Esthéticienne : pourquoi se rendre aux colloques de PhysioBell’

Laure Jeandemange, Rédactrice en chef des Nouvelles Esthétiques et Spa de Beauté et Florence Ansar, fondatrice de Pyshiobell' et créatrice de la Neuro-esthétique.

Exceptionnellement, je sors de l’ombre pour écrire cet article. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis le partenaire de Florence Ansar à la vie comme dans l’aventure Physiobell’et si je prends la plume c’est pour montrer le travail titanesque que Florence a accompli en créant les Colloques Francophones de l’Esthétique et du Bien-être. Ces colloques, c’est elle : une vision, une énergie, une persévérance à toute épreuve pour faire exister un rendez-vous unique. Trois éditions plus tard, ces événements ne sont plus juste des dates sur un calendrier ; ce sont des tremplins, des laboratoires d’idées, des moments de vérité pour des centaines d’esthéticiennes. Alors, oui, je me permets cet article demandé par la revue des Nouvelles Esthétiques, parce que parfois, la fierté ne peut rester silencieuse.

Un colloque, c’est quoi exactement ?

Un colloque, ce n’est pas juste une réunion où l’on parle de prestations et de cosmétiques. C’est un lieu où l’on sort de son quotidien, de son isolement. Les esthéticiennes, souvent à la tête de leur propre entreprise, se retrouvent face à d’autres chefs d’entreprise et des experts renommés. On échange, on débat, on apprend. C’est un espace pour prendre du recul sur son métier, pour découvrir de nouvelles perspectives et, surtout, pour se différencier.

Les interventions de médecins et de spécialistes sont des pépites d’inspiration. Ils apportent une vision scientifique, une expertise complémentaire qui pousse à repenser sa pratique. C’est ici que l’on adopte les découvertes les plus récentes, que l’on se remet en question pour toujours aller plus loin.

Quand les médecins changent de regard

Parlons des médecins. Florence a un talent rare : celui de leur ouvrir les yeux sur la richesse de l’esthétique, au-delà des apparences. Prenons le Dr Odile Bagot, gynécologue bien connue, qui revient chaque année. Elle échange avec les esthéticiennes, non pas comme une figure distante, mais comme une experte qui reconnaît l’importance de leur travail dans le bien-être des patientes. Elle les voit même comme un pan de la médecine intégrative comme sentinelles préventives de leurs clientes.

Et que dire du Pr David Nocca ? Ce chirurgien, président de la Ligue Nationale contre l’Obésité, a réfléchi à repenser ses protocoles de suivi pré et post-opératoire pour y intégrer le travail de l’esthéticienne. Pourquoi ? Parce qu’un jour, dans ce colloque, il a découvert combien les soins esthétiques pouvaient améliorer le vécu de ses patient(e)s. Une rencontre, une idée, et voilà comment la vision de la médecine évolue.

Le côté festif, l’humain avant tout

Mais un colloque, ce n’est pas que du sérieux. C’est aussi un moment où l’on pose les masques (sans mauvais jeu de mots). Autour d’une table ou d’un verre, on découvre ses consœurs autrement. On échange sur ses réussites, ses doutes, ses rêves. On crée des liens qui vont bien au-delà des affaires. Tout cela est possible parce que cet événement, c’est aussi deux jours et demi d’immersion totale. Pour une fois, les esthéticiennes sont entièrement prises en charge. Physiobell’ organise un véritable cocon où elles peuvent se libérer de leur charge mentale habituelle.

Pas de clientes à gérer, pas de soucis du quotidien, juste du temps pour elles, leur entreprise, et leur envie de progresser. Cette bulle de sérénité leur permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment : leur développement personnel et professionnel.

Même les fournisseurs, comme Julien Flotats de Corpoderm, le disent : ici, ils ne viennent pas pour vendre. Ils viennent pour rencontrer des professionnelles passionnées, échanger et envisager des projets communs sur le long terme. Ce côté humain, festif, et cette prise en charge unique, c’est peut-être ce qui fait de ce colloque bien plus qu’un simple événement professionnel. C’est un rendez-vous où chacun, esthéticienne ou expert, repart enrichi.

Une de mes grandes fiertés de l’édition 2024 provient des retours d’esthéticiennes et de fournisseurs qui, après une soirée du vendredi poursuivie jusque tard dans la nuit du samedi, souriaient en m’expliquant que cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas passé un aussi bon moment dans un évènement professionnel : le cadre, l’accompagnement a fait qu’ils se sentaient entre connaissances, amis et non entre professionnels devant négocier un achat ou conclure une vente.

L’avenir se dessine ici

Cette année le colloque a été coorganisée avec notre amie Cécile Michel sur le sujet des états inflammatoires. Ces deux expertes se sont retrouvées sur leur volonté de proposer un évènement exceptionnel aux esthéticiennes tant par le niveau des échanges que par la convivialité du moment. 

Les Colloques Francophones de l’Esthétique et du Bien-être ne sont pas seulement un espace de dialogue. Ils sont un moteur d’évolution, une scène où chaque participante peut jouer son rôle pour redessiner son métier. Et tout cela, c’est grâce à une femme, Florence Ansar, qui a su voir grand pour toutes celles et ceux qui pensent que l’esthétique est bien plus qu’un métier, c’est un art de vivre.

Rendez-vous les 22-23 et 24 mai 2026 autour du thème «Les cancers féminins».