Une esthéticienne à la TV

L’émission «Incroyables Transformations» 

Le concept de cette émission quotidienne diffusée sur M6 repose sur le relooking d’une candidate par trois experts : styliste, coiffeur et maquilleuse.

Si, au début, il n’y avait que du relooking, au fur et à mesure des saisons, la production a intégré d’autres prestations comme de la médecine et de la chirurgie esthétique avec la Clinique du Rond-Point à Paris.

Pour faire évoluer le programme, la production était à la recherche d’autres prestations à proposer aux candidates.

En effectuant des recherches sur la thématique de la beauté durable, ils m’ont découverte et m’ont demandé de passer un casting.

Le casting

En juin dernier, j’ai donc participé au casting. Devant la caméra, on m’a posé des questions, on m’a demandé de bouger. Il fallait que je sois à l’aise face à la caméra et que je passe bien à la télévision.

De mon côté, je m’étais renseignée sur le programme, car il ne s’agissait pas simplement de passer à la télé pour passer à la télé, mais de participer à quelque chose qui me corresponde.

L’image de l’esthéticienne

La production m’a demandé si j’étais capable de réaliser des sourcils, des yeux, une bouche en maquillage permanent.

En retour, je leur ai montré mon dossier de presse très complet sur ma vision du maquillage permanent et sur tout ce qui touche la dermo-esthétique, à savoir également la pigmentation correctrice des cicatrices, des vergetures, les aréoles mammaires...

Ils ont été bluffés, ils n’imaginaient pas que l’on puisse faire autant de choses grâce à la dermopigmentation, que l’on pouvait vraiment participer à une transformation.

Ils ont été conquis par tout ce que je pouvais leur proposer et qui était bien loin du cliché de l’esthéticienne.

Le maquillage permanent et bien plus...

Lors du casting, il y avait d’autres professionnelles du maquillage permanent mais ma force a été de proposer toutes les prestations :

non seulement les yeux, la bouche, les sourcils, mais aussi la pigmentation correctrice : j’étais la seule à maîtriser un spectre aussi large en dermo-esthétique.

Ce qui a aussi joué en ma faveur est que j’avais une chaîne Youtube avec de nombreuses vidéos qui montraient de quoi j’étais capable devant une caméra.

J’étais la seule du casting à cocher toutes les cases.

Dix jours plus tard, je déterminais avec la production les dates de tournage.

Pourquoi participer à cette émission ?

Je ne fais pas cette émission pour l’argent, je gagne bien moins qu’avec une prestation dans mon espace.

L’intérêt, c’est la visibilité et, grâce à l’émission, beaucoup de gens appellent, c’est instantané. Sur les réseaux sociaux, je vois aussi que les gens me suivent beaucoup plus.

J’ai donc créé une page spécifique Maud Ravier car les gens veulent s’identifier à une personne.

Faire évoluer l’image du maquillage permanent

L’intérêt de participer à cette émission est que cela contribue à faire connaître la dermo-esthétique en France, et notamment à faire évoluer la mauvaise image qu’avait le maquillage permanent, en montrant que l’on fait maintenant des choses extrêmement naturelles.

Durant l’émission, j’ai un long moment pour expliquer le maquillage permanent, les pigments, comment ça vire, combien ça coûte, je donne de nombreux détails directement à la cliente, on ne peut rêver mieux.

Attirer de nouvelles clientes

De très nombreuses praticiennes formées à l’Académie, ce que j’appelle la «Maud Family», me contactent régulièrement pour me dire que des clientes sont venues chez elles suite à l’émission.

Après un épisode, elles recherchent sur Internet «maquillage permanent» dans leur région et voyant que la praticienne a suivi sa formation à la Maud Académie, elles accourent !

Encore plus de visibilité

Au départ, M6 avait signé pour 30 émissions. Avec près de 900 000 spectateurs pour une diffusion en pleine semaine à 15h50, «Incroyables Transformations» est un véritable succès à tel point que la chaîne vient de signer pour 100 nouveaux épisodes.

L’émission sera bientôt diffusée à 18 h à la place des Reines du Shopping.

La chance ? Je l'ai provoquée ! 

Certains pourraient dire que j’ai de la chance mais la chance, ça se provoque !

Ma devise est : «Il faut le croire pour le voir !». Je visualise beaucoup, et je constate qu’en y croyant, on finit par forcer le destin et les choses se réalisent.

De 10 à 900 m2

J’ai commencé à travailler dans une chambre de bonne, mon rêve était alors d’ouvrir mon institut. Puis j’ai loué une cabine de 8 m2 à 1 000 euros par mois dans un cabinet médical du 16ème arrondissement de Paris. C’était très cher mais cela m’a permis d’évoluer petit à petit.

