Les actus Vie Professionnelle (janvier 2023) 2.

Formation à l'épilation définitive 

L'École Pyrène propose un nouveau concept pour les formations en épilation définitive haute fréquence et lumière pulsée. 

Avec ses 28 années d'expérience, Pyrène, réseau d'instituts spécialisés dans l'épi­lation définitive, est le 1er centre de formation en France à offrir un enseignement complet allant de l'initiation à l'expertise sur les différentes méthodes d'épilation permanente. À destination des esthéticiennes, praticiennes en électro-épilation, l'École Pyrène propose désormais des parcours de formation adaptés permettant d'acquérir tout le savoir inhérent pour pratiquer l'épilation 100 % définitive par haute fréquence : électrolyse, CPE (Courant Pulsé Épilatoire) ou l'épilation par Lumière Pulsée (IPL). 


Le baromètre de l'eczéma

L'Association Française de l'Eczéma a dévoilé les résultats du premier baromètre du parcours de soin des patients atteints d'eczéma atopique. 

L'Association Française de l'Eczéma a publié la première édition du ba­romètre du parcours de soin* des patients adultes atteints d'eczéma (dermatite) atopique. Au-delà de la difficulté des patients à obtenir des rendez-vous médicaux, ce baromètre a pour objectifs de décrire, avec une vision globale de la prise en charge, le vécu des malades dans leur par­cours de soin et de mieux cerner leurs attentes. Quel est le ressenti des patients dans leur parcours de soin ? Médecin géné­raliste ou dermatologue, ville ou hôpi­tal, vers qui s'orientent les malades ? Quels sont les types de traitements sui­vis pour faire face aux démangeaisons incessantes et à l'impact physique et psychologique de la maladie ? Quant est-il de l'errance thérapeutique, du suivi psychologique et de l'information du patient ? Quelles sont les attentes des patients ? 

Quels professionnels de santé consulter pour l'eczéma atopique ?

• La majorité des patients (52 %) consultent un médecin généraliste pour leur eczéma atopique, et ce, quelle que soit la sévérité de la mala­die (en moyenne 4 fois par an). 38 % s'orientent vers un dermatologue privé (en moyenne 2 fois par an) et seulement 8,3 % vers un dermato­logue hospitalier (notamment en cas de dermatite modérée à sévère). Dans 50 % des cas, c'est le médecin généra­liste qui dirige le patient vers l'hôpital, bien que 24 % des malades prennent l'initiative de consulter spontanément un dermatologue hospitalier. 

• À noter que 13 % des patients dé­clarent «se débrouiller seuls» et ne consulter aucun professionnel de santé pour soigner leur eczéma atopique (11,8 % des cas modérés/sévères).

Les patients suivent quels types de traitements ?

• 66,9 % des patients déclarent avoir eu recours à un traitement topique médicamenteux, en application locale de type crème ou pommade (57,3 % des cas légers, 76,9 des cas modérés/sévères).

• 63 % des patients déclarent avoir utilisé un émollient, sous forme de crème, de baume ou de lait (57,3 % des cas légers, 70,4 % des cas modé­rés/sévères). 

• 28,9 % des patients se sont vus pres­crire un traitement systémique par voie orale (non local), de type compri­més (24,8 % des cas légers, 33,2 % des cas modérés/sévères).

• Pour 7,6 % des patients, un traite­ment en injection par biothérapie a été prescrit (7.2 % des cas légers et 8 % des cas modérés/sévères). Tous traitements confondus, les prescrip­tions sont plutôt bien suivies par les patients : 78 % déclarent respecter les prescriptions le plus souvent, 18,7 % de temps en temps... et 2,5 % jamais ! 63 % des patients se disent satisfaits de leur traitement.

L'errance thérapeutique et le découragement face à la maladie

• 33 % des patients atteints d'eczéma atopique sont en errance thérapeu­tique ! Ces patients n'ont pas de traite­ment qui leur convient. 

• 63 % des patients déclarent avoir déjà connu une errance thérapeutique avant de trouver un traitement adapté. Cette errance a duré plusieurs mois (47,5 %) ou plusieurs années (33,2 %). 

• Enfin, 13 % des patients sont au­jourd'hui découragés face à la maladie et ne croient plus à une amélioration de leur situation. 

Le suivi psychologique et l'éducation thérapeutique encore peu étendus

• Peu de patients se voient proposer un suivi psychologique, seulement 16 % !Pourtant, lorsqu'il est évoqué, le suivi psychologique est accepté par 75 % des malades atteints d'eczéma atopique. 

• Seuls 3,9 % des patients ont déjà béné­ficié d'un programme d'éducation théra­peutique, en particulier les cas modérés/sévères. 

Des patients en recherche d'information

• 62 % des patients aimeraient être infor­més davantage concernant leur maladie. 

• 39,3 % souhaiteraient plus d'informa­tion sur les différents traitements, 27,2 % sur la compréhension de la maladie, 16,2 % sur le parcours de soin et les diffé­rents acteurs, 14,4 % sur l'impact psycho­logique et social et 12,3 % sur l'accom­pagnement et la prise en charge, notam­ment sur l'éducation thérapeutique. 


Des élèves motivées 

Mercredi 12 octobre 2022, les élèves de Terminale Bac Professionnel Esthétique-Cosmétique-Parfumerie du Lycée Professionnel Le Beau Rameau (Igon - Pyrénées Atlantiques), ont organisé au sein de l'établissement une journée d'atelier de soins autour d'Octobre Rose. 

Le but était de récolter un maximum de fonds au profit de la lutte et du dé­pistage du cancer du sein. Cette ani­mation et son organisation comptent dans la validation du chef d'œuvre pour l'obtention de leur Bac Professionnel. Pour cette occasion, Mathilde Le Saint, intervenante de la Ligue contre le Cancer 64, est venue sensibiliser les élèves et les clientes au dépistage du cancer. Les élèves ont proposé divers soins esthétiques : soin visage avec remise en beauté et pose de vernis semi-permanent. À la pause repas, Croq'n Box Delice, food truck local, a collaboré à l'événement en assurant la restauration des clientes et des lycéens mais aussi en reversant une partie du chiffre d'affaire de ses ventes faites pendant l'animation. Une garderie pour les enfants a été assurée et ani­mée par les élèves afin de garantir la tranquillité des mamans qui partici­paient aux soins. Ainsi, une quarantaine de clientes ont pris rendez vous pour des soins spéci­fiques et ont permis de récolter 1050 € qui seront donnés à la Ligue 64. Au­delà de la satisfaction de la somme récoltée, sont venus s'ajouter des sou­rires, des remerciements, des mots de sympathie pour souligner l'investisse­ment des élèves pour cette cause. 


La collaboration de deux marques

Ho Karan, spécialisé dans les soins naturels, et D-Lab, expert français en nutricosmétique, ont décidé de collaborer ensemble. 

Ils ont beaucoup de choses en com­mun : 

- la même mission : lutter contre les dérèglements qu'engendrent nos modes de vie modernes (stress, pollu­tion, mauvaise alimentation), 

- la même philosophie du soin : les deux marques sont convaincues que la peau, le corps et l'esprit ne font qu'un et qu'il faut en prendre soin simulta­nément.

Leur projet : avoir leur propre usine en Bretagne !