Tous adeptes de la dermocosmétique ?

La santé est désormais au coeur des routines beauté. La crise, bien sûr, est passée par là avec la tendance au no make-up sous l’effet des gestes barrières, l’essor du télétravail et la fréquence de certains problèmes cutanés liés au port du masque. Mais le vieillissement de la population ou encore le retour progressif des touristes dans l’Hexagone en 2022 constituent eux aussi une aubaine pour les marques de dermocosmétiques qui font figure de valeur refuge au sein du marché de l’hygiène beauté.

La preuve ? Les ventes de dermocosmétiques en pharmacie et parapharmacies ont seulement cédé 0,3 % (en valeur) en 2020. Les géants des produits de grande consommation ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, à l’image de Colgate-Palmolive et Unilever qui ont mis la main respectivement sur les marques tricolores Filorga et Garancia en 2018.

Il reste toutefois aux dermocosmétiques à négocier le virage de la clean beauty et à maintenir leurs efforts d’innovation pour développer des outils de diagnostic de peau s’appuyant sur l’intelligence artificielle et à trouver le juste équilibre sur les réseaux sociaux, dotés d’un énorme pouvoir de prescription mais susceptibles de faire perdre aux marques leur image d’expertes de la santé de la peau auprès des dermatologues et des pharmaciens.

Les dermocosmétiques, valeur refuge du marché de l'hygiène beauté 

Représentant environ 15 % des ventes de produits d’hygiène-beauté en France en 2020, le marché des dermocosmétiques (2,3 milliards d’euros) dispose de perspectives de croissance encourageantes.