La micro-immunothérapie pour traiter l'herpès

On en distingue deux types HSV-1 et HSV-2. Le HSV est un virus extrêmement répandu, on estime que 90 % de la population aux alentours de 50 ans possède des anticorps contre l’un des deux types d’herpès simplex. Il n’existe aucune façon d’éliminer le virus qui reste à vie dans l’organisme. En revanche, notre système immunitaire est équipé pour le maintenir en dormance et que l’infection reste insoupçonnée. Voilà pourquoi tant de femmes infectées ne le savent pas car elles ont un système immunitaire efficace. En effet, 9 femmes sur 10 sont infectées mais 8 sur 10 ne le savent pas. Pour celles qui subissent un réveil inopiné du virus, redonner au système immunitaire son efficacité est le rôle de la micro-immunothérapie.

Portrait d'un virus peu ordinaire

Les virus herpès simplex possèdent des ADN à double brin ce qui, fort heureusement, empêche leur mutation. On différencie les types 1 et 2 par leur localisation préférentielle. Alors que le type 1 affecte plutôt la région bucco-faciale, on retrouvera le type 2 dans la zone génitale. Mais l’analogie de leur séquence étant d’environ 50 %, l’HSV-2 peut être responsable d’affections labiales et inversement. La contamination se fait par contact peau-muqueuse. Lors de la primo-infection, le HSV pénètre dans les cellules épithéliales où il va se répliquer déclenchant un processus inflammatoire se manifestant par l’apparition de vésicules herpétiques. Quand cela se produit au niveau labial, c’est le fameux bouton de fièvre. Le HSV migre ensuite vers les cellules ganglionnaires des neurones sensitifs où il restera en dormance jusqu’à sa réactivation.

Les épisodes herpétiques

De façon ponctuelle, des lésions herpétiques vont refaire surface. Bien que le mécanisme de réactivation du virus ne soit pas encore clairement élucidé, on identifie certains facteurs déclenchants comme le stress, la fatigue qui affaiblissent le système immunitaire. Ce dernier perd alors «la main» sur le contrôle du virus qui s’exprime à nouveau selon sa localisation première. Au niveau des lèvres, du nez, de la bouche pour HSV-1, au niveau du pénis, du scrotum, de l’anus, des fesses, de la vulve, du col de l’utérus, pour HSV-2.

Les lésions herpétiques se caractérisent par une rougeur discrète suivie d’une enflure puis de l’apparition de vésicules en grappe. Ces dernières, très fragiles, se rompent formant une plaie sensible au toucher qui cicatrisera en quelques jours. Durant toute la période de récidive, la contagiosité est extrême. Malheureusement, les symptômes peuvent être si légers qu’ils passent inaperçus chez bon nombre de personnes infectées, facilitant ainsi la transmission du virus.

Est-ce dangereux ? 

Le HSV peut rester anodin chez les personnes en bonne santé. Cependant, il peut se manifester de façon plus ou moins grave chez certains sujets fragiles comme le bébé, la femme enceinte, les personnes immunodéprimées. Il peut ainsi prendre des formes plus graves comme la kérato-conjonctivite herpétique, l’eczéma herpétique chronique, voire l’encéphalite herpétique beaucoup plus rare. L’herpès néonatal par transmission lors de l’accouchement peut également entraîner des lésions graves, parfois létales, il est à éviter absolument. Enfin, il a été évoqué la possibilité d’une relation entre la présence du HSV et le développement de pathologies graves du système nerveux central comme la méningite, la maladie d’Alzheimer ou la sclérose en plaques.

Du côté des traitements 

Aucun traitement médical ne permet d’éliminer définitivement le HSV. Les traitements anti-viraux comme l’aciclovir ou le valaciclovir permettent d’atténuer la sévérité des symptômes de l’herpès ainsi que leur durée lors des récidives. Ils peuvent aussi être pris quotidiennement dans une approche suppressive pour prévenir les récidives mais ils ne sont pas dénués d’effets secondaires. Du côté de l’homéopathie et de l’aromathérapie, on trouve aussi des médicaments symptomatiques efficaces et parfaitement bien tolérés.

Micro-immunothérapie, un vrai traitement de fond

L’approche stratégique de la micro-immunothérapie, dans une telle infection virale, consiste à permettre au système immunitaire de retrouver son niveau de réponse naturelle, et donc optimale, face à toutes les étapes du cycle de vie du virus HSV.

Oui, la micro-immunothérapie peut donc être utile pour prévenir l’apparition de poussée d’herpès. La micro-immunothérapie a pour objectif d’aider le système immunitaire à mieux lutter contre le virus de l’herpès simplex. En optimisant les défenses de l’organisme, le virus est contrôlé, c’est-à-dire maintenu dans un état latent, inactif. Il est ainsi possible d’empêcher l’apparition de lésions.

Que doit faire le système immunitaire ?

- Empêcher la réplication du virus et l’infection de nouvelles cellules,

- favoriser la réponse immunitaire des cellules T grâce à la sécrétion d’interférons type I, cytokine essentielle pour la réponse anti-virale,

- contrôler à tout moment l’infection et les symptômes associés,

- garder, plus généralement, les virus HSV en état de dormance.

Dans le cas d’une infection herpétique, le système immunitaire doit garder le virus HSV indéfiniment en sommeil, même en périodes de stress ou de fatigue. Le système immunitaire s’attaque à la racine de l’infection et évite la fréquence et la sévérité des récidives.

Les médicaments de micro-immunothérapie

Les médicaments de micro-immunothérapie comme ceux de Labo’Life utilisent les molécules immunologiques en low doses afin de permettre au système immunitaire de retrouver son efficacité via son potentiel d’action naturel et spécifique.