Comment lutter contre vos douleurs ?

TMS et maladies professionnelles : fléau sous-estomé et mal connu

Le nombre de cas de troubles musculo- squelettiques reconnus en maladie professionnelle était, en France, en 2012, presque aussi élevé chez les femmes (26 438 cas) que chez les hommes (27 577 cas).

Cependant, certaines études tendent à démontrer que les TMS sont sous-diagnostiqués chez les femmes, ces dernières étant plus vulnérables à ces troubles que les hommes.

En effet, 56,4 % de la patientèle des chiropracteurs interrogés est constituée de femmes, de 55 à 65 ans pour 42,2 % d’entre elles, d’après une enquête conduite par l’agence Réputation Squad.

Tendinites des épaules, syndrome du canal carpien, maladies du coude, lombalgies... sont les troubles (TMS) les plus répandus et recouvrent une quinzaine de pathologies professionnelles. Ils sont généralement causés par des mauvaises postures répétitives, des chutes, des manutentions manuelles, ou des charges trop lourdes, et ébranlent l’édifice fragile de la structure squelettique, engendrant des douleurs plus ou moins invalidantes pouvant même aboutir à une inaptitude professionnelle.

Les TMS atteignent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs du corps et les articulations touchées sont nombreuses : la main, les doigts, le poignet, le coude, l’épaule, le genou, la cheville et le pied. À cela s’ajoute le vieillissement progressif des structures ostéo-articulaires et les mauvaises postures au quotidien. Certaines douleurs peuvent être dues aux mouvements répétitifs. Il s’agit de lésions de surmenage particulièrement causées par l’usage rapide et répété de muscles et d’articulations, avec des symptômes comme l’engourdissement, le picotement, la sensation de brûlure, voire l’enflure, accompagnées de douleurs. Le syndrome du canal carpien, l’épicondylite médiale, l’épicondylite latérale et les lésions de la coiffe des rotateurs sont des troubles fréquents causés par des mouvements répétitifs.

Non pris en charge, ces troubles peuvent entraîner des douleurs susceptibles d’engendrer une interruption de l’activité professionnelle.

Le nombre d’interventions a doublé en 10 ans

Le rôle de l'ergonomie : enjeux de performance et de santé

Le dépistage préalable des situations professionnelles à risque joue un rôle important pour prévenir les TMS et l’apport de l’intervention ergonomique est justifié. Disposer d’un poste de travail confortable et adapté représente une préoccupation forte dans le monde du travail et ses impacts sur la santé sont connus. Selon les enseignements d’une étude réalisée par Opinionway pour Manutan, 84 % des salariés interrogés s’accordent sur le fait que ce confort a une influence sur leur bien-être et 82 % sur leur productivité.

Les hommes ont une perception globalement plus satisfaisante que les femmes sur le fait que leur poste de travail est adapté ou non à leur travail.



Plier ou tordre le poignet, avoir le dos ou la nuque penchés en avant : confrontés quotidiennement à ces mauvaises postures parfois inconfortables et à la fréquence des gestes répétitifs, les esthéticiennes souffrent de pathologies ostéoarticulaires invalidantes et de troubles musculo-squelettiques.



La chiropraxie, thérapie manuelle à l'efficacité démontrée dans la prise en charges des TMS

Sous-estimés, les TMS altèrent la qualité de vie des patients et affectent progressivement leur mobilité. Pour soulager le mal de dos, les troubles musculo-squelettiques et corriger les dysfonctions de l’appareil locomoteur, le chiropracteur se sert de ses mains et n’a pas recours aux traitements médicamenteux.

Le chiropracteur s’adapte au patient et dispose de plusieurs techniques, pouvant être aidées d’instruments spécifiques à la problématique du patient.

Les techniques du chiropracteur reposent principalement sur les actes de manipulation vertébrale et de mobilisation des articulations. La manipulation chiropratique est une manoeuvre unique, brève et sèche exercée au niveau d’une articulation afin de lui permettre de retrouver sa mobilité. Elle a pour but l’amélioration de la fonction et/ou la diminution de la douleur ressentie.

Lorsqu’une articulation ne bouge pas comme elle le devrait, la prise en charge chiropratique contribue à redonner de la mobilité à l’articulation.

Le chiropracteur recourt également à la thérapie des tissus mous : il travaille à détendre et à traiter les muscles tendus et endoloris. Le chiropracteur dispense des conseils posturaux et d’hygiène de vie de nature à limiter l’apparition ou l’aggravation des TMS ainsi que des exercices simples à faire à la maison pour soulager la douleur et prévenir les nouvelles blessures.


Depuis plusieurs années, les chiropracteurs constatent une augmentation des TMS lors des consultations. La chiropraxie apporte une réponse naturelle, non médicamenteuse, aux douleurs liées aux dysfonctions vertébrales, chroniques, aigües ou référées, ainsi qu’aux TMS. Médecine manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations, la chiropraxie a pour objet la détection et le traitement des dysfonctionnements du squelette et de ses conséquences, notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres. Le traitement chiropratique peut contribuer à soulager ces douleurs et à corriger les dysfonctionnements mécaniques. Au-delà des manipulations vertébrales, les soins chiropratiques englobent une large variété de techniques incluant les mobilisations des articulations et des conseils posturaux (comment s’asseoir, marcher... pour limiter les tensions). Les chiropracteurs ont vocation à travailler en complémentarité avec d’autres professionnels de santé tels que chirurgiens orthopédistes, médecins spécialisés en traumatologie, médecins du sport, pédicures-podologues, kinésithérapeutes ou médecins spécialistes de la douleur.