Cosmébio lance une nouvelle campagne de sensibilisation contre les actifs controversés en cosmétique
Après avoir alerté en 2023 et 2024 sur la présence d’ingrédients problématiques et controversés dans les cosmétiques conventionnels, Cosmébio poursuit son combat en 2025 avec une nouvelle campagne de communication.
Les objectifs de la nouvelle campagne de communication Cosmébio
- Sensibiliser le grand public à la présence persistante d’ingrédients controversés dans les cosmétiques conventionnels.
- Rappeler que le label Cosmébio est le seul repère de confiance, garantissant aux clientes de vraies cosmétiques bio et naturels dans un marché souvent préempté par des marques non légitimes.
Une mobilisation qui s’inscrit dans la durée
- 2023 : campagne d’affichage dans le métro lyonnais pour dénoncer 5 ingrédients à éviter : octocrylène, BHT, diméthicone, PTFE, résorcinol.
- 2024 : focus sur deux nouveaux ingrédients : PEG, EDTA, et lutte renforcée contre le marketing trompeur : le greenwashing.
- 2025 : cap sur trois familles d’ingrédients encore trop présentes dans les formules conventionnelles : acrylates, silicones et PFAS.
Trois familles d’ingrédients dénoncés : acrylates, silicones et PFAS
Acrylates : perturbent la biodiversité
Issus de la pétrochimie, les acrylates sont utilisés dans de nombreux produits cosmétiques conventionnels : rouges à lèvres longue tenue, vernis à ongles, écrans solaires ou encore gels et laques capillaires. Ils sont utilisés pour leurs propriétés filmogènes, adhésives, résistants à l’eau (waterproof), fixatrices, viscosants (apporter de la texture au produit) ou encore stabilisants.
Problème :
- pour l’environnement, ils sont difficilement, voire non biodégradables et s’accumulent dans les sols et les rivières, perturbant ainsi la biodiversité.
- côté santé, ils sont connus pour provoquer des irritations cutanées, des allergies et des troubles respiratoires (notamment chez les professionnelles exposées tels que les prothésistes ongulaires et les techniciennes en manucure).
Pour les identifier dans la liste INCI des cosmétiques, ils apparaissent très souvent sous les termes «acryla» / «acrylate». Mais attention, ils portent également des noms plus complexes comme : acrylates/octylacrylamide copolymer, methyl méthacrylate (MMA), PMMA, arylates/C10-30 alkyl acryalte crosspolymer, polyacrylamide (PAM).
2. Silicones : des composés non-biodégradables
Très présents dans les cosmétiques conventionnels, les silicones sont utilisés dans les crèmes, shampoings ou encore rouges à lèvres, pour leurs propriétés sensorielles et/ou leur caractère hydrophobe (repoussant l’eau).
Ces composés de synthèse issus de la pétrochimie posent un problème majeur : leur non-biodégradabilité.
Rejetés massivement dans les eaux usées, ils s’accumulent dans les sols et les océans, menaçant la biodiversité. Certains sont même classés comme substances persistantes, bioaccumulables et toxiques.
Ils sont difficiles à identifier dans les formules cosmétiques car ils peuvent apparaître sous différents noms tels que cyclomethicone, cyclopentasiloxane, cyclohexasiloxane, trisiloxane, dimethicone, dimethicone copolyol, aminodimethicone, dimethiconol, dimethicone crosspolymer, vinyl dimethicone crosspolymer, trimethysiloxysilicate, polypropylsilsesquioxane, polymethylsilsesquioxane.
3. PFAS : des "polluants éternels"
Connus également sous le nom de «polluants éternels», les PFAS sont utilisés en cosmétique conventionnelle pour leur résistance à l’eau, leur effet longue tenue ou encore pour préserver la couleur du maquillage. On les retrouve principalement dans les mascaras, les fonds de teint, les poudres de maquillage ou les soins anti-âge.
Leur particularité : des liaisons carbone-fluor extrêmement stables, qui font qu’ils ne se dégradent quasiment pas dans l’environnement.
Résultat : on les retrouve dans l’eau, le sol, l’air… et jusque chez les ours polaires.
Au-delà de leur impact écologique, les PFAS s’accumulent aussi dans l’organisme humain. Ils sont soupçonnés de perturber le système endocrinien, la fertilité, le système immunitaire, et sont associés à des risques de cancers, de troubles du foie ou encore de maladies de la thyroïde.
Les principaux PFAS que l’on retrouve dans les cosmétiques apparaissent dans la liste INCI sous les noms suivants : PTFE, perfluorodecalin, perfluorononyl dimethicone, polyperfluoromethylisopropyl ether, methyl perfluoroisobutyl ether, perfluorohexylethyl triethoxysilane, perfluorohexane, polyperfluoroethoxymethoxy difluoroethyl peg phosphate.
Une campagne à fort impact visuel
Pour alerter le grand public, Cosmébio a misé sur une communication directe et percutante. Avec des images fortes et des slogans qui interrogent les clientes et les poussent à prendre conscience qu’il faut consommer autrement : des produits bio certifiés et labellisés.
Cosmébio, le label qui certifie le bio du faux
Avec cette campagne, Cosmébio réaffirme son rôle de lanceur d’alerte et son exigence de transparence, en rappelant que seule la labellisation Cosmébio permet d’éviter ces substances problématiques et de garantir des cosmétiques véritablement respectueux de la santé et de l’environnement.
