Les actus Vie Professionnelle 2. (avril 2023)
Exportations : l'excellente santé de la cosmétique française
La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) communique sur les chiffres spécifiques du secteur cosmétique.
Après une très bonne année 2021, la cosmétique française affiche des performances encore accrues : le secteur enregistre en 2022, 19,2 milliards d’€ d’exportations, soit une hausse de 18,8% par rapport à 2021. Ces performances confortent la France dans sa place de leader mondial de la cosmétique. Le secteur, avec 15,6 milliards d’€ de solde, se place au troisième rang des contributeurs au solde positif du commerce extérieur, derrière les secteurs de l’aéronautique (23 milliards d’€) et des vins et spiritueux (16 milliards d’€).
Des taux de croissance très marqués aux États-Unis et en Europe
Le marché américain, en 2022, enregistre une belle hausse de 28%, et surtout une hausse de 48,2% sur la période 2019/2022. Avec 2,3 milliards d’€, les Etats-Unis se hissent cette année à la première place du podium des pays importateurs de produits cosmétiques français, devançant la Chine. Aujourd’hui, 1 produit de parfumerie sur 5 est exporté vers les USA. Ces performances s’expliquent notamment par la très forte attractivité des catégories Parfumerie, Maquillage et Soins du Visage : elles représentent à elles deux 95,2% des exportations de produits cosmétiques à destination du marché américain.
De leur côté, les ventes à destination de l’UE réalisent une belle performance avec une croissance de 24,2% par rapport à 2021. Cette progression s’explique notamment par l’explosion des ventes de la catégorie Parfumerie, en croissance de 33 % par rapport à 2021.
Au total, l’Union européenne attire près de 37% des exportations françaises de produits cosmétiques. Dans cette zone géographique, l’Allemagne reste le principal marché : elle importe 1,9 milliard d’€ de cosmétiques français, un chiffre en croissance de 21% par rapport à 2021.
A noter également, la très forte croissance du Moyen-Orient : +33,8% par rapport à 2021. Cette performance s’explique notamment par la progression des exportations vers les Emirats Arabes Unis (+41,8%) et l’Arabie Saoudite (+20,4%). Inversement, la Chine, qui totalise 1,954 milliard d’€ d’importations de produits cosmétiques français, subit un ralentissement et enregistre un faible taux de croissance de +3,1%, en raison notamment de nouvelles restrictions sanitaires, impactant l’ensemble de la zone Asie. Cette dernière enregistre entre 2021 et 2022 un taux de croissance de 8,8% et représente 5,179 milliards d’€ d’importations de produits cosmétiques français. La zone Asie enregistre toutefois une performance de 32% sur la période 2019/2022.
Les catégories maquillage, soins du visage et parfumerie tirent la progression du secteur
Les catégories Parfumerie et Maquillage et Soins du Visage restent en tête des exportations de produits cosmétiques français et contribuent à la très belle croissance du marché. La catégorie Parfumerie réalise ainsi une impressionnante croissance de 30,2% et la catégorie Maquillage et Soins du Visage enregistre quant à elle une hausse de 11,6%. Ces deux catégories de produits représentent à elles deux, plus de 85% des exportations françaises de produits cosmétiques, soit plus de 16,5 milliards d’€ en 2022. Au global, l’ensemble des autres catégories enregistre également de bons résultats : les produits d’«Hygiène corporelle et soins» réalisent ainsi une croissance de 36,7%, même s’ils ne représentent que 3,3% des exportations françaises. Au total, près des 2/3 de la production sont exportés et la seule activité export de la cosmétique emploie 130 000 hommes et femmes, partout en France. Le «made in France» reste un atout essentiel pour le secteur et pour l’ensemble de notre économie.
Eczéma : quels produits ?
Voici les résultats d’une enquête réalisée par l’Association Française de l’Eczéma. Emollients, produits nettoyants, shampoings : quels sont les critères de choix et les besoins des patients atopiques ?
Quoi de plus simple a priori que d’hydrater sa peau, se doucher et se laver les cheveux ? Pour les patients atteints d’eczéma, choisir ses produits d’hygiène corporelle est souvent un casse-tête ! Démangeaisons intenses, plaques rouges, croûtes, douleurs, oedèmes, voire infections…, la peau des patients atteints de cette maladie chronique inflammatoire est particulièrement sèche, sensible et réactive. L’application sur la peau d’un émollient (qui constitue le traitement de fond de la maladie), d’un produit lavant ou d’un shampoing n’est jamais sans risque pour ces patients. D’où l’importance de bien les choisir ! Cela peut entraîner immédiatement, ou avec le temps, des réactions cutanées, des picotements ou encore des brûlures. Le combat est permanent, il s’agit de trouver des produits qui permettent à la fois d’assurer l’hygiène corporelle quotidienne, d’éviter les réactions cutanées, tout en maintenant la peau souple et toujours très bien hydratée.
