Comment favoriser la cicatrisation ?

Le processus de cicatrisation

La cicatrisation est un processus naturel de régénération de notre corps. Lorsque le derme, situé sous la surface de la peau (appelée épiderme), est endommagé, des cellules produisent des fibres de collagène. Celles-ci comblent la plaie et l’épiderme peut alors se reformer. Pour aider et accélérer ce processus, certains actifs sont très efficaces.

L’importance du milieu humide

«La régénération des tissus cutanés à la surface de la peau nécessite une formation de nouvelles cellules. Pour liorer cette croissance cellulaire, l’humidité est un milieu propice à la régénération de la peau : les cellules s’y diviseront beaucoup plus vite qu’à l’air libre. Il est donc essentiel de maintenir une certaine humidité au niveau de la plaie, en appliquant de manière répétée un soin contenant des actifs favorisant l’hydratation et la lubrification.» Pr Philippe Humbert

Zoom sur la dermabrasion et le laser

La dermabrasion
Pratiqué par un médecin esthétique, ce traitement de surface permet de lutter contre les altérations cutanées comme la couperose, les petites taches, les angiomes ou encore les traces d’acné.

Cet acte dermatologique abrasif peut également être indiqué pour «lisser» l’épiderme altéré par le soleil ou par le «froissement» dû aux rides d’expression.

Le laser
Les indications sont multiples : taches brunes (notamment celles dues au soleil), ridules du contour de la bouche et des yeux, coup de jeune sur l’ensemble du visage, épilation.

Après ce type d’interventions, des soins locaux, à base de composants cicatrisants, sont nécessaires pendant plusieurs jours pour protéger l’épiderme et favoriser la cicatrisation.



Les idées reçues

Après une coupure ou une blessure, il faut laisser sécher à l’air libre
FAUX. Les cellules sont constituées et entourées d’eau. Après une lésion, l’objectif est de recréer ce milieu naturel, non de l’assécher. 
Une cellule sèche est une cellule morte !

Les croûtes sont signes de guérison
FAUX. Au contraire, les plaies qu’on laisse sécher à l’air libre forment une croûte qui ralentit la formation d’un nouveau tissu cutané. En milieu humide, la cicatrisation sera d’une part plus rapide, d’autre part, elle permettra d’éviter ou de limiter des cicatrices peu esthétiques.



Nous ne sommes pas tous égaux face à la cicatrisation

• Certains épidermes sont plus sensibles : les peaux asiatiques ou africaines, plus pigmentées ont tendance à «sur-cicatriser».
• Plus la plaie est nette, mieux elle cicatrise : une blessure qui fait suite à une chute peut par exemple laisser une cicatrice plus visible qu’une coupure au couteau ou une intervention chirurgicale.
• Chez les personnes âgées, les cicatrices sont moins marquées mais le processus de cicatrisation est plus lent. À la clé, un risque de plaies chroniques.
• Les peaux jeunes cicatrisent plus rapidementmais les cicatrices sont plus marquées.
Dr Peyrot, Dermatologue.

Résultat

Le produit idéal :
- protège la lésion en favorisant la création d’un micro-environnement accélérant la mise en œuvre du processus de réparation,
- hydrate et lubrifie la lésion.



Le choix des composants cicatrisants
«Le sucralfate, le D-panthénol, le bêta-glucane, l’acide hyaluronique, l’allantoïne et l’arginine sont d’excellents composants cicatrisants. Chacun a une action ciblée, qu’il s’agisse d’apaiser la peau, de l’hydrater, de créer un milieu favorisant la régénération cellulaire ou encore de la protéger. 
Le fait de les associer permet d’aller encore plus loin en combinant chacune de leurs propriétés spécifiques, pour un résultat ultra-complet. 
L’épiderme sait se défendre et réparer les lésions superficielles, mais si on l’aide de manière sérieuse et efficace, le résultat sera plus rapide... et beaucoup plus esthétique.»
Dr Peyrot, Dermatologue