Aujourd’hui, j’évolue dans un espace de 900 m2 avenue d’Iéna ! Dernièrement, j’ai eu besoin d’aller consulter un médecin dans le quartier.

Je me suis retrouvée par hasard à l’adresse du cabinet où j’ai débuté, et je me suis dit : «En dix ans, je suis passée de 10 m2 dans ce cabinet médical à 900 m2 place d’Iéna, une avenue prestigieuse du Triangle d’Or».

Jamais de ma vie, je n’aurais pu imaginer que mon ambition et mon travail m’amèneraient jusque-là...

Objectif télé !

Plus que d’être vue à la télévision, ce que j’aime, c’est parler en public, m’exprimer face à une audience, partager une opinion ou motiver les troupes.

Je suis souvent interviewée en télévision lors de reportage sur la beauté durable.

C’est comme ça que je me suis rendue compte que j’aimais vraiment faire ça et que je voulais le proposer à un plus large public.

Cela fait au moins cinq ans que je visualise le fait de faire une chronique à la télé pour parler des nouveautés en beauté et en esthétique, car, à ce jour, il n’y a personne encore en France qui représente l’esthétique, aussi bien à la télé qu’à la radio.

Il existe des experts en coiffure, maquillage, sport, mais il n’y a personne pour l’esthétique.

Dans cet objectif, depuis cinq ans, pour m’entraîner, je fais des interviews pour ma chaîne Youtube «La Question de Maud» ou des vidéos mettent en avant tout ce que la dermo-esthétique peut apporter à une femme.

Je veux montrer que je suis capable d’animer une chronique en télé.

En ce moment, je suis en train de travailler avec Mélanie Gomez qui présente l’émission «Santé Bien-Être» sur Europe 1 pour proposer des chroniques radio sur les nouveaux soins thalasso, les extensions de cils, le rehaussement, le drainage : tout ce qui touche l’esthétique, la beauté, le bien-être et pourrait peut-être intéressr les auditeurs d'Europe 1. 

Je suis esthéticienne ! 

Je revendique d’être une esthéticienne spécialisée en dermo-esthétique.

En tant qu’esthéticienne, nous avons un métier en or qui nous permet de faire des choses extraordinaires aussi bien au niveau esthétique que psychologique auprès de nos clientes.

Nous pouvons les accompagner et nous avons l’opportunité de développer de nombreuses techniques plus valorisantes que l’épilation et autres soins basiques qui sont très intéressants en début de carrière mais qu’il faut mettre de côté pour mieux accompagner ses clientes.

C’est ça le message que je veux faire passer à la télévision : l’esthétique, ça ne se réduit pas à faire des épilations du maillot, c’est tellement d’autres choses !

En tant qu’esthéticienne, vous ne devez pas vous limiter à de petits soins : pensez grands soins, grands instituts et grande renommée.

Moi, esthéticienne aux yeux des autres

Je viens d’un milieu simple. Comme je ne travaillais pas à l’école mais qu’elle avait remarqué que j’adorais m’occuper des autres en les massant par exemple, ma mère m’a envoyée en école d’esthétique.

J’avais un sens artistique très développé entre le maquillage, la photo et le dessin (les seuls cours que je suivais assidûment).

En alliant tout ça, il lui semblait que ma place était en esthétique. Elle avait vu juste, les études d’esthétique ont été une révélation, j’étais douée, très.

Autant ma mère m’a poussée, autant j’ai entendu des personnes très proches dire : «Ta fille va passer sa vie à épiler des entre-jambes !».

Aujourd’hui, j’espère que toutes ces personnes m’ont vue à la télévision.

L’image de l’esthéticienne

Lors des dîners, lorsqu’on me demande ce que je fais et que je réponds que je suis esthéticienne, certaines personnes changent complètement d’attitude et se détournent, je ne les intéresse plus...

Ça, je le vis sans cesse ! Mais franchement, ça m’amuse quand je rencontre ce genre de personnes bourrées d’a priori, de revendiquer que je suis esthéticienne.

Si elles savaient que j’ai développé des affaires, que je m’occupe de femmes malades, que je travaille avec des médecins... tout en n’étant «qu’une» esthéticienne !

Il y a donc du travail pour faire évoluer l’image de l’esthéticienne...

À la rentrée prochaine, j’ai justement l’intention d’aller dans mon ancienne école d’esthétique pour montrer tout ce que je fais, moi, esthéticienne.