« La formation a révolutionné mon institut !»

J'ai passé un CAP et un BP Esthétique. Depuis mes débuts, j'ai toujours travaillé au sein de la même structure: Beauté Evasion. D'abord en tant qu'apprentie, puis salariée, responsable et enfin gérante de­puis 2013, année à laquelle j'ai racheté le fonds de commerce de cet institut de 60 m2 avec deux cabines. 

Réinventer mon métier...

Les confinements liés au Covid m'ont poussée à avoir une réflexion sur mon activité. J'avais envie de changement, de réinventer mon métier et ma pratique. J'étais très orientée sur le bien-être lors de mes prestations et pas sur le résultat. Or, beaucoup de mes clientes avaient des problématiques de peau, et je n'avais pas vraiment de solutions à leur apporter. Et puis, j'avais le souhait d'acquérir des connaissances afin de me spécialiser dans le visage. 

Comprendre la peau de A à Z

En découvrant la formation de kératothérapie de Dr Janka, j'ai im­médiatement adhéré à la marque et à la formation proposée qui semblait très enrichissante. La formation s'est déroulée en octobre dernier, sur 30 heures, à l'Université de Perpignan. La formatrice est également biochimiste et formulatrice, des médecins sont aussi in­tervenus lors de la formation. 

Une formation pointue La formation est basée sur : 

- la biologie de la peau,

- la compréhension de l'épiderme,

- le derme et l'hypoderme,

- l'importance du pH, du film hydrolipidique, de toute la flore cutanée, l'évolution de la cellule.

L'objectif est de comprendre la peau de A à Z. Au bout de 20 ans dans l'esthétique, je me suis rendu compte qu'il est toujours possible d'apprendre ! C'est une formation très scientifique qui permet de réaliser une analyse sur tous les problèmes de peau et les expliquer aux clientes. Nous sommes également formées aux produits et à la pratique car tout se joue sur la composition des produits et l'étape de la consultation.

L'importance du diagnostic 

Chez Dr Janka, le diagnostic est un véritable entre­tien réalisé comme chez le médecin. La cliente s'as­soit à mon bureau et je l'interroge pour en savoir plus sur elle, ses habitudes de soin (c'est d'ailleurs sou­vent la cliente qui provoque elle-même ses imper­fections ! ), son environnement... J'analyse sa peau avec une lampe-loupe. C'est à mi-chemin entre l'es­thétique et la dermatologie. 

Ce que cela a changé en cabine

Avant la formation de kératothérapeute Avant d'effectuer cette formation, je travaillais avec des marques aux protocoles préétablis dont je ne sortais pas. Et à l'école, on ne nous apprend pas la fa­çon dont prendre en charge les clientes. J'accueillais donc mes clientes de façon basique, je les installais en cabine, je regardais vaguement leur peau, je réa­lisais le soin et remplissais une fiche conseil-produits. 

Après la formation de kératothérapeute Aujourd'hui, je suis vraiment dans le conseil, dans la preillegalillegalscription, et surtout, j'explique à ma cliente pour­quoi elle a une peau rugueuse par exemple. Je ne cherche pas à traiter des types de peau, Dr Janka part du principe que cela n'existe pas. Toutes les peaux peuvent avoir tous les types de peau réunis. Le but est d'avoir une peau équilibrée et en bonne santé. 

Les avantages de la formation

Comprendre la peau, de l'intérieur... 

Je me suis aperçue qu'avant je voyais la peau de l'ex­térieur, maintenant je la regarde de l'intérieur, je vois un schéma de peau, les cellules, et j'essaye de transmettre ça à mes clientes afin qu'elles puissent elles-mêmes prendre conscience de leur peau. 

L'évolution de mon chiffre d'affaires 

Avoir suivi cette formation m'a permis d'augmenter mes tarifs. Avant, un soin visage d'une heure était facturé 50 euros, il est passé à 70 euros. J'avais préparé mes clientes à cette augmentation. 

Grâce à mes explications, les clientes comprennent qu'il est indispensable d'avoir une routine à la maison. J'ai donc mis en place des soins de suivi d'une vingtaine de minutes pendant lesquels nous faisons un point sur la routine avec la cliente. Ce soin de suivi est facturé 30 euros. Pour la vente de produits, c'est devenu beaucoup plus facile car je suis dans une dé­marche de conseil et non de vente. Le panier moyen soin et produits est de 350 euros. 

L'amélioration de la prise en charge dient 

Je prends beaucoup plus de temps avec ma cliente. Je n'hésite pas à blo­quer deux heures pour un soin initialement prévu pour une durée d'une heure et demie. Ainsi, je peux bien accueillir ma cliente et échanger avec elle. Je redécouvre ma passion pour l'esthétique. 

L'évolution de ma carte de soins 

J'ai surtout simplifié mon offre avec uniquement deux soins visage au lieu de dix auparavant. Il n'y a plus de soin purifiant, peau sensible, peau sèche, etc. Ce sont des soins sur-mesure personnalisés. J'arrive petit à petit à arrê­ter les prestations classiques et je sais ce que je souhaite ne plus faire. Il faut définir la rentabilité de chaque soin et ne pas hésiter à supprimer certaines prestations non rentables et qui empêchent le développement du concept. 

L'évolution de ma clientèle 

J'ai fait évoluer ma carte de soins mais c'est difficile car on veut toujours garder telle ou telle prestation par peur de ne plus voir la cliente qui est uni­quement une cliente épilation ou manucure. J'ai commencé en ne prenant plus en charge de nouvelles clientes épilation ou manucure par exemple. Beaucoup de clientes viennent à moi après avoir tout essayé pour traiter leurs problématiques de peau : le Roacutane pour les peaux acnéiques, les produits de parapharmacie, le dermatologue... Je mets en avant ma spé­cialisation de kératothérapeute. J'ai pour le moment conservé la même en­seigne mais j'ai déjà en tête mon nouveau projet ! 

La mise en valeur du métier d'esthéticienne 

Les clientes n'ont pas pour habitude, chez l'esthé­ticienne, de s'asseoir pour échanger avant un soin. Cette formation permet de mettre en valeur mon métier, c'est très gratifiant. Les clientes adhèrent et son ravies des résultats. 

Plus seulement esthéticienne ... 

Il est important de se démarquer avec des titres. Aujourd'hui, je dis que je suis esthéticienne, kérato­thérapeute et bientôt facialiste. C'est une véritable légitimité que j'acquiers grâce à la formation. 

La formation Facialiste

Depuis février, j'ai intégré le cursus Facialiste au sein de l'Académie des Facialistes à Paris, pour développer mon expertise en soins manuels visage. C'est très enrichissant, les formatrices sont extraordinaires. Le secteur de l'esthétique est en totale mutation et les clientes sont en recherche d'efficacité, d'où la nécessité de se former. 

Bien choisir sa formation

Il ne faut pas vous jeter sur la première formation que vous pouvez trouver. Il faut comparer, voir si le formateur possède une légitimité à vous former. Regardez son parcours. Et n'hésitez pas à échanger avec des esthéticiennes qui auraient déjà suivi la formation. Aussi, il est important de réfléchir sur vous, faire une introspection sur ce qui vous fait vibrer.