• Difficile pour les patients de choisir des produits qui conviennent à leur peau atopique. 69% des patients atopiques ont des difficultés pour choisir un émollient qui leur convient ! De même, pour choisir un shampoing (59%) et un produit nettoyant (46%).
• Des critères de choix prioritaires différents selon les produits.
- Emollients : en tête des critères de choix avec 71%, la texture du produit (application aisée et non gras), puis les conseils du dermatologue (61%), le prix (47%), la composition (35%) et les conseils du pharmacien (35%). 64% choisissent systématiquement des émollients pour «peaux atopiques».
- Produits nettoyants : les patients les choisissent en fonction de leur composition (63%), des conseils du dermatologue (56%), du prix (51%), de la texture (44%), et des revendications de l’étiquette (37%). 73% des sondés utilisent principalement des produits lavants pour «peaux atopiques».
- Shampoings : la composition est le premier critère (63%), suivie des conseils du dermatologue (46%), du prix (41%), des revendications de l’étiquette (34%), et de la texture (32%).
• La fidélité aux produits est relative.
- Bien que 24% des patients ne changent jamais d’émollient (vs 19% pour les produits nettoyants), 54% déclarent changer d’émollient 1 à 3 fois par an (58% pour les produits nettoyants).
- 78% des personnes interrogées déclarent changer de shampoing plusieurs fois dans l’année.
• Des progrès à faire sur les étiquettes.
- Alors que 73% des sondés lisent les étiquettes des émollients en intégralité (vs 61% pour les produits nettoyants et 52% pour les shampoings), 42% des patients déclarent comprendre toutes les mentions qui y figurent (vs 46% pour les produits nettoyants et 51% pour les shampoings).
- Seuls 22% des patients sont satisfaits des informations sur la composition des émollients qui figurent sur les étiquettes (vs 34% pour les produits nettoyants et 34% pour les shampoings).
Dr. Pierre Ricaud et l'Association Joséphine
Dr. Pierre Ricaud soutient depuis 7 ans à travers son mécénat Femmes en Choeur des associations formidables qui oeuvrent avec conviction et détermination pour aider les femmes qui en ont le plus besoin. Avec l’Association Joséphine, Dr. Pierre Ricaud écrit une nouvelle histoire de solidarité et de générosité.
L'Association Joséphine
Les soins de beauté et de bien-être répondent à des besoins essentiels pour les femmes fragilisées très éloignées de l’emploi. L’Association Joséphine propose à ces femmes, au sein de ses salons de beauté solidaires, des parcours de soins socio-esthétiques afin de les aider à retrouver une confiance intérieure bien souvent perdue et regagner en estime de soi.
Dans un cadre bienveillant, des rendez- vous individuels et des ateliers collectifs sont proposés en socio-esthétique, socio-coiffure, maquillage, socio-conseil en image ainsi que des soins de bien-être. À l’issue de ces programmes, elles retrouvent confiance en elles et réussissent à concrétiser leurs projets professionnels et personnels.
Le nouveau produit solidaire
Le «Shampooing Solide Nutrition» aux huiles de fleurs bio est le produit solidaire Femmes en Choeur pour accompagner l’Association Joséphine en 2023. C’est la vente de ce produit solidaire qui permettra d’accompagner financièrement l’Association Joséphine, lui permettant d’aller encore plus loin dans son engagement auprès des femmes.
Cancer : améliorer le bien-être
Augmenter le bien-être et les chances des malades du cancer : telle est la mission de Bioderma avec l'institut Curie.
Comme chaque année au printemps, Bioderma participe à l’appel aux dons «Une jonquille pour Curie», mais son engagement va beaucoup plus loin ! Au-delà des dons de produits et des actions ponctuelles, le partenariat entre Bioderma et l’Institut Curie s‘inscrit dans le long terme depuis 2014, au travers d’une mission aussi généreuse qu’ambitieuse : améliorer le bien-être des patients et surtout optimiser leurs chances de guérison en évitant les arrêts de traitement anticancéreux liés aux toxicités cutanées.
