Au mois d'avril 2016, le cabinet Simon Kucher&Partners a ainsi publié les résultats d'une étude réalisée au mois de février 2016 auprès de 1000 femmes françaises, en partenariat avec Research Now.
Celle-ci donne une image actuelle des tendances de consommation des soins visage et du maquillage, les deux familles de produits qu'elle recouvrait.
Le passage aux produits bio
Cette enquête Cosmébio/Organic Clusters a également mis en avant les raisons principales du passage aux produits bio (alimentaires et cosmétiques).
- Pour 41 % des consommateurs de produits bio, il s'agit d'abord d'une volonté de se rassurer, c'est-à-dire de préserver sa santé et sa peau, en consommer des produits sains, etc.,
- pour 26 %, la raison principale est liée au respect de certaines valeurs : préserver la planète, respecter l'environnement, la nature, le travail des producteurs, consommer de manière éthique, etc,
- pour 21 %, c'est une question de plaisir et de bien-être, le sien et celui de la famille : consommer des produits qui ont un bon goût, agréables, qui font rêver et voyager,
- enfin, pour 15 %, c'est par peur des pesticides, des produits chimiques qui sont «nocifs» et «agressifs».
Ainsi que le souligne le communiqué de presse de Cosmébio relatif aux résultats de cette enquête, «La consommation de produits bio apparaît majoritairement comme un acte «sérieux», nourri par des besoins de sécurité, de sens et de cohérence. Cette consommation reste essentiellement basée sur la confiance accordée à la filière et impose un haut niveau d'exigence».
Cinq profils d'acheteurs
Cette étude a identifié 5 profils d'acheteurs de cosmétique bio, qui représentent des groupes d'importances différentes :
- les plus nombreux (33 %) sont les «ambassadeurs engagés». Leur âge moyen correspond à celui de la population française actuelle en général, et ils ont des valeurs fortes (environnement, nature...) associées à un fort potentiel d'achat.
Pour eux, la présence d'un label bio est importante et ils sont plus prescripteurs que la moyenne, c'est-à-dire qu'ils se font volontiers les avocats de la bio,
- suivent ensuite les «accros de la beauté» (25 %). Il s'agit d'un groupe jeune à très forte proportion de femmes, qui sort le soir mais aime aussi aller dans des espaces de relaxation/ bien-être.
Peu consommateur globalement de produits bio, ce groupe reste attentif au prix qui reste le principal levier d'achat,
- presque aussi nombreux (21 %), il y a également les «seniors soucieux de leur santé», groupe constitué d'une proportion importante de 65 ans et plus, peu actifs sur les réseaux sociaux. Ils cherchent surtout des produits respectueux de la peau mais la présence d'un label bio leur importe peu,
- suivent ensuite les «défenseurs de la cause animale» (12 %), pour qui la garantie que les produits cosmétiques sont non testés par les animaux est un critère d'achat important. Consommer des produits cosmétiques bio leur permet d'être en cohésion avec leurs valeurs.
Il faut cependant impérativement rappeler ici une information qui semble n'être toujours pas passée auprès du grand public, à savoir que les tests sur animaux sont interdits dans l'Union Européenne depuis 2013, même si, dans le détail, certaines matières premières non exclusivement destinées à l'usage cosmétique peuvent encore subir des tests sur animaux,
- enfin, il y a les «hipsters du bio» (8 %), groupe plutôt masculin (à 51 %), très actif sur les réseaux sociaux. Il se concentre sur son apparence physique, son alimentation et son bienêtre, et, pour lui, consommer des produits cosmétiques bio est synonyme de rêve et de voyage.
Les freins au bio
- <<
- <
-
-
- 1
- 2
-
- sur
- 2
- >
- >>
Commentaires
Voir tous les commentaires
Soyez le premier à laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire avec votre pseudo. Si vous n’êtes pas identifié, votre commentaire apparaitra en Anonyme.