L’alimentation peut-elle «hacker» la peau ?

Nous vivons de plus en plus longtemps, et c’est une excellente nouvelle. Mais allier longévité et bonne santé, c’est encore mieux ! Aujourd’hui, de nombreuses méthodes permettent d’optimiser notre bien-être, et parmi les plus en vogue figure le biohacking. Bien que ce concept ne soit pas nouveau, il connaît un regain d’intérêt. Il consiste à adopter des actions précises, adaptées aux besoins spécifiques de chacun, pour améliorer le fonctionnement du corps. «Le tout est observable grâce à des outils médicaux comme les bilans sanguins, les IRM, ou les échographies» précise Valérie Espinasse.Sur quoi repose le biohacking ?

Le biohacking repose précisément sur quatre piliers d’action, comme nous le détaille la spécialiste :

- l’alimentation,

- l’activité physique,

- la méditation et la cohérence cardiaque,

- la micronutrition.

«Par exemple, une personne qui commence à faire du sport régulièrement pourra constater une baisse de son taux de cholestérol ou de glycémie. C’est exactement cela, le biohacking» explique Valérie Espinasse.

L’influence de l’alimentation sur la peau

L’alimentation et la micronutrition, deux piliers du biohacking, permettent de modifier les apports en macronutriments (lipides, protéines, glucides) et micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments). Ceci, en fonction des besoins spécifiques de l’organisme qui diffèrent d’une personne à une autre. «Aujourd’hui, l’alimentation moderne s’est fortement industrialisée. Nous qualifions ces aliments de “calories vides”. Il y a un apport de macronutriments, mais bien souvent en trop grande quantité. Et l’apport en micronutriments est pauvre. Or la peau a besoin de ces micronutriments pour favoriser son processus de régénération cellulaire, régulariser les états inflammatoires…» explique la spécialiste. Appliquer des produits cosmétiques en tout genre dans le but d’obtenir une belle peau est donc insuffisant.