Cancer du sein : le dépistage est une chance !
L’Institut du Sein Paris et Predilife, société pionnière dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes de prédiction de risque pour une médecine personnalisée, annoncent aujourd’hui leur partenariat pour la mise en place d’une consultation d’évaluation du risque du cancer du sein.
Depuis sa création en 2005 par les Dr Krishna B. Clough et Claude Nos, chirurgiens cancérologues et plasticiens spécialisés dans la prise en charge des pathologies du sein, et le Dr Isabelle Sarfati, chirurgienne plasticienne, l’Institut du Sein Paris est à la pointe de la médecine personnalisée.
Centre pionnier en France, doté d’une équipe multidisciplinaire spécialisée, l’Institut du Sein Paris ouvre une consultation de mesure du risque de cancer du sein pour toutes les femmes.
La consultation d’évaluation du risque de l’Institut du Sein Paris a pour objectif d’identifi er pour chaque femme son risque individuel de cancer du sein, puis de lui proposer une stratégie de dépistage personnalisé.
Cette consultation repose sur un interrogatoire et un examen clinique, associé à l’expertise de radiologues spécialisés en imagerie du sein et au test MammoRisk.
Le test prédictif MammoRisk, développé en collaboration avec L’Institut Gustave Roussy et le Breast Cancer Screening Consortium aux États-Unis, est le premier test commercialisé en France intégrant des données cliniques, d’imagerie et de génétique.
Il permet d’évaluer la probabilité de développer un cancer du sein invasif dans les 5 ans, chez les femmes dès 40 ans et de proposer un programme de dépistage et de suivi adapté en fonction de ce risque.
L’importance de l'évaluation de risque
Le fléau du cancer du sein
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, et la 2ème cause de mortalité par cancer.
Dépisté à temps, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10 et dans 2/3 des cas, le sein pourrait être conservé.
Parmi les plus fréquents (95 % des cas) : les adénocarcinomes qui se développent à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire. On distingue les cancers in situ et les cancers infiltrants. Il existe d’autres types rares de cancer du sein.
L’objectif des cliniciens est de détecter précocement la tumeur, avant même qu’elle ne soit palpable ou que d’autres symptômes n’apparaissent.
Le dépistage organisé en France
Le dépistage organisé invite les femmes de 50 à 74 ans à pratiquer une mammographie tous les deux ans, pour détecter le plus tôt possible une tumeur, stopper son évolution et éviter des traitements lourds.
Quelle efficacité ?
Essentiel et efficace (20 % à 40 % de diminution de mortalité), le dépistage organisé du cancer du sein montre cependant ses limites :
- Les cancers d’intervalle lui échappent : 17 % des cancers sont détectés entre deux mammographies.
- Il ne prend pas en compte toutes les femmes qui pourraient être dépistées (aucun dépistage n’est prévu pour les femmes entre 40 et 50 ans). Pourtant, plus de 20 % des cancers du sein surviennent avant l’âge de 50 ans.
- Nombre important de cas de faux-positifs, source d’angoisse pour les femmes.
- Les examens de mammographie peuvent conduire à des surdiagnostics et surtraitements, par exemple traitement d’un «petit» cancer qui ne se serait jamais étendu.
Les facteurs de risque du cancer du sein
Parmi les facteurs de risque, on distingue les risques liés à l’âge, aux modes de vie (alcool, sédentarité…), à certains antécédents médicaux personnels et familiaux, à une forte densité mammaire…
Le dépistage personnalisé
C’est une des clés dans la lutte contre le cancer du sein.
Aujourd’hui, de plus en plus de médecins s’intéressent aux tests prédictifs pour calculer le risque de leurs patientes, afin de leur proposer un suivi personnalisé adapté à leur risque.
MammoRisk
Évaluer le risque de développer un cancer du sein
L’objectif est de mettre à disposition des médecins un test intégrant les dernières avancées scientifiques, simple d’utilisation, pour répondre aux besoins de prédiction du risque de cancer du sein pour les femmes, et ce, dès 40 ans.
MammoRisk permet aux médecins de proposer à toutes leurs patientes, dès 40 ans, d’évaluer leur risque de développer un cancer du sein à 5 ans afin de lui établir un programme de suivi personnalisé.
Le test est basé sur trois piliers :
- les données cliniques de la patiente (âge, antécédents familiaux, biopsie mammaire),
- la densité mammaire, évaluée à partir de l’examen mammographique,
- un score polygénique qui résulte de l’analyse des polymorphismes associés à un risque de cancer du sein, issu d’un test salivaire (polygenic risk score ou PRS).
MammoRisk s’inscrit de façon simple dans la pratique clinique quotidienne.
MammoRisk : comment ça marche ?
1. L’image est analysée. La densité mammaire, un des premiers facteurs de risque de cancer du sein, est évaluée via l’image mammographique.
2. À partir d’un questionnaire sur les antécédents personnels et familiaux, une première estimation de risque est réalisée en comparant les résultats de la femme à ceux des bases de cohortes de femmes, les plus importantes au monde (1 000 000 femmes américaines, 350 000 femmes françaises).
3. Cette estimation de risque peut être affinée grâce à une analyse génomique, réalisée à partir d’un échantillon de salive. Une centaine de polymorphismes nucléotidiques (variations ponctuelles fréquentes dans l’ADN génomique) sont analysés. Ces variations sont associées à une augmentation ou une diminution du risque de cancer du sein.
Ce test salivaire qui permet de déterminer le score de risque polygénique (dit PRS) est analysé dans un laboratoire accrédité (l’Institut Curie à Paris).
Calcul de la densité mammaire par DenSeeMammo
- 40 % des femmes ont des tissus mammaires denses.
- La densité mammaire est le 2ème facteur de risque majeur du cancer du sein, après l’âge.
- Un cancer sur deux n’est pas détecté par la mammographie dans les seins denses.
Aujourd’hui, l’évaluation de la densité mammaire à l’oeil nu par le radiologue est le gold-standard, mais cette méthode est peu reproductible.
Le logiciel DenSeeMammo propose une estimation de la densité mammaire, automatique et reproductible, qui mime l’évaluation visuelle par le radiologue.
L’Étude Riviera
L’étude clinique française Riviera avait pour objectif de déterminer l’acceptabilité d’une consultation de risque en cabinet de villes par les patientes.
Promue par Gustave Roussy, et financée par la fondation ARC, Riviera a évalué chez 472 femmes de 40 à 74 ans, l’acceptabilité et la faisabilité de la mesure du risque individuel de cancer du sein, avec 26 médecins de ville (radiologues, gynécologues, médecins généralistes).
Résultats
- 97 % des femmes acceptent de connaître leur score de risque.
- 48 heures après la consultation, le niveau d’anxiété et de stress était faible.
- 36 % des femmes incluses ont été identifiées avec un risque élevé de cancer du sein, justifiant un suivi et une prise en charge plus rapprochés.
- 27 % présentaient un risque faible.
L’évaluation du risque individuel et la remise d’un programme personnalisé de dépistage par les médecins sont très bien acceptés par les femmes.
MammoRisk permet de sensibiliser les médecins à certaines situations à risque qu’ils ne connaissent pas forcément.