Chirurgie intime féminine : quand la médecine améliore le quotidien

La chirurgie de l’intime est en augmentation grâce à la communication réalisée sur celle-ci. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit en aucun cas de rendre une vulve «jolie», car il s’agit d’un organe purement fonctionnel, mais d’améliorer au quotidien les gênes et douleurs des patientes. Pendant longtemps taboue, elle se démocratise peu à peu. La chirurgie régénérative et la médecine esthétique permettent des innovations thérapeutiques sur des pathologies jusque-là sans aucun traitement.

La nymphoplastie

Cette technique permet de réduire des petites lèvres proéminentes avec une gêne fonctionnelle au quotidien. La cicatrice est petite et la satisfaction souvent très importante avec peu de complications. Les grandes lèvres sont également souvent, à l’inverse, atrophiques, avec un manque de développement. Une injection de graisse peut être réalisée dans le même temps opératoire, ou des injections d’acide hyaluronique volumateur peuvent être réalisées à distance.

Le traitement des cicatrices d’épisiotomie

Désormais, elles ne sont plus une fatalité ! Elles peuvent être traitées par injection d’acide hyaluronique ou de graisse. Les déchirures périnéales, étant plus étendues, relèvent plus de l’injection de graisse, tout comme les fissures anales.

Le lichen scléroatrophique vulvaire

Cet état inflammatoire chronique peut être amélioré en termes de confort par les injections de PRP et de nanofat, ainsi que par la photobiomodulation (LED).

La sécheresse vaginale

De grandes avancées sont apparues en quelques années pour traiter la sécheresse vaginale : radiofréquence de haute intensité, laser, injection d’acide hyaluronique, injection de nanofat, le champ thérapeutique est vaste, avec des traitements de plus en plus performants !

Les troubles d’incontinence urinaire d’effort, de prolapsus, et de relâchement du périnée

Pour traiter ces différentes problématiques, la radiofréquence de haute intensité permet d’améliorer nettement le confort au quotidien des patientes, tout en alliant des appareils de rééducation avec MKDE, des Pilates, ou des appareils à la maison. Les fauteuils de rééducation périnéale permettent une rééducation en restant habillée avec des contractions électromagnétiques.

Le vaginisme

La toxine botulique est désormais utilisée dans le vaginisme primaire (spontané), ou secondaire (après un traumatisme). Cette thérapie est réalisée au bloc opératoire par un chirurgien formé avec un protocole précis post-opératoire.

Mycoses, vulvites…

La photobiomodulation est une révolution dans l’anti-âge, l’acné, la cicatrisation, l’alopécie, mais également au niveau gynécologique. En effet, la couleur bleue va permettre une amélioration des vaginites, vulvites, mycoses et vaginoses, avec des propriétés anti-bactériennes, anti-mycosiques et anti-virales. La couleur rouge est anti inflammatoire et l’infrarouge permet de régénérer la muqueuse. Un traitement non invasif et innovant !

L’industrie dermato-cosmétique a également travaillé sur ces problématiques avec des émollients dédiés et efficaces, en complément des thérapeutiques chirurgicales.