La beauté, le bien-être autrement : méditation, aromathérapie...

Françoise Perrier

Il y a quarante ans, naissait une nouvelle spécialité, la socio-esthétique. Ce métier d’esthéticienne à part entière, pluridisciplinaire, s’exerce dans le domaine médical, social et médico-social.

Inventé et porté par une esthéticienne sensibilisée aux misères humaines et à la souffrance, le CODES, Cours d’Esthétique à Vocation Humanitaire et Sociale, va vite acquérir une dimension internationale (France métropolitaine, Dom Tom, Japon, Maroc, Côte d’Ivoire).

Le CODES est présent sur tous les terrains et répond à la demande d’un monde en souffrance.

Hélène Bunzli est présidente de l’ARSE, Association Régionale de Socio-Esthétique, elle porte haut les couleurs de la socio-esthétique et va vous parler de son parcours, comment elle est arrivée là, parce qu’on n’arrive jamais là par hasard, elle va vous parler de son métier, des outils qu’elle met en place, de sa mission, de sa vision pour l’avenir.

Avant tout, prendre soin de l'autre 

Hélène Bunzli

Je suis socio-esthéticienne et esthéticienne de métier, coiffeuse également. J’ai travaillé huit ans dans le commerce et j’ai eu besoin de donner plus de sens à mon métier en étant dans une démarche d’accompagnement de la personne en souffrance.

La souffrance on peut la découvrir dans le domaine médical, social, médico-social, donc c’est très large. Le cœur de notre métier, c’est l’adaptabilité, un mot-clé en socio-esthétique. Je me suis formée en socio-esthétique au CODES à Tours. 

Aujourd’hui, d’autres écoles existent. Le CODES permet d’assurer une certaine qualité de formation et une certaine ouverture.