Diane Servant : “J’ai massé plus de 1 000 visages. C’est ce qui m’a permis de créer mon soin signature !”

Avant d’être une facialiste reconnue, Diane Servant œuvrait dans le milieu de la mode. Notamment du maquillage. Ce sont ses études d’art qui l’ont menée vers ce métier. Elle était amenée à réaliser des maquillages studio, pour des défilés.

“C’est quelque chose que j’ai adoré faire, c’était une véritable passion” indique notre interlocutrice. Un métier qu’elle a pratiqué pendant huit années, entre les Etats-Unis et la France. “Aux Etats-Unis, j’ai été amenée à travailler avec des maquilleurs japonais que je voyais masser le visage des modèles avant de les maquiller ajoute Diane Servant.

La découverte des massages du visage

À cette époque, dans les années 2010, les facialistes et le kobido n’avaient pas la popularité qu’on leur connaît aujourd’hui. Diane Servant s’est inspirée de ces maquilleurs japonais et a commencé à masser ses modèles. “J’ai tout de suite vu la différence sur le résultat du maquillage. À l’époque, la tendance était déjà au maquillage nude. Et grâce aux massages, il n’y avait presque plus rien à faire. Le teint était naturellement glowy. Une petite pointe d’anticernes et une touche de mascara suffisaient !” raconte Diane Servant. Et puis, sa curiosité l’a menée à effectuer des recherches plus approfondies sur les techniques de massage du visage. 

J’ai découvert qu’il existait des soins, notamment à New-York, de massage facial. Cela a été pour moi une révélation, lorsque je suis allée tester l’un de ces soins. Le métier que je faisais me plaisait grandement mais le milieu ne me convenait plus. L’humain n’était pas au centre et cela me manquait, explique l’ex-maquilleuse. Et puis, à cette période de ma vie, je me suis beaucoup intéressée au bien-être. J’ai commencé à pratiquer le yoga. Il fallait que je ramène ce concept de massage du visage en France. Nous étions en 2015.”