Que penser de la technique Hydrafacial ?

A l’heure où la frontière entre la médecine esthétique et l’esthétique tout court devient de plus en plus ténue, les technologies disponibles dans les instituts misent sur des résultats visibles et rapides.

Une promesse revendiquée par la technologie Hydrafacial grâce un procédé spécifique et exclusif.

Le procédé Vortex Fusion 

L’originalité de la technique Hydrafacial repose sur la technologie Vortex-Fusion. Le terme «vortex» désigne un mouvement en forme de tourbillon permettant à des fluides de former une sorte de spirale autour d’un point central.

Ce mouvement crée un phénomène d’aspiration particulièrement efficace que l’on utilise notamment pour le nettoyage de zones plus ou moins étendues.

Dans le cas d’Hydrafacial, cette technologie est à double sens : l’effet Vortex permet une aspiration à visée exfoliante et resurfaçante, l’effet Fusion assure la diffusion d’actifs sélectionnés en fonction des besoins de la peau.

Une action multiple rendue possible grâce à des embouts spécifiques à usage unique et changés à chaque phase de soin mais également à un ensemble de sérums spécialement étudiés pour travailler en synergie avec la machine.

Quatre soins en une séance 

Le traitement, d’une durée de quarante-cinq minutes à une heure trente, selon les zones traitées, comprend cinq étapes complémentaires.

• La phase nettoyage profond : la tête spécifique est associée à un sérum adapté aux besoins de la peau : une formule pour tous les épidermes qui nettoie en profondeur et prépare la couche cornée à l’exfoliation, une version anti-inflammatoire et anti-bactérienne pour les peaux à tendance acnéique.

L’action couplée sérum/aspiration provoque l’élimination des cellules mortes et un premier lissage de l’épiderme.

• La phase peeling : un nouvel embout répartit sur la peau un mélange d’acide glycolique et d’acide salicylique qui va dissoudre les impuretés incrustées dans les pores. Au terme de ces deux étapes, le grain de peau est affiné et le teint clarifié.

• La phase extraction : l’aspiration par Vortex retire les impuretés logées dans les pores, de façon à prévenir la formation des boutons et autres imperfections cutanées.

• La phase soin profond : elle consiste en la diffusion de sérums spécifiques selon l’effet recherché : une puissante hydratation avec une combinaison d’acide hyaluronique, de vitamines et d’oligo-éléments, une association d’agents éclaircissants pour traiter les irrégularités pigmentaires.

• En touche finale : la machine dispose de deux Leds permettant de réaliser une séquence de photothérapie qui agit dans les tissus cutanés. La lumière rouge a une action régénérante, la lumière bleue a des effets anti-bactériens, l’une et l’autre complétant le travail de purification et de stimulation réalisé auparavant.

Une technique pour qui, pour quoi ?   

Hydrafacial cible essentiellement le visage, le cou, le décolleté et le dos des mains mais revendique la possibilité de réaliser une multiplicité de traitements et de s’adresser à tous les types de peau et à toutes les problématiques.

Il est donc possible de proposer cette technique à un large panel de clientèle : une catégorie jeune et même junior confrontée à des problèmes de peau grasse ou acnéique (hors traitement dermatologique antiacné lourd de type Roaccutane).

L’exfoliation suivie du peeling est efficace sur les pores dilatés, prévient les imperfections et minimise les rougeurs ainsi que les petites cicatrices laissées par les boutons. L’autre cheval de bataille d’Hydrafacial est l’éclat du teint, obtenu grâce au lissage de la surface cutanée et à l’utilisation d’agents unifiants et éclaircissants.

De quoi répondre aux besoins des peaux ternes des fumeuses et aux troubles pigmentaires légers dus au soleil.

Enfin, le traitement utilise les différents protocoles connus pour leur efficacité afin de stimuler, lisser, réhydrater l’épiderme. ,Les clientes en recherche d’une prise en charge globale antiâge sont donc une cible privilégiée pour ce type de traitement, en routine beauté à raison d’une séance mensuelle ou en traitement de fond, deux fois par mois.

Le test et les résultats 

Qu’en pensent les utilisatrices ? Trois esthéticiennes intéressées par la technique pour leur institut, donnent leur avis.

• Joëlle : «J’aime bien me mettre à la place de mes clientes et tester les soins avant de les faire entrer dans mon institut. C’est pourquoi je suis allée incognito dans un institut équipé Hydrafacial pour faire un traitement. Pour ma peau «cinquantenaire», la technicienne a préconisé un soin avec un sérum booster anti vieillissement.

Durée : une heure et, côté sensations, la promesse de départ est parfaitement respectée. Les différentes étapes sont indolores, même celle d’extraction des points noirs qui est généralement désagréable.

J’ai juste ressenti un léger échauffement au niveau des pommettes à la suite de la séquence peeling mais qui s’est calmé quand l’esthéticienne a réparti le sérum booster.

À la sortie, pas d’effet majeur sur les rides, en revanche la peau semble rajeunie parce qu’on retrouve un grain de peau très lisse avec les pores bien resserrés. Le teint est également plus transparent.

Le conseil qui m’a été donné à la fin du soin est de faire une cure de cinq soins, ce qui me semble cohérent pour obtenir un résultat sur les marques les plus prononcées».

• Elena : «Le coût du soin Hydrafacial est plus élevé qu’un soin visage classique (à partir de 170 € au lieu de 60 pour un nettoyage de peau) pour une durée équivalente.

Compte tenu de l’investissement, je pense que la technique correspond à une cible de clientes qui ont envie de résultats visibles et rapides sans faire appel à la médecine esthétique.

Selon moi, les résultats, constatés sur l’une de mes clientes qui a suivi une cure, correspondent à un traitement avec le Mésolift (des micro-injections d’un cocktail d’acides hyaluronique, vitamines et peptides).

Pour les deux techniques, il faut un minimum de trois séances.

Donc, tout l’intérêt est de prescrire des cures de trois à six séances pour déployer toute l’efficacité de la technique».

• Christine : «Ce qui me paraît intéressant dans cette technique, c’est son côté polyvalent. Elle ne s’adresse pas à une catégorie de femmes mais à toutes les tranches d’âge et on peut répondre à un bon nombre de problématiques, comme les peaux à problèmes, les troubles pigmentaires, la perte de tonus.

Avec les produits à domicile actuels, les femmes viennent plus rarement nous voir pour des traitements basiques. Elles recherchent des méthodes plus pointues, manuelles ou technologiques.

Ce procédé modernise le nettoyage de peau et le soin du visage et, si les résultats sont au rendez-vous, cela permet de retrouver la crédibilité tout en améliorant la rentabilité de la cabine de soin».