Parfum : vrai-faux

Il faut mettre son parfum sur les poignets

VRAI.

Il faut mettre du parfum là où le corps dégage le plus de chaleur : sur l’intérieur des poignets ou des coudes, et derrière les oreilles.

Un parfum ne se périme pas

FAUX.

À partir du moment où celui-ci est ouvert, l’air oxyde progressivement une grande majorité des molécules odorantes avec le temps.

Les ingrédients doivent être naturels pour que ce soit un bon parfum

FAUX.

Un parfum est un assemblage mesuré entre les ingrédients naturels et de synthèse. Certaines notes olfactives n’existent pas à l’état naturel (on n’a pas, par exemple, réussit à extraire l’eau de mer pour créer des notes salines…) ou pire on participerait à un désastre écologique (avec des muscs naturels…). Si les parfums n’étaient constitués que d’ingrédients naturels, l’agriculture serait mobilisée plus grandement aux dépens de l’agriculture nourricière.

Les matières premières synthétiques donnent de merveilleuses formulations et sont souvent moins allergisantes que le naturel, car beaucoup plus contrôlées avant une mise sur le marché. Consommer un parfum 100 % naturel d’un point de vue théorique n’existe pas dû à l’utilisation de dénaturants obligatoires pour l’alcool de parfumerie. Par contre, nous pouvons, hors ces contraintes, tendre à viser un cahier des charges réglementaire «naturel» «bio», etc.

Un parfum qui nous va bien est un parfum que l’on ne sent plus

FAUX.

Il est bien connu que chaque parfum ne réagit pas de la même façon d’une personne à l’autre : fragrances différentes, voire moins présentes, certaines peaux «accrochent» plus le parfum que d’autres, plusieurs facteurs peuvent expliquer que l’on ne sent plus son parfum après seulement quelques heures de vaporisation.

De là à dire qu’un parfum que l’on ne sent plus nous va bien, non. C’est l’habitude générée par un parfum que nous portons depuis des années qui peut également expliquer que l’on ne le sente plus après l’avoir vaporisé. J’invite donc les personnes à changer souvent de parfums sur une palette qu’elles affectionnent, quitte à avoir plusieurs flacons en fonction du temps, de la journée, etc.