Esthéticienne : les quatre erreurs à ne pas commettre pour une communication exemplaire !

Dans votre communication, chaque mot compte, pour le meilleur ou pour le pire… En cabine, vous savez choisir les bons gestes, la bonne pression, le bon rythme. Mais vos mots, eux, sont-ils aussi précis que vos mains ?

Aujourd’hui sur tous les supports de communications, les clientes « scrollent ». En huit secondes, elles décident si elles restent ou passent leur chemin. Et dans ces huit secondes, tout se joue : une phrase maladroite peut suffire à les faire fuir ; une phrase juste, à leur donner envie de s’arrêter.

Alors pour vous aider à passer ce compte à rebours infernal, voici une liste d’erreurs à éviter… et leur alternative pour rayonner !

Erreur N°1 : Vous parlez encore comme une pub des années 2000

Oui, on s’en souvient : ces phrases ont fait les beaux jours des magazines féminins du début des années 2000. C’était l’époque des campagnes « anti » tout : anti-rides, anti-capitons, anti-imperfections, anti-cellulite.

L’approche ?

Se concentrer sur le problème à résoudre, de la façon la plus brutale possible, parce qu’il fallait « appeler un chat un chat ». Et pour faire bouger les clientes, autant appuyer là où ça fait mal : avec « la graisse, les bourrelets, la cellulite incrustée, les imperfections visibles ».

Seul hic à ce programme : le cerveau humain n’aime pas être bousculé. Dès qu’un mot évoque une faille ou une menace, il se met en mode défense. Et là, la cliente ne se sent plus concernée : elle se sent attaquée.

Ce qu’on pensait être un déclencheur devient alors un frein. Quand elle entend ces mots, elle détourne le regard. Sur le web ou les réseaux, elle scrolle ailleurs.

Votre meilleure alternative en tant qu'esthéticienne 

Changez de registre. Remplacez la promesse d’un combat contre celle d’un mieux-être, d’un équilibre.

Essayez : « Libérer le corps des tensions », « Retrouver de la légèreté », « Réveiller la vitalité naturelle de la peau ». 

Et si vous doutez, lisez vos phrases à voix haute : si vous êtes dans l’injonction ou le mot agressif, c’est qu’il faut changer d’époque… et de style d’écriture.

Ce que ça change 

Votre discours est en phase avec votre pratique : humain, sensible, bienveillant. Vos textes ne « piquent » plus : ils apaisent et donnent envie de vivre une expérience.

Erreur N°2. Vous écrivez comme une notice technique