Parcours d'esthéticienne : Olfa Perbal, ma méthode minceur est un succès !

Mes débuts dans l'esthétique

D’abord formée lors d’un CAP et BP Esthétique obtenu au CFA de Versailles, mon parcours s’est poursuivi pendant six ans au sein de différents instituts traditionnels comme Yves Rocher, Marionnaud, en passant par Séphora.

De ces expériences, j’ai retenu les fondements du métier d’esthéticienne, car j’avais pour but de devenir une professionnelle complète et aguerrie. Après cette période, j’ai ressenti le besoin de me fixer d’autres objectifs en travaillant dans un institut plus haut de gamme pour donner un nouvel élan à ma carrière.

Les clientes ne voudront pas passer avec vous !

Un événement que je n’avais pas anticipé va malgré moi avoir pour conséquences de me donner l’inspiration de me surpasser.

C’est en postulant pour un institut de beauté que la responsable, avec qui j’échangeais au sujet de mes motivations, me fit comprendre, en usant de sousentendus, que je ne pouvais pas être embauchée dans cet institut en me renvoyant à mes origines…

Lorsque j’ai voulu en savoir plus, elle m’a rétorqué : «Une fois, nous avons embauché une esthéticienne noire, les clientes ne voulaient pas faire de soins avec elle !».

Elle a ensuite renchéri en disant : «Vous présentez très bien mais les clientes ne voudront jamais passer avec vous !».

Cette réponse négative était uniquement liée à mes origines. Sidérée par cette attitude, cela a suscité en moi la volonté de répondre avec positivisme et de dépasser ces préjugés absurdes.

Objectif : foncer !

J’ai été profondément touchée par cet événement, mais au lieu de réagir avec haine, j’ai réussi à me transcender en répondant par la créativité. En ce sens, pour me distinguer des autres esthéticiennes lors d’un recrutement, j’ai eu une idée.

Pour allier au travers de mon CV un aspect de ma personnalité singulière et mon désir d’évoluer au sein d’établissements prestigieux, je me suis inspirée d’un très élégant faire-part de mariage.

C’est le support que j’ai utilisé pour réaliser mon CV que j’ai envoyé en lettre recommandée en ciblant le secteur du Triangle d’Or de Paris.

C’est ainsi que j’ai été sollicitée pour un poste au Royal Monceau et à la Maison Shiseido. Le Royal Monceau me proposait un CDD d’un an et j’avais une promesse d’embauche pour la Maison Shiseido.

Premières expériences en spa 

C’est ainsi que j’ai été embauchée en tant qu’esthéticienne au Spa Les Thermes du Royal Monceau qui travaillait avec La Prairie. Mon CDD terminé, j’ai rejoint la marque Shiseido, j’y suis restée cinq ans.

J’ai adoré cette expérience tant culturellement que professionnellement car ce sont des esthéticiennes natives du Japon qui ont assuré ma formation. Le protocole était rigoureux teinté de raffinement et de minutie. Ce professionnalisme a consolidé mon envie de perfectionner ma pratique.

Ma vie s'arrête brutalement 

Mais cet élan fut stoppé à l’aube de mes 30 ans. J’avais décidé de retourner travailler en parfumerie, le salaire était honorable, l’idée était de connaître, de m’imprégner de tous les aspects du secteur de l’esthétique.

À la même période, j’ai rencontré mon fiancé, après trois ans d’amour, nous avions décidé de nous marier mais le destin en a voulu autrement car la mort soudainement le faucha. Ce fut la pire épreuve de toute ma vie !

Ne me sentant plus investie, ni motivée, j’ai opté pour un arrêt de travailler car mon désarroi était à son paroxysme. J’ai traîné mon âme en peine me sentant seule et isolée. Malgré un entourage bienveillant, je ressentais une souffrance qui brûlait en moi. C’est une période où j’ai perdu pied, la vie me paraissait insipide.

Pendant plusieurs mois, j’ai subi une grosse dépression, mon existence ressemblait à un cauchemar éveillé. Pour éviter de sombrer, j’ai décidé d’employer les forces qui me restaient pour m’investir davantage dans mon activité.

Ma croyance en une vie ailleurs m’a donné l’envie de repartir. J’ai donc décidé de me «tuer» à la tâche en m’investissant corps et âme. J’ai commencé en devenant esthéticienne à domicile.

La création de ma méthode minceur  

Je ne croyais plus aux techniques minceur des instituts de beauté car, au fil de mes expériences, selon moi, on ne vendait que du rêve au détriment du résultat et ça ne correspondait pas à mes valeurs.

Je fus mon premier modèle, j’ai toujours eu un peu de culotte de cheval, j’ai commencé à masser très énergiquement ce gras pendant une semaine, tous les jours, quinze minutes de chaque côté et ça a commencé à disparaître. J’ai compris que je venais de concevoir un geste procurant un résultat qui marchait vraiment.

