Le bien-être mental encore tabou aujourd’hui ?
ÉTAT DES LIEUX SUR LA SANTÉ MENTALE EN FRANCE
Près d’1 Français sur 5 (soit 19 %) qualifie son état de santé mentale de moyen ou mauvais, la crise sanitaire n’est naturellement pas restée sans effet puisque plus d’1/4 (28 %) pensent que leur bien-être mental s’est dégradé depuis.
Or, paradoxalement, d’après ce même sondage, seul 1 Français sur 2 affirme être attentif à son bien-être mental (50 %).
À cela s’ajoute ce triste constat : pour 69 % des Français, la santé mentale est un sujet tabou aujourd’hui en France.
LES FREINS AUX SOINS DE SA SANTÉ MENTALE
Une santé mentale au second plan
- 32 % des Français interrogés estiment qu’ils ont toujours quelque chose de plus important à faire,
- 31 % qu’ils manquent de temps,
- 24 % qu’ils n’ont pas le réflexe.
Une santé mentale encore tabou
Globalement, les Français interrogés estiment qu’il est compliqué d’évoquer le sujet de la souffrance psychique.
Les freins principalement évoqués :
- la peur du regard des autres (57 %),
- la fierté relative à ce qui est perçu comme un aveu de faiblesse (52 %).
Des freins renforcés par les réactions négatives reçues par près d’1/3 des personnes ayant osé confier leurs difficultés.
Stigmatisation de la souffrance psychique
- 78 % des Français estiment que les personnes en souffrance psychique sont stigmatisées.
- 50 % des personnes interrogées estiment que les personnes en souffrance psychique sont plus dangereuses pour les autres.
Selon Arthur Boyreau, médecin, psychiatre, expert en soin mental pour Dose Mindcare : «La volonté de distanciation sociale, et la dangerosité des patients atteints de maladie mentale, restent encore des idées bien présentes dans la pensée collective. Par ailleurs, l’hôpital reste un haut lieu de stigmatisation, qu’il concerne les soins généraux ou psychiatrique. Enfin, les patients eux-mêmes peuvent être stigmatisants, en grande partie dû à l’auto stigmatisation et la stigmatisation anticipée».
UN AVENIR OPTIMISTE : LES ENJEUX MAJEURS DE LA PÉDAGOGIE
Selon le Dr Arthur Boyreau, «Ces résultats nous incitent à poursuivre nos efforts sur nous-mêmes, afin de diminuer nos propres idées stigmatisantes, ainsi qu’auprès de nos patients à travers des travaux de psycho éducation, afin de réduire leurs idées stigmatisantes internalisées, et qu’ils puissent ainsi se positionner plus facilement comme portes paroles de leurs troubles et acteurs de la déstigmatisation auprès de la population générale».
NOUS SOMMES DES HUMAINS, PAS DES ROBOTSLa Société Dose Mindcare a été créée par Axel Prevot pour prendre soin de son mental. Cette entreprise est née d’un constat : nous vivons dans une société en quête de perfection et de haute performance dans laquelle tout va à cent à l’heure. Une société dans laquelle il est parfois impossible de mettre une limite et de dire stop. Ce qui fragilise inévitablement la santé mentale. Beaucoup de personnes prennent soin de leur santé physique mais oublient leur santé mentale. Or, à quoi bon soigner ce qui se voit si ce qui se joue à l’intérieur ne suit pas ? Le crédo de Dose Mindcare : “Lorsque le mental va, tout va déjà mieux”. La santé mentale est nécessaire à l’épanouissement physique, émotionnel, professionnel ou encore social. En somme, il n’y a pas de santé sans santé mentale. Pour soutenir le bien-être mental, la société a donc élaboré une gamme de compléments naturels et innovants. Une volonté : pas de stigmatisation. Dose Mindcare souhaite décomplexer la santé mentale. Réconcilier la tête et les jambes : prendre soin de son esprit pour accompagner son corps. Grâce à la nouvelle génération qui libère sa parole sur les réseaux sociaux mais aussi grâce à des figures de proue comme Stromae. En révélant ses pensées suicidaires et la longue dépression qui l’a frappé sur TF1, Stromae a levé le tabou autour de la santé mentale. Idem pour Simone Biles, gymnaste et championne olympique, lorsqu’elle a stoppé la compétition plusieurs jours aux JO de Tokyo pour donner la priorité à sa santé mentale. La série à succès «En Thérapie» a également contribué à démocratiser la pratique. Aujourd’hui, on commence à détricoter de fausses croyances héritées du passé en libérant la parole. Il faut venir à bout des clichés et des croyances erronées du style «Je suis triste donc je suis faible». Il est important de se rappeler que nous sommes avant tout des humains et non des robots. Que nos émotions sont légitimes et que la vie n’est pas linéaire. De cette manière, on appréhende la réalité avec plus de lucidité. Ces enjeux de pédagogie et de sensibilisation sont la raison d’être chez Dose Mindcare : entamer la révolution douce de la santé mentale, faire évoluer les mentalités sur les souffrances psychiques, réconcilier chacun avec ses émotions, donner les clés pour acquérir les réflexes pour prendre soin de sa santé mentale au même titre que de sa santé physique, promouvoir le bien-être mental et contribuer à libérer la parole, améliorer la qualité de vie des personnes qui ont besoin d’un coup de pouce.» |