portion supérieure est marquée par le bord inférieur du sourcil et leur limite inférieure, peu nette chez l’enfant et l’adolescent, apparaît avec l’âge limitée par le sillon nasal interne et malaire externe.

Cette unité anatomique descriptive n’est en réalité que topographique et ne peut être dissociée de l’environnement anatomique du visage.

Cette intégration architecturale est également physiologique. La paupière supérieure est en continuité avec la peau du front dont elle subit les modifications et la paupière inférieure avec celle du relief sous et latéro-orbitaire.

Cette dernière notion doit être prise en considération chaque fois que l’on aborde le problème des déviations esthétiques palpébrales.

L’esthétique des paupières occupe une place très importante au sein de l’espace cosmétique. Ceci tient vraisemblablement au fait que l’individu est d’abord perçu par son regard.

La fragilité anatomique des paupières est à l’origine d’une modification rapide dans le temps, dès l’âge de 25-30 ans, du fait du vieillissement. La demande thérapeutique est très fréquemment préventive et le souci de correction esthétique des premières anomalies très précoce.

Ceci est vraisemblablement dû au fait que l’apparence physique, la notion d’équilibre psychologique constituent un atout majeur pour la réussite sociale.

Il apparaît important de classer les demandes afin d’adopter le meilleur comportement possible sachant que les cosmétiques ont pour objectif l’entretien, la parure, le perfectionnement de l’équilibre cutané et donc la prévention du vieillissement.