Les secrets d'un jeune homme de 90 ans ! .1
Communication présentée au 49ème Congrès International Esthétique & Spa, par Jacques STAEHLE, Kinésithérapeute, Naturopathe, Acupuncteur, Pionnier et Spécialiste mondial de digitopuncture, Auteur de 35 ouvrages sur la santé, l’esthétique et l’énergie.
Des problèmes dès l'enfance
Oui j’ai eu une chance, celle d’avoir été un peu mal foutu quand j’étais très jeune. Ce que je vais vous expliquer tient de l’art de transformer les problèmes négatifs en bienfaits positifs.
Génétiquement, je suis HLA-B27, c’est un code génétique qui se trouve sur la branche courte du chromosome 6 et qui permet de savoir si on est prédestiné à certaines maladies. Mon code HLA-B27 est la porte ouverte à toutes les formes de rhumatismes et surtout la spondylarthrite ankylosante, qui m’a valu d’avoir des douleurs dans le dos pendant toute mon enfance, et mon adolescence.
À 20 ans, j’ai effectué mon service militaire obligatoire.
Ma santé précaire m’a valu d’être affecté dans un service auxiliaire, exempt de sport et même de marche. Après 18 mois d’armée, mon père qui était pâtissier tenait absolument à ce que je reprenne la suite de la pâtisserie. Je me suis aperçu que ce n’était pas forcément la meilleure chose que j’avais à faire pour ma santé. Et un jour, je suis tombé sur un livre sur le yoga où j’ai appris qu’il y avait une possibilité d’améliorer son existence.
Donc, je me suis tourné vers cette science et elle a progressivement changé ma vie. J’ai fait ensuite des études de kinésithérapie et j’ai essayé de trouver la solution à mes problèmes de dos. Je l’ai trouvée grâce à une alimentation biologique et à une science qui nous vient de la nuit des temps, basée sur l’énergétique, la digitopuncture, c’est-à-dire l’acupuncture avec le doigt. J’en suis devenu le spécialiste mondial. Je l’ai enseignée aux quatre coins du monde.
Tout allait bien, jusqu’au jour où, aux environs de 60 ans, j’ai été victime d’un AVC, puis d’un infarctus.
La recherche de solutions
J’ai essayé de comprendre ce qu’il se passait et j’ai surtout essayé d’éviter les récidives. J’ai décidé de ne pas prendre de médicaments et d’opter pour une autre solution. J’ai cherché parmi toutes les techniques des moyens de résoudre mon problème de santé. J’étais végétarien à l’époque. J’ai fait des recherches dans tous les domaines et j’ai compris que je consommais trop d’hydrate de carbone, c’est-à-dire trop de glucides. Lorsqu’on est végétarien, on ne mange pas de viande, donc on se rabat sur les protéines végétales. Les protéines végétales possèdent beaucoup d’hydrate de carbone, ce qui déséquilibre l’axe insulino glucagon et favorise le stress oxydatif, et l’inflammation silencieuse.
Mes recherches m’ont permis d’éviter les récidives. Non seulement, je n’ai pas refait d’infarctus, ni d’AVC, mais ça m’a permis de rajeunir. Donc, à tous maux, il peut y avoir un remède !
Comment j’ai fait ? J’ai entrepris des recherches tous azimuts : Voltaire, des physiciens, des Prix Nobel, des études sur les centenaires et surtout la médecine chinoise.
J’ai découvert une citation de Voltaire dans une lettre qu’il avait envoyée à l’Abbé Trublet le 27 avril 1761 : «J’ai décidé d’être heureux car c’est bon pour la santé !». Et bien, c’est pour ça que j’ai toujours le sourire ! C’est la première attitude à adopter.
Ensuite, je me suis basé sur un Prix Nobel de 1912, le Dr Alexis Carrel, qui a écrit un livre célèbre, «L’Homme cet inconnu». Il avait constaté, en faisant des études très sérieuses sur la cellule, que la vie de celle-ci dépendait du liquide physiologique dans lequel elle vivait. Quand il mettait une petite impureté dans le liquide, la cellule était déstabilisée et elle mourait précocement.
J’ai décidé d’être heureux car c’est bon pour la santé
Le rôle majeur du stress
J’ai étudié aussi les centenaires dans le monde à Okinawa au Japon, à Ikaria en Grèce, à Nicoya au Costa Rica, à Vilcabanba en Équateur, en Hymalaya, en Crète, en Sardaigne... Il y a un dénominateur commun chez les centenaires : ils ont une vie paisible, ils sont très actifs, ils ont une alimentation saine, ils mangent lentement, et ils mangent peu, ils ont une alimentation basses calories. Et, surtout, et c’est ça le véritable dénominateur commun, ils ont une alimentation anti-oxydante qui évite les déclenchements des processus inflammatoires qui occasionnent le fameux stress oxydatif, c’est-à-dire qu’ils savent lutter contre les radicaux libres.
J’ai étudié un autre Prix Nobel, celui du Dr Elizabeth Blackburn qui s’était spécialisée sur les chromosomes.
