Les interventions les plus pratiquées

La chirurgie du regard

Le regard, zone clef de la communication directe ou à travers les réseaux sociaux, est la première demande.

- Les cernes creux et ou colorés font partie des plus courantes : leur traitement combine les injections d’acide hyaluronique dont la rhéologie est spécifique de la région périorbitaire, et l’application de peelings dépigmentants. Si le comblement est toujours très efficace, la décoloration complète des cernes bruns est rarement obtenue. Dans tous les cas, ces injections et ces traitements sont réalisés dans un cabinet médical en respectant l’anatomie et la vascularisation du contour de l’œil qui est très riche.

- La réinjection de sa propre graisse ou lipofilling permet également de combler des cernes creux et peut être associée à une blépharoplastie. Il s’agit d’un geste chirurgical qui doit être pratiqué au bloc opératoire. Il permet un rajeunissement complet de la région périorbitaire par l’apport de facteurs de croissance, l’éclat cutané est donc majoré.

- La modification de la forme des yeux pour ascensionner et étirer le canthus externe (fox eye) s’obtient par la pratique d’une canthopexie. Cette intervention difficile n’est pas anodine, il faut déplacer l’angle externe de l’œil et le replacer plus haut à l’aide d’un mini-forage dans l’arcade orbitaire externe. Il est parfois difficile d’obtenir des résultats parfaitement symétriques.

- La blépharoplastie classique consiste à retirer un excès de peau à la paupière supérieure sous anesthésie locale, elle permet d’obtenir un agrandissement du regard et facilite le maquillage de la paupière.

Pour respecter la personnalité de la patiente, on se base sur des photos d’elle plus jeune. On pratique une exérèse conservatrice de graisse pour préserver l’avenir et les cicatrices sont dissimulées dans le pli palpébral supérieur.

Les injections dans les lèvres

La bouche, objet sensuel par excellence, fait parfois l’objet de demandes excessives d’augmentation de volume par l’acide hyaluronique (Russian Lip). Ces injections doivent être pratiquées par un médecin habilité. La majeure partie des femmes françaises souhaitent un résultat naturel. À la SOFCEP, nous pratiquons des injections modérées dans le respect de notre éthique et de nos valeurs, la french touch.

Le lifting

À partir de 50, 60 ans, les femmes se plaignent souvent d’une perte de l’ovale de leur visage parfois associé à des plis d’amertume et un début de double menton. À cet âge, les injections du bas de visage peuvent alourdir au lieu d’améliorer l’ovale. Par ailleurs, à cet âge, la femme est souvent en pleine activité socio-professionnelle et n’a pas le temps de s’arrêter pour une opération lourde avec des suites longues. Dérivé d’une technique américaine de lifting profond (Dr Jacono), nous développons le mini lifting profond sous anesthésie locale réalisée en chirurgie ambulatoire. Il s’agit d’une remise en tension des muscles (SMAS) par leur profondeur en limitant au maximum le décollement de la peau responsable des suites opératoires longues que l’on observe dans les liftings traditionnels.

Les suites opératoires sont plus simples et la sortie peut s’effectuer rapidement. Les cicatrices sont réduites au maximum et le résultat est durable car il s’agit d’une suspension et non d’une plicature musculaire. La fermeture de tous les espaces décollés permet d’éviter les hématomes et les risques de nécrose.

Le lipo filling

Le lipofilling, la greffe de sa propre graisse, est une technique de plus en plus demandée par nos patientes. En effet, par rapport à l’acide hyaluronique, l’apport de sa propre graisse permet d’apporter des facteurs de croissance entraînant un rajeunissement immédiat du derme et un éclat cutané durable pour plusieurs années. Il faut simplement respecter la forme initiale du visage et éviter une sur correction.

La rhinoplastie

La rhinoplastie reste parmi les opérations les plus demandées.

Chez la jeune femme qui présente une déformation de type bosse ostéo-cartilagineuse, on privilégiera la technique de rhinoplastie préservative. Cette technique est utile pour les rhinoplasties primaires, elle respecte l’anatomie du nez et évite les déformations secondaires ou les problèmes de respiration ultérieurs.

L’utilisation de moteurs à ultrasons est également très intéressante pour le contrôle des ostéotomies. Avec l’âge, la pointe du nez a tendance à tomber, ce qui donne un aspect disgracieux du profil parfois un peu sévère et peut entraîner des problèmes respiratoires. La rhinoplastie de pointe chez la femme permet de redresser la pointe du nez sans toucher aux structures osseuses. Il s’agit d’une intervention assez légère, aux suites opératoires courtes et qui donne un rajeu-nissement du visage sans lifting.