Les actus Green d'avril 2022

Alors que le GIEC alerte sur l’accélération du dérèglement climatique, 16 millions de femmes africaines agissent pour changer la donne en protégeant au quotidien 1 milliard 70 millions d’arbres de karité. Soit une valeur d’externalité positive d’environ 270 millions USD par an.

Une initiative qui fait le bonheur... des géants agroalimentaires et cosmétiques en Europe, en Asie et aux États-Unis. Ces industries profitent de leurs savoir-faire ancestraux pour établir leur prospérité, mais sans les rémunérer dignement.

Car aujourd’hui, il faut regarder la réalité en face : les productrices artisanales de karité vivent dans la pauvreté, dans l’indifférence la plus totale, puisqu’elles ne sont rémunérées que 62 € (75 USD) par an... On les cantonne à un rôle de collectrices ou on les remplace par des machines, alors que leurs méthodes de produc- tion permettent d’obtenir un karité d’excellence aux bienfaits nettement supérieurs.

À l’autre bout de la chaîne, le consommateur est aussi dupé. Alors qu’il croit acheter un produit 100 % artisanal, pur et naturel, à la fois riche en vitamines et nutriments, il se retrouve avec un produit dénaturé et raffiné industriellement de qualité moindre.

Pour en finir avec cette situation, l’Alliance Internationale pour les Femmes du Karité a lancé une pétition pour alerter sur cette situation catastrophique qui impacte lourdement la biodiversité et qui maintient dans la précarité les femmes productrices de karité.

Une initiative qui se veut positive et constructrice : l’association émet plusieurs propositions concrètes pour contribuer à changer la donne.

Une urgence

Il est urgent de reconnaître enfin les droits des femmes dans l’industrie du karité.

Qui sait aujourd’hui que les industriels privilégient la technique d’extraction intensive et de raffinage industriel polluant du beurre de karité ?

Ces pratiques sont néfastes à plusieurs niveaux :

- elles créent un important volume de pollution,

- elles ne préservent pas les parcs de karité naturels centenaires, source d’alimentation, puits de carbone, refuges pour les insectes et les abeilles, barrières naturelles contre les inondations et glissements de terrain,

- elles affectent les conditions de vie des femmes africaines, qui ne sont pas rémunérées à leur juste valeur,

- elles laissent croire aux consommateurs que ce beurre de karité raffiné industriellement est l’authentique beurre de karité artisanal des femmes africaines, et s’enrichissent donc à leurs dépens.

Pourtant, des solutions existent ! Par exemple, il serait très simple d’imposer une mention obligatoire sur les emballages pour afficher la qualité raffinée ou brute du beurre de karité. Il est aussi possible d’instaurer des normes de qualité officielles ou encore d’allouer un financement international plus important aux initiatives IGP (indications géographiques protégées).

D’ailleurs, il faut souligner que le raffinage industriel -donc polluant- n’est pas une nécessité. Certains acteurs pionniers appliquent déjà de bonnes pratiques sur le terrain. À l’image de Karethic, qui a été la première filière et marque valorisant le beurre de karité artisanal, brut, bio et équitable, dans des produits cosmétiques.

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Le CBG, la nouvelle tendance bien-être en vogue

Après avoir découvert toutes les vertus du CBD, cette petite molécule contenue dans le chanvre et «non-planante» (au contraire du THC), le secteur de la cosmétique et du bien-être est désormais enthousiasmé par une autre substance active du cannabis : le CBG.

Beaucoup plus rare, puisque le taux de CBG par plante ne dépasse pas les 1 %, elle procure des bienfaits étonnants : anti-inflammatoire, antibactérienne et apaisante, elle réduit aussi l’anxiété, favorise la récu- pération musculaire et un sommeil réparateur.

Reste un défi de taille : trouver une filière d’excellence pour se procurer des produits à base de CBG ultra-qualitatifs.

Dans ce contexte, Purple Store, le réseau de boutiques bien-être devenu une référence pour le CBD, se lance désormais dans le développement de produits à base de CBG.

Au-delà de la nouvelle gamme de produits CBG, qui contient notamment une huile CBG 5 %, Purple Store annonce le lancement d’autres innovations autour des cannabinoïdes :

- des huiles de CBD de 5 à 30 %,

- des gélules de CBD,

- du CBD hydrosoluble : un vraie révolution puisqu’il n’y a plus besoin de corps gras pour faire infuser le CBD ! N’importe quelle boisson peut désormais devenir une délicieuse et relaxante boisson au CBD.

Purple Store, le réseau de boutiques 

Purple Store est le spécialiste du bien-être à base de chanvre et de CBD. Cette entreprise dynamique dispose d’une boutique en ligne et d’un réseau de boutiques implantées sur l’ensemble du territoire français : Paris, région parisienne (Mantes-la-Jolie, Saint-Ouen), Rouen, Montpellier, Lyon Thionville et Strasbourg. Les boutiques Purple Store allient modernité et authenticité avec un style épuré alternant murs blancs, décors en bois et incrustations végétales. 

www.purple-store.com

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De plus en plus de produits bio

D’après un sondage Harris Interractive et Slow Cosmétique réalisé en février 2022, 9 Françaises sur 10 optent désormais pour des produits de beauté naturels.

Avec 92 % des femmes qui se tournent vers une démarche saine et écologique une fois tous les trois mois, il s’agit là d’une véritable évolution de la consommation en matière de beauté, mouvement poussé principalement par la jeune génération. Santé, écologie, protection des animaux sont autant de valeurs qui expliquent la remise en question profonde du secteur de la beauté... et qui inspirent les entreprises du secteur vers le mieux-faire !

En effet, les jeunes marques, telle que Medene, start-up spécialisée dans les soins aux huiles essentielles, ont construit leur business model en veillant à inclure les démarches RSE depuis le sourcing (producteurs français et bio) jusqu’au packaging (flacons en verre, encre recyclée). De par leur démarche sincère, ces nouveaux acteurs pourraient être la source d’inspiration des plus grandes maisons de luxe.