Les origines des taches pigmentaires

La problématique réside dans le fait qu’il n’existe pas un type de taches pigmentaires mais plusieurs.

Celles-ci ont différentes origines. Ainsi, le lentigo sénile ou solaire, communément appelé «taches solaires», est bien sûr lié à l’excès d’UV mais aussi à une prédisposition génétique. De même pour les éphélides (ou taches de rousseur), leur cause est d’abord génétique, et les UV viennent ensuite les amplifier. 

Concernant  les  hyperpigmentations post-inflammatoires ou cicatricielles, elles sont  dues soit à l’acné,  soit  aux  lésions cutanées (actes esthétiques ou médicaux) et, tout comme les autres types de taches, elles sont majorées par les effets des UV et  par  certains  médicaments. 

Quant  au masque  de  grossesse  (ou  mélasma),  ce sont  les  hormones  couplées  aux  UV  qui sont responsables de son apparition. Ainsi les taches pigmentaires sont, de par leur diversité et leurs origines, une problématique récurrente et difficile à traiter.

Comment se forme une tache pigmentaire ? 

1. Sous l’action des UV, on constate d’abord, à la jonction dermo-épidermique, une stimulation des médiateurs inflammatoires qui provoquent une augmentation de l’activité des mélanocytes.