Elle abandonne son BM en cours d'année pour partir en Asie où elle a de la famille. Elle devait y rester un mois, elle s'y attardera un an. Enfant, Sophie Demaret a vécu dans les Émirats, elle parle couramment anglais. En arrivant à Singapour, esthéticienne française parlant anglais, elle n'a eu aucun mal à trouver un emploi dans un institut asiatique.
À retenir de cette expérience : «C'est là que j'ai appris ce que signifiait le vrai sens du mot « organisation » et plus précisément le sens du service et du détail, j'ai appris l'anticipation et la bonne attitude comme par exemple ne pas parler fort, la bonne gestuelle, ne serait-ce que pour donner une carte.»
DE LA VENTE AU MASSAGE
De retour en France, Sophie Demaret devient animatrice démonstratrice dans les grands magasins pour Estée Lauder et Clinique. À 24 ans, elle est une excellente vendeuse et parcours la France entière pour Clinique. Une amie d'amie l'informe d'un grand projet de thalasso au Sénégal, malheureusement le centre ne verra jamais le jour.
De cette expérience difficile, elle s'est retrouvée à masser six heures par jour des femmes enceintes dans une clinique. La cliente était sur un tatami et Sophie la massait à même le sol, pour se préserver, elle a dû apprendre à bouger, à bien se positionner.
Le conseil de Sophie Demaret pour se préserver, lorsque l'on doit enchaîner les massages toute la journée, est d'accompagner le mouvement en ayant la bonne hauteur de table, l'idée est de vivre vraiment son massage
DES CHIFFRES ÉNORMES
De retour du Sénégal, pendant cinq ans, Sophie Demaret intègre Sisley en tant qu'animatrice pour toute la France. C'était les débuts de Sisley chez Séphora, une belle aventure avec des objectifs élevés atteints.
Qu'est-ce qu'une bonne vendeuse ?
«J'aime conseiller les gens. Je considère que lorsque l'on touche les gens, on a envie qu'ils soient bien dans leur peau, leur donner des conseils sur leur hygiène de vie, les bons produits. Une bonne vendeuse est à l'écoute, a de l'empathie, maîtrise sa marque et la concurrence. Vous ne pourrez jamais vendre si vous n'aimez pas vos produits, si vous n'y croyez pas.
Certaines esthéticiennes disent : «Je ne peux pas vendre un produit à ma cliente, elle a déjà dépensé pour un soin». C'est un complexe de prix, je n'y pense jamais. Lorsque je travaillais pour Sisley, je vendais le soin «Sysleÿa» au Forum des Halles, tous les objectifs étaient largement atteints. Je ciblais ma clientèle et pas forcément les femmes qui semblaient avoir les moyens parce que c'est un achat plaisir.
Ne vous fiez surtout pas à l'apparence, car vous ne savez rien ! Ce n'est pas parce qu'une femme a de l'argent qu'elle va forcément s'offrir ce soin. Parfois, certaines femmes veulent juste se faire plaisir. C'est psychologique, elles sont heureuses d'avoir un bon produit.
L'AVENTURE SPA COMMENCE
Par un incroyable concours de circonstances, Sophie Demaret se voit proposer son premier poste de spa manager chez Nuxe Montorgueil à Paris.
À la tête de ce spa, pour la première fois, Sophie Demaret se retrouve à diriger une équipe et travailler avec plusieurs personnalités, les gérer, résoudre les conflits, l'objectif étant d'obtenir une vraie cohésion de groupe.
Le secret d'un bon spa manager
«Être avec son équipe, présent sur le terrain, confronté à la réalité, rencontrer les clients, être à l'écoute de l'équipe et des clients. Fédérer tous les membres du spa, les faire participer aux projets, partager les succès mais aussi savoir parler de choses moins agréables avec les bons mots. Bref, communiquer.»
La création de soins
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