Christelle Ly, la passion de l'esthétique !

J’ai toujours voulu faire de l’esthétique, c’est une véritable vocation. J’ai passé mon CAP au Lycée Professionnel la Morlette, puis mon BP en alternance à la Chambre de Métiers de Bordeaux.

Gérante à 21 ans ! 

À 21 ans, à la fin de l’apprentissage, mon employeur ne pouvait pas me garder. Avec peu d’expérience, les postes que l’on me proposait n’étaient pas très attractifs et travailler dans une chaîne ne me convenait pas. Je me suis donc installée beaucoup plus vite que prévu…

Mon institut, Autour de la Rose, était situé dans le triangle d’or de Bordeaux. J’avais un grand accueil, une cabine UV, deux cabines de soin et d’épilation. Je travaillais avec Sothys.

L’aide de la banque

J’avais un petit apport de 500 €. J’allais donc de banque en banque pour obtenir un prêt. Refus après refus, mon discours s’améliorait et ma détermination ne faiblissait pas.

Le conseiller de la Banque Populaire m’a orientée vers une comptable pour réaliser un business plan avant d’accepter mon prêt, enfin !

Changement de vie 

Mon institut fonctionnait bien. Au bout de six mois, j’ai pris une apprentie que j’ai embauchée par la suite.

Quatre ans et demi plus tard, mon mari avait une proposition de poste à l’étranger, j’ai vendu rapidement l’institut, mais, finalement, le projet de partir n’a pas abouti et je me suis retrouvée sans rien…

Mon mari créait son entreprise, il était plus sage que je sois salariée.

Dans les entretiens, les gérantes s’assuraient que je ne voulais pas m’installer à nouveau, que j’accepterais de suivre des règles, je savais bien que je devais travailler comme l’employeur me le demandait et rester à ma place.

La révélation ! 

J’étais salariée dans L’Institut Amabel avec la gérante Patricia, nous sentions que nous arrivions à un tournant, il y avait des problématiques de peau que nous n’arrivions pas à régler…

Les clientes faisaient tout ce qu’il fallait et pourtant, nous ne comprenions pas pourquoi ça ne fonctionnait pas… Toutes les deux nous avons décidé d’approfondir nos connaissances sur la peau.

La formation de spécialisation des déséquilibres de l’épiderme

En 2016, nous avons donc suivi la formation d’approfondissement des fondamentaux de la profession de l’esthétique, afin de nous spécialiser dans les déséquilibres cutanés, à Perpignan.

Ce fut la révélation, nous sommes parties dans une dynamique de spécialistes de la peau. Cette formation a tout changé à tel point que chacune a ouvert sa propre structure de spécialiste de la peau.

Moi, spécialiste de la peau !

En novembre 2016, je m’installe seule près de Bordeaux à Lormont.

Une Maison de Santé s’est ouverte près de mon domicile avec plusieurs professionnels de santé médicale et paramédicale, il y avait des bureaux à louer. Je me suis présentée et j’ai reçu un accueil vraiment enthousiaste.

Car il est vrai qu’en tant qu’esthéticienne, on a quand même peur de se rapprocher des professionnels de santé…

Depuis novembre 2016, j’ai donc un bureau de 12 m² où j’exerce en tant qu’experte de la peau, au sein de la Maison de Santé avec quatre kinés, une podologue, une psychologue, un médecin généraliste, une sophrologue, une orthophoniste, une diététicienne.

Ma marque partenaire

Je recherchais une marque qui corresponde à mes attentes de restauration de l’équilibre de la peau avec la composition la plus clean possible, c’est ainsi que j’ai fait le choix de travailler avec les cosméceutiques Dr Baumann Skinldent.

D’ailleurs je suis l’une des premières en France à travailler avec cette marque.

Me faire connaître

Mon Centre de Soins n’a pas fonctionné tout de suite. Au début je n’étais qu’à mitemps, c’est normal, j’avais un positionnement particulièrement pointu et dans un environnement tellement spécifique où je n’avais pas de vitrine…

Il a fallu que je communique énormément. En plus de la communication sur le web, je me suis présentée à beaucoup de médecins esthétiques, de médecins généralistes, de pharmaciens.

J’ai reçu tous les accueils possibles : enthousiastes ou au contraire très froids, certains saluaient la pertinence de ma démarche quand d’autres me mettaient presque dehors.

Ce sont mes collègues professionnels de la Maison de Santé qui m’ont encouragée pour que je n’abandonne pas.

Et petit à petit, j’ai pu démarrer et accueillir des clientes qui répondaient parfaitement à mon positionnement.

J’ai pu me dégager un salaire convenable après deux ans d’activité.

Réfléchissez bien avant !

Je rencontre souvent des esthéticiennes qui me disent : «J’ai envie de m’installer comme toi !».

Je leur dis : «Attention, il faut prendre le temps de la réflexion car c’est un positionnement spécifique qu’il faut d’abord travailler en amont».

Mais rien n’est impossible avec de la persévérance, de la passion et du professionnalisme.

Les soins 

Tout débute par une consultation avec un diagnostic de peau qui dure une heure et qui est facturée 50 euros. À partir de là, j’établis un programme de soins : le soin classique de 35 minutes est à 40 euros, le soin spécifique d’une heure est facturé 140 euros.

Chaque peau est un organe vivant unique. Certaines peaux vont réagir beaucoup plus facilement que d’autres, alors, il ne faut jamais rester sur ses acquis et c’est ce qui est passionnant !

Certaines problématiques peuvent être plus compliquées à résoudre comme les taches pigmentaires mais j’obtiens des résultats.

Le secret est de débuter par la consultation avec le diagnostic qui permet d’avoir une pédagogie et que la cliente comprenne comment fonctionne sa peau et pourquoi il est important d’adapter ses gestes à la maison.

Car, la plupart du temps, ce sont des routines inadaptées qui favorisent les imperfections ou qui permettent à ces imperfections de s’installer. Comprendre permet de s’adapter et d’obtenir systématiquement des améliorations.

Et lorsque j’ai réglé leur problème, 80 % des clientes viennent me voir de manière régulière car elles ne veulent pas retomber dans les travers de leur peau.