Elle s’est aperçue qu’aux extrémités des chromosomes, il y a des télomères. Si on raccourcit cette structure, ça diminue la vie de la cellule, donc ça favorise le vieillissement. Elle a cherché comment on pouvait éviter le raccourcissement précoce de ces télomères et elle s’est aperçue que dans une plante connue de la pharmacopée chinoise, l’astragale, des astragalosides type IV et du cycloastragénol qu’elle contenait avaient une action favorable sur la télomérase.
Tous les laboratoires ont sauté là-dessus et ont pensé avoir trouvé le truc pour stopper le vieillissement. Oui, ça marche mais ça précipite aussi vers le cimetière, parce qu’on s’est aperçu que ça stimulait, ça réactivait les métastases. Donc, il y avait une mise en garde quant à l’utilisation de ces produits. L’idéal est un mode de vie conforme aux besoins physiologiques de la cellule, et adapté au raccourcissement des télomères, et surtout éviter le stress.
Il y a différents stress :
- le stress psychologique,
- le stress inflammatoire, en cas d’inflammations silencieuses,
- le stress oxydatif occasionné par des bactéries, des mycoses, des parasites,
- et le stress oxydatif.
L’épigénétique est apparue récemment. On pensait que les gênes étaient immuables : ils déterminent la couleur de la peau, des cheveux, des yeux, le sexe masculin ou féminin. Mais on a découvert qu’on pouvait modifier le comportement de nos gênes, leurs expressions peuvent varier en fonction de notre comportement. Le biophysicien Fritz-Albert Popp considère l’ADN comme une antenne électromagnétique qui capte les vibrations, émises par un son, de la musique, la parole, la lumière, mais également par la pensée. Effectivement, la pensée joue un rôle très important.
Il existe en France un moine bouddhiste qui est le bras droit du Dalaï-Lama, Matthieu Ricard. Des expériences scientifiques ont été réalisées sur son cerveau et on s’est aperçu que les méditations avaient un effet extrêmement positif et favorable à la santé de son cerveau : c’est la pensée positive.
Le biophysicien russe Pjotr Garjajev a étudié très sérieusement l’ADN. 25 % de l’ADN a été parfaitement étudié jusqu’à présent, les 75 % n’étaient pas pris en considération parce qu’on pensait que ça n’avait pas grand intérêt. Pjotr Garjajev s’y est intéressé et a constaté que la spirale s’allongeait quand on avait des pensées positives et qu’elle se racornissait quand on avait des pensées négatives.
Un demi-siècle sépare les constatations d’Alexis Carrel et d’E. Blackburn, mais elles se rejoignent en considérant que le stress, quelle que soit sa forme, raccourcit la vie, raccourcit les télomères.
Ajoutons à cela les constatations des deux scientifiques sur l’ADN qui vibre différemment en fonction de nos pensées et nous comprenons pourquoi Voltaire avait raison en écrivant «J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé».
Conclusion : soyons positifs, sourions et évitons de stresser nos cellules par notre attitude et notre alimentation.
Pour comprendre, il faut savoir que les cellules sont comme des poissons dans l’eau, elles sont amphibies dans le liquide physiologique qu’on appelle le plasma, la lymphe, le liquide extra-cellulaire, elles s’y nourrissent. Donc, il faut favoriser la purification de ce liquide.
À cause de notre alimentation, nous allons vers une épidémie de diabète type 2
Le rôle des intestins
Déjà, au début des années 70, dans mon premier livre «Effacer le ventre», j’expliquais le rôle prépondérant des intestins, 50 ans après, tout le monde est d’accord. Mais, à l’époque, quand je parlais de ça, les gens étaient un peu sceptiques et se demandaient ce que venait faire le gros intestin dans notre santé. Aujourd’hui, on sait très bien que les intestins jouent un rôle crucial pour la santé. Il faut donc trouver une alimentation favorable au microbiote intestinal, adaptée à nos possibilités digestives enzymatiques.
Il faut donc éviter à tout prix les fermentations intempestives, génératrices de dilatations intestinales. Si ça arrive une fois de temps en temps, ce n’est pas grave, le corps est capable de résister et il en fait son affaire. Mais si ça devient constant, voire chronique, alors là, il y a danger parce que la dilatation va écarter les entérocytes et, à ce moment-là, le rôle de l’intestin grêle ne fait plus son rôle de tri sélectif.
L’intestin grêle est l’organe le plus intelligent qu’on ait dans le corps, il est chargé de laisser passer ce qui vient de l’extérieur dans l’intérieur, il sélectionne, et la vie de nos cellules va dépendre de cette possibilité sélective. S’il est capable de s’opposer aux intrus, il va les repousser dans les toilettes, c’est gagné. Si malheureusement, les structures serrées sont écartées et laissent passer des intrus, et bien c’est la pollution intérieure.
Heureusement, il existe encore des systèmes de détoxination pour les annihiler, les rendre inactifs ainsi que la possibilité de les éliminer. Dans mon dernier livre «Détox et régénération», j’explique comment arriver à purifier ce liquide interstitiel et comment soigner son microbiote intestinal.
Trois organes collaborent à la régénération de la cellule : la rate, le pancréas, le foie.