Comment E.S.B.E. a aidé Gaëlle Chauvart à restructurer son institut et son équipe

Avant E.S.B.E. : peur du changement et perte de contrôle sur son institut

Avant de faire le programme de ESBE je ne me sentais plus cheffe d'entreprise. Je ne me sentais plus maître chez moi car j'ai fait la grosse erreur de mêler vie privée et vie professionnelle en recrutant mes employés un petit peu comme les membres de ma famille, sans arriver à mettre de limite ni de barrière. J'étais partie du principe qu’en étant diplômées en esthétique, elles connaissaient leur travail. Par conséquent, je n'avais pas besoin de les surveiller ou de mettre des procédures en place. 

Malheureusement, je suis arrivée à des situations extrêmes : des salariées refusaient de faire certains soins, je subissais les dates des vacances qu’elles m’imposaient sans que j’ai mon mot à dire, elles appliquaient des remises à certaines clientes sans me consulter, elles faisaient d’importantes remises pour les membres de leur famille sans que je sois au courant, elles rajoutaient du temps à certaines prestations pour discuter avec les clientes ou prendre des pauses entre deux … 

J’avais peur de perdre mes salariées qui étaient là pour m’aider à faire tourner mon entreprise et surtout, nous étions tout le temps occupées. J’entendais sans cesse autour de moi qu’il y avait des pénuries de main d'œuvre, qu’il était très difficile de recruter. Je préférais donc garder cette équipe. 

Et lorsque j’ai essayé de reprendre les choses en mains, elles se sont braquées parce qu'elles n'ont pas compris que je voulais mettre en place des règles et les guider dans ma vision.