Les origines de l’institut de beauté…

À l'origine : une femme visionnaire et un concept novateur

Fin du XIXème siècle, dans un monde encore totalement dominé par les hommes, Marie-Valentin Lebrun, véritable femme de tête, a des ambitions pour l’épanouissement des femmes. Coquette et cultivée, elle s’insurge contre le laisser-aller des femmes en matière de beauté, et convoite de rendre à ces dernières le culte de la grâce et de la beauté. En 1895, elle crée le premier institut de beauté qui, avant de devenir un terme générique, fut la raison sociale de la Maison Klytia.

Ce premier institut collaborait avec des docteurs


Le premier «Institut de beauté» au monde

Ce concept pionnier exclusif, situé 26 place Vendôme, a été immédiatement adopté par les femmes les plus en vue du début du siècle : l’Infante Eulalie d’Espagne, la reine Djavidan d’Égypte, certaines femmes de la cour de Russie... et progressivement de nombreuses femmes, venant de plus de quarante pays différents.

Dans de somptueux salons, en face du Ritz, Marie-Valentin Lebrun pratique l’art nouveau de la néo-plastique, ainsi que l’art de la cosmétique, dont elle connaît tous les secrets, grâce à des études attentives. Pendant de nombreuses années, en collaboration avec des docteurs et des chimistes célèbres, elle met au point des produits d’une telle perfection que ses traitements sont bientôt connus dans le monde entier. Ses découvertes sont d’ailleurs à la base de beaucoup de nos produits de beauté actuels.

Très vite, les établissements Klytia prennent de l’ampleur, jusqu’à employer plus de 200 personnes, assurant une distribution dans une cinquantaine de pays.

En 1930, Marie-Valentin Lebrun décède, mais l’entreprise continue d’être l’un des fleurons de la cosmétique internationale. Il faut attendre le milieu des années 70 et la multiplication de la concurrence internationale pour constater la mise en sommeil de Klytia, jusqu’à l’arrivée de Thierry Marcadet, arrière-petit-fils de Marie-Valentin Lebrun.

Le nouveau millénaire réserve bien des surprises à Thierry Marcadet qui, un jour de l’an 2001, découvre dans une armoire de famille la gamme de produits et les catalogues de la prestigieuse Maison Klytia.

Dans les flacons en cristal signés Lalique, la magie des fragrances et l’invitation à vivre des rites de soins exceptionnels sont intactes. Plus qu’un trésor, c’est une véritable histoire de beauté entre Klytia et les femmes, qui ne demande qu’à continuer...