«Esthéticienne, voici comment je m’adapte aux nouvelles attentes des clientes en soins amincissants»

 

Sylvie Hily a gravi tous les échelons que lui permettent sa profession. Après avoir obtenu son CAP en apprentissage, elle a vite exercé, ce qui lui a permis, quelques années plus tard d’obtenir un Brevet Professionnel grâce à une validation des acquis de l’expérience. Elle a ensuite décroché un Brevet de Maitrise.

Cela va faire trente-six ans que Sylvie exerce son métier. Sa passion est telle qu’elle lui colle à la peau et qu’elle a envie de la transmettre. En plus d’aider ses clientes à se sentir mieux, elle était formatrice dans une école à Saint-Louis (Espace Formation).

Des années de salariat avant d’oser l’entrepreneuriat

Avant d’ouvrir son propre institut il y a vingt-sept ans, elle a exercé comme salariée pendant neuf ans, notamment aux Herbes Sauvages, une franchise bien connue dans l’île de l’océan Indien, puis dans un institut dont la patronne est venue la recruter aux Herbes Sauvages… Pour la licencier, quelque temps plus tard. Une expérience malheureuse qui a eu du bon pour Sylvie. Dressant le bilan de son expérience dans l’institut qu’elle venait de quitter, elle s’est aperçue que, mis à part la comptabilité, elle gérait pratiquement seule les prises de rendez-vous et son planning. Elle s’est ainsi légitimement interrogée sur le fait de le faire pour elle-même. 

«Si j’ai pu le faire pour d’autres, pourquoi ne pourrais-je pas le faire pour moi-même» s’est-elle demandé ? La réponse fut vite trouvée et c’est ainsi qu’elle s’est jetée dans le grand bain de l’entrepreneuriat.

Aussi, lorsqu’une coiffeuse, avec laquelle elle entretenait de très bonnes relations, s’est installée à son compte, elle lui a proposé de s’associer à elle. Une collaboration qui a duré sept ans, sept années au bout desquelles Sylvie a fini par ouvrir son propre institut : Désir d’Esthétique, d’abord sur le port, puis à La Possession. Aujourd’hui, elle travaille seule. 

“Nous devons croire au potentiel que nous tenons entre nos mains.”

«J’ai eu des apprenties, des employées qui ont toutes quitté l’île ou arrêté l’esthétique. Alors que j’avais toujours travaillé avec quelqu’un, j’ai décidé de ne plus le faire que toute seule, pour une plus grande tranquillité d’esprit, mais aussi, il faut le reconnaître, par rapport à une situation économique assez peu favorable…» reconnaît-elle.

Faire adhérer ses clientes à sa vision de l’esthétique