Vivre avec le cancer, mieux vivre avec son traitement
En 2023, nous avons toutes les raisons d’être optimistes ! Les traitements contre le cancer se perfectionnent et gagnent en efficacité chaque jour. Les thérapies ciblées apportent encore de nouveaux espoirs. Bien sûr, ces traitements ne peuvent donner les résultats attendus que s’ils sont suivis jusqu’au bout. C’est là que la question des toxicités cutanées se révèle de la plus haute importance. Certaines sont si invalidantes qu’elles conduisent à l’arrêt du traitement, la pire des situations. Expert de la peau, Bioderma a décidé de se concentrer sur la prise en charge des effets cutanés lourds, en se donnant pour mission de limiter les pertes de chances des patients. Prévenir c’est aussi agir pour vaincre la maladie, et ça peut tout changer !
L'espace de soins et d'études de la peau
Bioderma et l’Institut Curie ont créé l’Espace de Soins et d’Études de la Peau à Paris en 2019. Inédit en France, ce lieu dédié aux pathologies de peau liées aux traitements anticancéreux est devenu une étape incontournable dans le parcours de soin des patients.
Rituel éco-éthique
Marque de soin de luxe éco-éthique, bio et française, Paoma fait son entrée sur le marché des cosmétiques et dévoile sa gamme de neuf soins d’exception.
Imaginée comme un véritable rituel de beauté naturel, efficace et durable, Paoma cueille le meilleur de la nature et élabore des formules inédites certifiées biologiques qui chérissent tout type de peau, cultivent le bien-être et saupoudrent le quotidien de douceur.
Pour Paoma, la nature est le plus grand des joyaux et l’harmonie est le plus précieux des états. Et puisque la sensorialité a une place toute particulière dans son univers, chacun de ses produits dispose d’une texture unique et fait l’objet d’une construction olfactive naturelle — parsemée de notes de rose, de citron, de poire juteuse, de vanille et de bois de santal. Un parfum enveloppant, féminin et gorgé de douceur, réalisé par un nez parfumeur spécialiste du bio.
Des formules d'exception
Naturelles et biologique...
L’ensemble de la gamme Paoma est labellisée Cosmebio et certifiée Cosmos Organic par Ecocert. Les formules contiennent 99 à 100 % d’ingrédients d’origine naturelle, et 50 à 80 % d’ingrédients bio, soit un total largement supérieur à celui des référentiels Cosmebio et Cosmos qui exige au minimum 20% d’ingrédients biologiques. Tous les soins sont certifiés vegan par la Vegan Society.
...éco-responsables...
Tous les produits se présentent dans des contenants en verre laqué rose recyclables (flacons et pots). Tous les pots en verre de la gamme se conservent et se rechargent. Ce réflexe éco-éthique permet un renouvellement infini des produits. Les recharges des produits en pot sont fabriquées à partir de polypropylène biosourcé et de résine recyclée postconsommation. Chaque recharge s’insère naturellement dans le pot d’origine. Les produits qui nécessitent d’être rincés sont accompagnés de Carrés Paoma en coton 100 % bio, fabriqués en France et lavables.
...innovantes
Tous les produits Paoma disposent d’une texture unique et font l’objet d’une construction olfactive naturelle et fleurie réalisée par un nez parfumeur spécialiste du bio. L’intégralité des formules sont élaborées et produites en France.
Une attention particulière est portée au sourcing d’actifs végétaux choisis parmi la flore française, en culture bio ou en cueillette sauvage.
Toutes les formules phares ont été testées scientifiquement par des laboratoires indépendants afin de garantir l’efficacité et l’innocuité des produits.
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Paoma a imaginé un rituel de neuf produits prestigieux destinés à toutes celles qui recherchent des moments riches de sens et préfèrent les formules naturelles, efficaces et certifiées bio.
Le coeur battant de l'industrie cosmétique mondiale
Le coordinateur de la filière française, le pôle de compétitivité Cosmetic Valley, à la veille de ses trente ans, a annoncé sa nouvelle stratégie de développement, notamment à l’international, pour l’année 2023.
Cosmetic Valley veut souligner son ambition et la qualité de la feuille de route qu’elle propose à ses adhérents toujours plus nombreux. Il s’agit, ni plus, ni moins, pour l’ensemble d’une filière, qui intègre la totalité d’une chaîne de valeur sectorielle, ce qui est rare en France, de conserver leur leadership mondial mais aussi renforcer leurs fondamentaux. Le défi est ambitieux alors que les rivaux traditionnels de notre industrie (USA, Japon) ne désarment pas et que de nouveaux concurrents (la Corée par exemple, passée du 20ème rang au 4ème en dix ans) apparaissent.
