Peelings : quelles sont les dernières innovations en 2025 ?

Un peeling, par définition, c’est un peeling chimique. Quand on vous dit «peeling laser», ça n’existe pas. Un peeling est un acte de stimulation. Si vous détruisez la peau avec un laser, vous allez la brûler. Un peeling, ça ne brûle pas. Un peeling provoque au maximum une liquéfaction de la surface qui va stimuler le derme. Mais le principe est la stimulation.

Quand vous parlez de peeling et qu’on vous dit : «Ah, vous allez me bruler !», répondez : «Erreur !». Il ne faut pas utiliser le mot «brûlure», il est inexact. De plus, dès que la patiente entend le mot brûlure, ça réveille en elle le concept du feu dans la savane, la crainte ancestrale toujours présente dans notre cerveau reptilien.

Et ce que nous cherchons par le peeling, ce n’est pas la brûlure, c’est la stimulation du derme. Nous cherchons à faire descendre quelques molécules de la solution de peeling à travers la jonction dermo-épidermique (la limite entre derme et épiderme), mais sans léser cette jonction. Voilà notre but, ce n’est pas brûler au chalumeau !

Vous connaissez certains peelings. Vous avez entendu parler des peelings au phénol et vous avez surement entendu parler du TCA.

Le TCA, c’est l‘acide trichloracétique. C’est la molécule reine des peelings moyens.

Il y a trois niveaux de peelings :

1, superficiel,

2, moyen,

3, dermique. Dermique, c’est l’Exopeel, le phénolé, c’est le plus fort.

Quand on fait un niveau 2, un TCA, il y a du nouveau

La formule a changé par l’addition de très peu de phénol. Cette addition n’ajoute pas d’effet peeling, mais apporte un effet anesthésiant. Le peeling phénol/TCA n’est pas un peeling plus fort, qui serait entre le 2 et le 3. En mettant un peu de phénol dans un peeling 2, vous avez le résultat d’un peeling 2, pas plus, mais ça ne fait pas mal ! La différence est là. Et donc, certains médecins disent : «C’est un phénol spécial, ce sera mieux qu’un TCA.»

Non, c’est uniquement une question d’effet anesthésiant de la peau.