De ce constat, j’ai mis au point mon palper-rouler manuel alliant force et précision. L’objectif étant de cibler et casser ces amas graisseux. Grâce à cette technique, j’ai pu enlever une culotte de cheval, de la cellulite, remodeler ma taille avec juste mes mains. De ces résultats probants, j’ai pu en faire ma spécialité.

Le succès, de plus en plus grand ! 

De bouche-à-oreille en bouche-à-oreille, je me suis retrouvée chez des personnalités pour leur prodiguer mon fameux soin minceur. J’adoptais une posture professionnelle basée sur la motivation, la détermination et surtout le résultat qui est un aspect majeur.

Quotidiennement, durant trois années, je me rendais au domicile de certaines stars, ces dernières me recommandaient à d’autres et c’est ainsi que j’ai constitué un carnet d’adresses incroyable.

Les épreuves de la vie m’ont permis de développer un sens plus affirmé de l’empathie. Je ne fais pas ce métier uniquement pour l’argent, ce qui m’anime avant tout c’est la passion et les résultats.

L’ouverture de mon institut 

Une rencontre va être un catalyseur. J’ai rencontré une nutritionniste, coutumière des plateaux télé, connue et reconnue dans sa discipline. De cette rencontre, une collaboration est née. J’ai ouvert une cabine attenant à son cabinet. Ce fut un réel succès.

Il a fallu ouvrir une deuxième cabine et embaucher une esthéticienne. Les journées étaient rythmées et cadencées par dix massages par jour. Le rythme devenait effréné, et, pour assurer une prestation de qualité, j’ai décidé d’ouvrir mon propre institut de beauté afi n de répondre à toutes les demandes.

J’ai démarré mon activité avec quatre cabines et quatre esthéticiennes et le succès continue de s’accroître grâce aux clientes et aux journalistes qui me recommandent.

La particularité du lieu est de se trouver dans une petite rue avec peu de passage. Ainsi les personnalités peuvent venir sans être vues, en toute discrétion.

Ce ne fut que lorsque j’ai agrandi l’espace et doublé l’équipe que j’ai enfin eu le temps de créer mon soin visage, le Full Face Fitness, un soin qui repulpe. C’est le body pump du visage, la gymnastique du visage.

La création de la Madothérapie 

Il y a deux ans, lors d’un voyage en Colombie, j’ai découvert la Madothérapie, une technique de massage minceur intense avec des instruments en bois de différentes tailles et formes pour s’adapter à toutes les zones du corps.

J’ai suivi une formation sur place, assurée par deux esthéticiennes colombiennes, pour m’approprier cette nouvelle technique.

Sur place, j’ai signé un partenariat avec un producteur de bois de la campagne colombienne pour faire fabriquer les instruments nécessaires pour développer cette technique et apporter de la force aux manoeuvres de mes esthéticiennes.

J’ai breveté mon nom, et j’ai développé cette technique.

La Madothérapie d'Olfa Perbal 

La Madothérapie, c’est ma technique, celle sur laquelle je communique. «Madero», que j’ai abrégée en «Mado», signifie «bois», il s’agit de la thérapie par le bois. Ce soin est dédié à toutes les femmes. Je remodèle leur corps en répondant à leurs problématiques de façon personnalisée.

Je me positionne en lien avec mon éthique, à savoir donner du résultat, plutôt que «vendre du rêve». C’est également pour cette raison que le prix reste abordable et accessible à 75 les 50 minutes et 750 les 11 séances.

Certaines clientes veulent uniquement un soin manuel, d’autres avec instruments, je suis en mesure d’apporter des résultats à tout le monde.

Aujourd'hui 

Je suis une esthéticienne qui parle à d’autres esthéticiennes.

Je maîtrise parfaitement les outils de cette méthode et c’est uniquement avec ce soin du corps et celui du visage que mon planning est complet tout au long de l’année ! Le résultat et la sincérité sont deux éléments qui participent en partie à ma réussite et cela fonctionne.

Bien que je ne fasse ni épilation, ni manucurie, ces deux soins suffi sent à planifi er les rendez-vous à l’année. Aujourd’hui, je propose d’enseigner cette formation aux esthéticiennes, formation qui sera rentabilisée en deux forfaits.

En effet, grâce à ce savoir-faire, que j’importe en France et dont je suis pionnière, j’ai suffsamment de pratique et de recul pour évaluer son rendement et affirmer que la technique peut se substituer aux machines.

J’ai mis en place au sein de mon institut des sessions de formation que j’assure et qui rencontrent un franc succès grâce à un contenu alliant à la fois pédagogie et pratique.

Mon message aux esthéticiennes 

Optez pour une posture de transparence et de résultats envers vos clientes ! Croyez en vos capacités et en vos mains car ce sont les ingrédients de votre réussite !

Aujourd’hui, en massant la peau, on ralentit le vieillissement du visage, c’est scientifi quement prouvé. Mon parcours singulier et les épreuves que j’ai traversées n’ont freiné en rien mes objectifs et m’amènent aujourd’hui à entrevoir un projet de développement de franchises en partenariat avec le magazine ELLE.

Pourquoi pas vous ?

Les réussites en entraînent d’autres. «Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs» Marcel Proust.