Esthéticienne, je suis juge internationale
Des débuts dans l’esthétique pas toujours évidents
C’est ma mère, coiffeuse, qui m’a proposé d’ouvrir un espace beauté avec elle. Pour ce faire, j’ai donc préparé un CAP Esthétique au SIADEP de Lens en 2008. Ma mère possédait la partie coiffure de l’espace que nous avons ouvert ensemble et moi la partie esthétique. L’espace nommé Le Loft Beauté est situé dans le département du Pas-de-Calais à Saint-Michel-sur-Ternoise. Nous avions à l’époque 80m2 de surface totale au rez-de-chaussée. Nous possédions également l’étage que nous n’avions pas exploité. Sur la partie esthétique, j’avais fait le choix de proposer des prestations traditionnelles. Pour débuter mon activité, j’ai embauché une apprentie. La partie esthétique comprenait une cabine UV, une cabine de soins et un espace pour les ongles.
Cela n’a pas été toujours facile. Je me versais un salaire minimum. Nous avons vécu des périodes difficiles avec ma mère. Je me rappelle que le 31 décembre, au moment de clôturer les bilans avec ma mère, je pleurais car il ne nous restait pas grand-chose. Notre trésorerie était à zéro ou au maximum à 2 000 euros. Il était difficile de vivre de notre activité. Je reconnais avoir été une mauvaise gestionnaire à l’époque, j’avais besoin d’investir et de tester de nouvelles techniques, de nouveaux produits… Et puis, je m’ennuyais assez vite, doutais sans arrêt…
La découverte du microblading au Congrès International Esthétique & Spa
En 2016, j’ai fait la découverte du microblading au Congrès International Esthétique & Spa. J’ai pu me faire former auprès de David Brow Art à Paris, chez Emaly. On m’a appris les techniques de base du microblading pendant trois jours.