Le rassemblement des acteurs du pôle à Versailles le 9 février dernier a été l’occasion pour Cosmetic Valley de dévoiler sa nouvelle stratégie de communication, comprenant cinq priorités :
- la construction de partenariats public-privé «gagnant/ gagnant» avec les autorités publiques locales, nationales et européennes,
- la poursuite d’une dynamique de recherche et d’innovation,
- booster les emplois dans la filière,
- la consolidation des événements portés par le pôle, partout en France, pour partagder les connaissances, favoriser la montée en compétences, développer les courants d’affaires,
- la consolidation des opérations de communication à l’international sur les valeurs du «fabriqué en France».
Toujours plus de naturalité !
Née en 1998, l’enseigne Esthetic Center fête ses 25 ans en 2023 et lance à cette occasion sa nouvelle gamme de cosmétiques et soins, à retrouver dans les 180 instituts en France et à l’international.
Le concept Esthetic Center, c’est une beauté accessible, inclusive, avec et sans rendez-vous. La marque Esthetic Center se différencie par des produits de qualité, efficaces, composés d’une majorité d’ingrédients d’origine naturelle, adaptés à tous types de peaux et de problématiques et conçus pour faire vivre l’expérience même du bien-être à ses clientes.
Les promesses de cette nouvelle gamme
Un minimum de 90% d’ingrédients d’origine naturelle dans chaque produit, une conception des packagings plus engagée afin de limiter l’impact sur l’environnement - utilisation de verre, de matériaux recyclables, réduction des packagings.
La marque mise sur la transparence avec pour chaque produit des indications claires concernant la composition, la provenance, une fabrication 100% française, des principes actifs et une efficacité prouvée par un panel de consommateurs.
Séduire aux 17ème et 18ème siècles
Le musée du Domaine royal de Marly présente «Séduction et pouvoir. L’art de s’apprêter à la cour», une exposition temporaire consacrée à l’art du paraître et de la coquetterie aux 17e et 18e siècles.
Une centaine d’accessoires de mode et de beauté pour homme et femme sont à découvrir lors de cette exposition qui se déploie au sein du parcours permanent. Ces objets dialoguent avec les collections du musée : tableaux, sculptures, dessins, gravures et mobilier réunis pour faire revivre les lieux.
De l'art de séduire
Ainsi à la fin du 17e, puis au 18e siècle, se développe un intérêt pour la galanterie de poche qui réunit de petits objets précieux, tabatières, éventails, carnets… que l’on porte sur soi et qui peuvent être de véritables petits bijoux ou oeuvres d’art. La culture de cour se transforme progressivement au 18e siècle. La mode, les pratiques d’hygiène et les critères de beauté évoluent. Si perruques et fards perdurent, ils s’estompent pour laisser place au naturel dont la cour apparaît pourtant comme l’antithèse, manquant de sincérité et de transparence.
Qu’elles soient rhétoriques ou esthétiques, ces armes de séduction servent l’esprit d’une société élitiste où se mêlent des enjeux amoureux, politiques et religieux.
S'apprêter pour exister
Entre les règnes de Louis XIV et de Louis XVI, Versailles puis Paris se disputent le titre de capitale de la mode. L’étiquette et le cérémonial de cour amènent le roi Louis XIV et son entourage à rivaliser dans l’art du paraître et de la coquetterie. Chaque accessoire, chaque geste, chaque attitude répond à des normes, à des codes qui ne cessent de changer accompagnant ainsi les modes et les moeurs. Cette construction de l’apparence requiert de connaître les usages et les règles et de s’y conformer pour bénéficier de la faveur royale et attester de son identité sociale.
Essentiels accessoires
Le corps est paré de divers artifices : perruques, maquillage, bijoux, parfums, dentelles et objets de poche et de galanterie. Ces accessoires de mode et de beauté sont adoptés par la noblesse française sous l’Ancien Régime qui rivalise d’audace et de distinction dans le choix de ses parures. L’aristocratie, à la suite du roi, tient à marquer son rang et sa spécificité en adoptant un véritable dress code qui lui permet de signifier à l’extérieur son statut social.
Les costumes sont complétés par différents atours : broderies, dentelles, rubans qui rivalisent de sophistication et de raffinement. Associant finesse d’esprit et ostentation, les accessoires de mode, les produits de beauté et l’art du parfum exaltent cette quête délicate des femmes et des hommes des 17e et 18e siècles. Cette culture du paraître s’accompagne d’une parfaite maîtrise de soi et des expressions du visage : fards, poudres, mouches et parfums concourent à une monotonie d’apparence. Il convient de ne rien laisser paraître dans cette course à la faveur royale. L’impératif de séduction s’inscrit dans une double dialectique : un mimétisme envers le roi et le pouvoir, et une nécessité de s’en affranchir pour se faire remarquer et mieux révéler son rang.