La CNAIB a interrogé la DGCCRF avec qui elle travaille depuis plus de 10 ans, pour faire annuler l'arrêté de 1962.
Les esthéticiennes ont leurs arguments, les médecins ont les leurs. Une commission de travail va être créée dont on ne peut présumer la décision.
Quelle que soit cette décision, elle doit passer devant le Conseil d'État et c'est seulement à ce moment-là que nous saurons qui a perdu et qui a gagné.
Tout ce que vous pouvez faire si vous connaissez un député ou un sénateur (non médecin), c'est de lui demander d'intervenir en faveur des esthéticiennes auprès du Conseil d'État et de la Ministre de la Santé par des questions écrites sur le sujet.
Pour vous aider, vous trouverez ci-dessous des arguments extraits de l'article paru sur le site de Que Choisir :
Les médecins arguent que vous ne savez pas reconnaître un mélanome, que vous risquez de brûler des lésions graves, d'en dénaturer l'aspect et d'augmenter son développement.
Réponses
a) Un dermatologue au CHU de Tours a déclaré «On a trouvé très peu d'incidents liés à l'épilation à la lumière pulsée ou au laser», «On n'a pas trouvé d'étude qui montre que ces appareils rendent maligne une tumeur cutanée ou la transforment. Le risque théorique est minime».
b) Vous avez effectué lors de vos études en moyenne 180 heures de formation en biologie et vous avez appris à reconnaître un mélanome.
c) Lorsque vous vous servez de la lumière pulsée, vous recouvrez toutes les taches, imperfections de la peau, grains de beauté et appliquez toutes les consignes qui vous ont été données pendant la formation pour utiliser votre appareil.
d) Si l'arrêté est annulé, il y aura une formation spécifique.
e) «Un certain nombre de médecins font effectuer des actes d'épilation par des collaborateurs non-médecins, en leur absence, ce qui est nonconforme à la législation» et qui ne semble pas leur poser de problèmes.
La question à se poser est : «Est-ce une question économique ou de santé publique ?».
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