Évolution du métier d'esthéticienne
Il y a seulement deux décennies, les esthéticiennes étaient les meilleures du monde et souvent les esthéticiennes étaient des femmes dévouées et passionnées par leur métier et le service à leurs clientes.
Très souvent, elles faisaient un vrai partenariat avec les marques de cosmétiques qu’elles distribuaient.
Mais ce qui a beaucoup joué en leur défaveur, c’est que la législation leur coupait les ailes.
Les kinés leur refusaient le massage, les bridaient dans l’expression de leurs allégations.
Elles ont été maintenues dans une perception très étroite de leur métier et de leur potentiel professionnel.
Et pourtant, sans aucun doute, la clientèle des instituts ne s’y trompait pas et donnait une vraie place dans leur équilibre de vie à leur esthéticienne.
Socialement, elles avaient un rôle technique dans l’univers de la beauté, mais également affectif, voire thérapeutique auprès de leurs clientes.
Je me souviens qu’à cette époque-là, où j’étais thérapeute, j’avais une idée précise de tout ce qu’on peut apporter à quelqu’un à travers le soin du visage ou du corps.
J’écrivais déjà dans Les Nouvelles Esthétiques, j’ai reçu des quantités de courriers d’esthéticiennes qui me disaient qu’elles étaient conscientes de l’impact qu’elles avaient sur l’épanouissement de leurs clientes.
Dans leur expression, je sentais la frustration de ne pas être perçues à leur juste place et dans leur rôle réel. Elles avaient raison !
Mais les spas sont arrivés qui ont tout bousculé et ont fait évoluer mentalités et législation.