Sport et cancer

La majorité des 300 Espaces Ligue déployés sur l’ensemble du territoire dispensent gratuitement des séances d'activité physique adaptée en cancérologie pour améliorer la qualité de vie, mieux supporter les effets secondaires des traitements ou encore diminuer le risque de récidive.

Ayant à à cœur de proposer une offre sécurisée et personnalisée, la Ligue contre le Cancer travaille avec des professionnels experts dans leur domaine, habilités à prendre en charge des patients atteints d’un cancer pour un accompagnement de qualité. Ainsi, la CAMI Sport & Cancer propose des programmes d’activité physique thérapeutique dans plus de 30 hôpitaux et 80 villes en France.

L’activité sportive, bénéfique avant, pendant et après la maladie 

Les multiples bénéfices éprouvés de l’activité physique concernent aussi les personnes touchées par le cancer, à condition qu’elle soit adaptée à leurs capacités et besoins et encadrée par des professionnels formés et habilités.

En prévention : des études ont démontré que la pratique d’une activité physique soutenue et régulière est un excellent facteur de prévention de l’apparition des cancers du côlon, du sein, de l’endomètre et du poumon.

Pendant les traitements : le cancer, ses traitements, l’alitement ou encore l’hospitalisation peuvent générer de nombreux effets indésirables pour les patients, tant sur le plan physique que psychologique : perte de masse musculaire, déconditionnement physique, arthralgies (douleurs articulaires), perte de souplesse, altération du sommeil, fatigue, anxiété, stress, détérioration de l'image du corps et de l'estime de soi, isolement...

Or, depuis de nombreuses années, des études scientifiques ont montré qu’une pratique physique régulière et soutenue a des effets positifs sur ces effets indésirables. L’Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support rappelle par exemple que l’activité physique est le seul traitement validé de la fatigue en oncologie alors qu’il constitue l’un des principaux symptômes chez les patients. L’activité physique a ainsi été reconnue comme une thérapeutique non médicamenteuse par la Haute Autorité de Santé en 2011.

Après les traitements : l’activité physique est associée à une réduction du risque de récidive. Elle permet également de lutter contre certains effets secondaires qui perdurent parfois des années après les traitements.