Problèmes de sommeil : un cauchemar !
Un Français sur trois consomme régulièrement, ou à l’occasion, des somnifères. Ce chiffre est en constante augmentation. La durée moyenne de consommation des somnifères est de cinq mois environ contre les quatre à six semaines préconisées. En quatre ans, deux millions supplémentaires de boîtes ont été prescrites à la ménopause !
Les femmes plus concernées
Le BEH (Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire) montre que la grande majorité des femmes entre 15 et 54 ans jugent leur temps de repos insuffisant (estimé à 7h13 par nuit). Entre 35 et 44 ans, la carence de sommeil est en moyenne de 1h30 par nuit. Vers 45 ans, les femmes sentent donc déjà une histoire chaotique avec leur sommeil, à nouveau mis à mal à la ménopause par la chute des hormones féminines, qui en agissant sur le système nerveux influe sur le sommeil. Alors que la baisse des oestrogènes se répercute sur sa qualité, la disparition de la progestérone prive la femme de son léger effet calmant et apaisant. À cela s’ajoutent les désagréments climatiques telles que les sueurs nocturnes qui pour certaines, réveillées en nage, nécessitent de se changer en pleine nuit.
Le sommeil de la femme ménopausée
Le sommeil de la femme ménopausée peut être perturbé.
Les causes possibles
• Changements hormonaux : les réveils nocturnes peuvent être liés à des variations de la température du corps provoquées par des fluctuations hormonales.
• Bouffées de chaleur : pouvant entraîner des réveils et empêcher de se rendormir jusqu’à ce que la température corporelle descende.
• Stress et anxiété.
• Dépression.
• Hygiène de vie et alimentation : caféine, nicotine, tabac et alcool sont des substances connues pour être à l’origine des insomnies pendant la ménopause. Leur consommation peut être majorée pendant la ménopause à cause de l’anxiété et des symptômes dépressifs éventuels.
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Les troubles du sommeil engendrent de la fatigue, une certaine irritabilité et une humeur maussade.
Le train du sommeil : un voyage qui se prépare
Il est coutûme de comparer le sommeil à un train composé d’une locomotive (l’endormissement) suivie par plusieurs wagons qui représentent trois cycles :
- le sommeil lent et léger,
- le sommeil lent et profond,
- le sommeil paradoxal.
Comme pour «bien voyager», «bien dormir» s’organise.
Quelques préparatifs très simples peuvent suffire pour placer sous le signe du plaisir ces heures de récupération profondément nécessaires à la santé.
Voici les conseils que vous pouvez donner à vos clientes ayant des troubles du sommeil.
Dans la journée
- Limiter la consommation de caféine.
- Éviter les siestes l’après-midi.
- Faire de l’exercice.
En soirée
- Pas d’activité physique moins de trois heures avant le coucher car cela peut éveiller le corps au lieu de le fatiguer.
- Éviter l’alcool en soirée.
- Dîner d’un repas frugal.
- Pas de télévision ni d’écran (tablette, ordinateur) juste avant d’aller se coucher.
- Créer une ambiance calme et sereine au sein du foyer.
- Une chambre fraîche entre 16° et 18° facilite le sommeil.
- Faire de la chambre un endroit paisible : lumière tamisée et couleurs apaisantes.
- Veiller à ce que la température de la chambre soit fraîche, comprise entre 16 et 18°. De manière générale, cela facilite le sommeil et particulièrement lorsqu’on est sujette aux bouffées de chaleur pour en limiter la gêne.
Une chambre fraîche entre 16 et 18° facilite le sommeil
Au coucher
- Respecter des horaires de coucher et de lever réguliers.
- Se coucher dans une bonne literie (10 ans de vie pour un matelas grand maximum).
- Utiliser des bouchons d’oreille en cas de bruits parasitaires.
- Fermer les volets (des rideaux occultants sont parfaits) pour dormir dans l’obscurité.
- Avant de se coucher, appliquer sur le plexus solaire et derrière les oreilles «Menostick Sommeil» pour se glisser sereinement dans les bras de Morphée.
- Attendre agréablement le prochain train en lisant un bon roman ou en écoutant de la musique douce. L’idée étant de ne pas rester «passif», donc victime d’une situation qui pourrait engendrer de l’énervement…
- Pratiquer des exercices de respiration, de relaxation avant de s’endormir et au moment des réveils nocturnes.
- Repenser à un moment agréable de la journée passée ou à un lieu paisible et relaxant (pour éviter les ruminations fréquentes au moment du coucher).