Les actus Médecine Esthétique Juin 2022 .(2)
Qu’est-ce que le Breast Implant Illness ?
par le Dr. Michel Rouif, Chirurgien plasticien, Secrétaire Général de la SOFCEP
Le Breast Implant Illness (BII) ou maladie liée aux implants mammaires est sans doute le prototype par excellence de l’inflation des réseaux sociaux (SM) et de son effet collatéral. Il s’agit d’un ensemble de signes ou de symptômes décrits chez des patientes porteuses d’implants mammaires.
Ceux-ci sont très nombreux et non spécifiques et constituent à vrai dire une nébuleuse clinique qui regroupe des éléments peu spécifiques comme de la fatigue (49 %), un état confus (25 %), des douleurs articulaires (25 %), de l’anxiété (24 %), une perte de cheveu (21 %), un état dépressif (19 %)… La diversité de ces signes, leur caractère non spécifique font qu’il est très difficile d’arriver à démontrer un réel lien aux implants mammaires. Ces signes se retrouvent en effet dans une forte proportion de la population mondiale.
Un article paru en 2022 dans Aesthetic Plastic Surgery, journal officiel de l’ISAPS et de nombreuses sociétés savantes de chirurgie plastique et esthétique, a fait le point sur la littérature scientifique (176 articles évalués) et conclue qu’il s’agit très probablement de troubles psychosomatiques, et que les causes sont multifactorielles. La notion de maladie inflammatoire du tissu conjonctif n’est absoluent pas démontrée.
Un autre article paru en 2022 dans Aesthetic Surgery Journal (ASAPS et autres sociétés savantes) donne des recommandations nombreuses pour prendre en charge les patientes qui pensent souffrir de cette «pathologie». Le principe de l’écoute et surtout de la nécessité d’un bilan médical afin de ne pas passer à côté d’une pathologie réelle, sans relation prouvée avec les implants, est souligné.
Enfin l’idée d’un retrait d’implant destiné à soulager l’angoisse des patientes doit être mis en balance avec les complications possibles de n’importe quel acte chirurgical, sans compter le fait que la patiente n’aura plus le bénéfice de l’augmentation mammaire qu’elle avait réalisée auparavant. Il existe également une très forte confusion avec des pathologies extrêmement rares mammaires poussant les patientes à demander un retrait de la capsule autour des implants, geste qui peut être à l’origine de complications chirurgicales et qui dont l’indication dans ce cas n’est absolument pas prouvée.
Rhinoplastie : les nouvelles tendances et évolutions chirurgicales
par le Dr Sylvie Poignonec, Chirurgien plasticien, Membre du conseil d’administration de la SOFCEP
La rhinoplastie est l’opération esthétique dont l’augmentation a été la plus sensible ces dernières années : +3,7 %.
L’augmentation est surtout sensible chez les jeunes entre 19 et 34 ans où elle représente 67,9 % des opérations esthétiques. 852 000 rhinoplasties sont pratiquées tous les ans dans le monde !
Cette intervention est en constante progression technique, tout d’abord en raison de l’apparition de nouveaux instruments plus performants, plus spécifiques et miniaturisés, en particulier l’utilisation des ultrasons avec le Piezotome, qui permet de couper l’os de façon précise sans abimer les tissus avoisinants. Ce moteur était initialement utilisé seulement par les dentistes. Ainsi, l’intervention sera moins traumatisante avec des suites opératoires plus simples. Des micro-scies et micro-râpes ont été développées par les chirurgiens turcs. Elles permettent d’opérer sans cicatrice par voie fermée.
La rhinoplastie de préservation
D’autre part, en raison du développement de nouvelles techniques dites de préservation, par opposition aux rhinoplasties des années 80 qui consistaient à retirer en bloc une bosse ostéo-cartilagineuse, laissant parfois un nez rétracté mutilé, la rhinoplastie de préservation respecte au maximum l’anatomie du patient, elle privilégie le râpage, la sculpture des cartilages et des os du nez en conservant leur structure sans la fracturer : c’est la rhinosculpture.
Conclusion
Ainsi, grâce à ces améliorations techniques, on a pu réduire le temps et les suites opératoires. Désormais, l’intervention se fait en ambulatoire. La fonction nasale est respectée, le résultat esthétique est naturel, personnalisé, et aucune trace de chirurgie n’est visible dans les suites. Fidèle à la French Touch : une rhinoplastie dont le résultat est naturel et réalisée dans le respect de la fonction.
Le prix des traitements
Grâce à sa parfaite maîtrise de la médecine esthétique et un équipement des plus sophistiqués, le Dr Laurent Miralles (Paris 16) propose une palette complète de protocoles efficaces et non invasifs pour des résultats remarquables et naturels.
Diplômé de la Faculté de médecine de Toulouse en 1993, Laurent Miralles appartient à la génération de pionniers qui ont contribué à l’essor et à l’excellence de la médecine esthétique en France et à l’étranger. Doté d’un diplôme Universitaire d’expertise des techniques d’injection et de comblement (Université de médecine Paris Descartes), formateur de médecins auprès de laboratoires, il se consacre, depuis plus de vingt-cinq ans, à l’exercice exclusif de la médecine esthétique. Il est également l’auteur d’un livre, best-seller dans l’univers de la beauté : «Je ne veux pas que ça se voie».
La carte des traitements
- Injection d’acide hyaluronique : à partir de 660 euros.
- Sculptra : à partir de 1000 euros.
- PlexR : à partir de 400 euros.
- Peeling sous les yeux, traitements cernes : à partir de 200 euros.
- Ultrason : à partir de 150 euros.
- Injection cernes : à partir de 300 euros.
- Injection pour double menton : à partir de 300 euros.
- Laser cicatrice, vergetures : à partir de 100 euros la séance.
- Laser rajeunissement visage : à partir de 700 euros la séance.
- Laser vasculaire (traitement teleangectesie, tache de vin) : à partir de 100 euros la séance.
- Laser de détatouage : à partir de 150 euros la séance.
- Laser épilation : à partir de 100 euros la séance.
- Fils tenseur : 2 500 euros.
- Mésotherapie, vitamines : à partir de 400 euros.
- Peeling TCA : à partir de 400 euros.
- Mésotherapie capillaire : à partir de 200 euros.
- Greffe des cheveux : sur devis.
- Cryolipolise : à partir de 600 euros la séance.
- Emsculpte : à partir de 1400 euros le forfait.
- Vella shape : à partir de 300 euros la séance.
- Peeeling PRX33 : à partir de 250 euros.
- Klereska : à partir de 250 euros.
- Luxopuncture : à partir de 350 euros la cure de 5 séances.
- Utims : à partir de 400 euros la séance.
- Dermapen Microneedling anti-âge : à partir de 250 euros.
- Radiofréquence visage : à partir de 250 euros.
- Nanopeeling anti-taches, anti-rides et acné : à partir de 250 euros.