Demain, serons-nous tous des super-séniors ?

Âge biologique vs âge chronologique : une distinction clé

- L’âge chronologique est tout simplement celui qui est mesuré en fonction du temps écoulé depuis notre naissance. Il représente donc le nombre d’années qu’une personne a vécu.

En revanche, l’âge biologique correspond à l’état réel du corps et de ses cellules. Il se peut donc que l’âge biologique et l’âge chronologique ne correspondent pas. Par exemple, une personne peut avoir l’apparence physique et la santé d’une personne plus jeune que son âge chronologique.

En conversation avec Nils Behrens, expert en longévité chez Sunday Natural, Thomas Schulz met en lumière cette distinction importante en expliquant que l’âge biologique peut être perçu comme un facteur plus significatif de la qualité de vie et de la longévité. En effet, il soutient que si un individu parvient à maintenir un âge biologique plus jeune, cela peut prolonger ses années de vie en bonne santé, peu importe son âge chronologique.

Les avancées scientifiques et l’âge biologique : des clés pour comprendre le vieillissement

Le vieillissement est souvent considéré comme une fatalité. Cependant, Thomas Schulz propose une vision différente en abordant les récentes découvertes scientifiques sur la longévité. En mettant en avant les recherches autour de l’épigénétique et en particulier de l’horloge épigénétique, il montre comment notre environnement, nos habitudes de vie et nos choix de santé influencent notre âge biologique. En effet, contrairement à la génétique, qui joue un rôle limité dans l’espérance de vie, l’épigénétique offre une porte d’entrée pour comprendre comment des facteurs externes peuvent activer ou désactiver certains gènes responsables du vieillissement.

Un des moyens de mesurer l’âge biologique est l’horloge épigénétique, une méthode qui analyse les modifications chimiques de l’ADN au fil du temps.

«L’épigénétique, c’est ce qui contrôle en quelque sorte quels gènes sont utilisés chez nous. Je dirais que c’est comme les interrupteurs qu’on peut allumer ou éteindre.»

Thomas Schulz explique également que cette technologie permet de mieux comprendre l’écart entre l’âge chronologique et l’âge biologique, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles approches pour lutter contre les effets du vieillissement.