Peau : l'ozone est responsable de son vieillissement

Depuis des années, la recherche des causes environnementales du vieillissement cutané s’est concentrée uniquement sur le rayonnement UV.

Mais actuellement, la pollution à l’ozone, atteignant des niveaux historiquement élevés, s’impose comme une nouvelle menace pour la santé (en particulier pour les voies respiratoires).

La recherche scientifique de SkinCeuticals a apporté la preuve qu’une surexposition à l’ozone au sol peut provoquer un vieillissement cutané visible et a démontré que l’utilisation d’anti-oxydants topiques aide à prévenir l’impact des dommages de l’ozone sur la peau.

Les effets néfastes de la pollution à l'ozone

• Continuellement présent dans l’air respiré, l’ozone est un constituant atmosphérique en contact permanent avec la peau.

• La pollution à l’ozone contribue au vieillissement prématuré et conduit à une augmentation des rides, des ridules, et du relâchement cutané.

• Les effets néfastes de l’ozone sur la peau : surproduction de sébum, aspect rêche et augmentation de la sensibilité cutanée.

Qu'est-ce que l'ozone ? 

L’ozone est un gaz incolore qui se forme à la fois dans la haute atmosphère et au niveau du sol. En fonction de son emplacement, l’ozone est qualifié de «bon» ou «mauvais».

À très haute altitude, à plus de 30 km du sol dans la stratosphère, l’ozone a un rôle protecteur filtrant les rayons ultraviolets nocifs du soleil. C’est le bon ozone.

Au contraire, l’ozone présent dans la troposphère, l’atmosphère entre le sol et 10 km d’altitude, est un polluant néfaste pour la santé, c’est le mauvais ozone.

Comment se forme le mauvais ozone ? 

L’ozone de la basse atmosphère est créé par des réactions chimiques entre les polluants atmosphériques : les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l’action du rayonnement solaire.

Ainsi, les plus fortes pollutions par l’ozone se produisent lors de conditions de fort ensoleillement et de stagnation de l’air. Ce gaz est relativement stable, en situation estivale, son temps de vie chimique est de l’ordre d’une à quelques semaines et il est de quelques mois en situation hivernale.

• NOx, émis par les gaz d’échappement automobiles, les centrales thermiques et les procédés et chaudières industriels.

• COV, issus des activités humaines, présents dans l’essence, les peintures, les solvants, la fumée de cigarette, les pesticides et les détachants domestiques et industriels.

La pollution de l'ozone en chiffres

L’ozone est un polluant sans frontières. La pollution à l’ozone est intercontinentale, traversant les frontières géographiques, elle est devenue une préoccupation mondiale.

Bien que l’ozone se forme principalement dans les zones urbaines et les agglomérations, ce gaz peut être transporté dans l’air sur de longues distances, et les campagnes ne sont pas épargnées.

La pollution à l’ozone importée, apportée notamment par les vents dominants, s’ajoute dans les villes à celle produite localement.

• 40 % d’Américains vivent dans des régions où la pollution à l’ozone dépasse la valeur seuil (niveau F, 75 ppm).

• 3 villes : Santiago (Chili), Mexico et Quito (Équateur) dépassent le niveau d’ozone recommandé par l’OMS en 2011 (maximum de 120μg/m3 par jour).

• 150 jours : période au cours de l’été 2014, pendant laquelle l’Espagne a dépassé les limites d’ozone recommandées pour la protection de la santé humaine. Le maximal est de 167 jours en Espagne et 130 jours en France.

• 98 % : pourcentage de la population urbaine de l’UE exposé à des niveaux d’ozone qui dépassent les lignes directrices de la qualité de l’air de l’OMS.

• 1,5 x : la limite de pollution recommandée par l’OMS, c’est le niveau atteint en juillet 2015 à Shanghai.

• 118 000 est le nombre estimé des décès causés par la pollution de l’ozone en Inde.

Quelles sont les conséquences pour la peau ?

La pollution à l’ozone mène au vieillissement provoqué par une cascade de dommages cellulaires.

La pollution de l’ozone oxyde les lipides et épuise le réservoir d’anti-oxydants naturels de la peau, les radicaux libres augmentent et déclenchent une cascade de dommages cellulaires.

Affaiblie dans ses défenses, la peau devient plus sensible. Agressés et endommagés, les tissus se détériorent, ce qui mène à l’apparition et à l’amplification des signes de vieillissement : rides, taches et manque d’éclat.

La peau grasse, en raison de sa teneur élevée en lipides du sébum, est particulièrement sensible à l’ozone.

Méfaits

• Stratum corneum : la pollution par l’ozone accroît l’oxydation des lipides, et diminue les anti-oxydants naturels.

• Épiderme : la pollution par l’ozone active les réactions inflammatoires épidermiques.

• Derme : la pollution par l’ozone provoque une dégradation du collagène dermique.

Conclusion

Les dommages causés par les radicaux libres induits par l’exposition à l’ozone ont été établis et conduisent notamment à l’altération du collagène.

Le collagène représente environ 90 % des fibres qui forment un réseau tridimensionnel dans toute l’épaisseur du derme. Il donne à la peau sa densité, sa fermeté et sa résistance mécanique. Le réseau de collagène est produit, organisé et maintenu sous une tension dynamique par les fibroblastes.